HYDROQUINIDINE HOUDE 0.15 g comprimés (arrêt de commercialisation)

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HYDROQUINIDINE HOUDE 0.15 g comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/3/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : HYDROQUINIDINE HOUDE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/8/1950
    2. octroi d’AMM 11/2/1974
    3. publication JO de l’AMM 20/2/1976
    4. validation de l’AMM 28/1/1991
    5. arrêt de commercialisation 26/6/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 305182-5

    1
    boîte(s)
    100
    unité(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/12/1960
    2. inscription SS 16/12/1960
    3. radiation SS 2/8/1991
    4. arrêt de commercialisation 26/6/1992


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIARYTHMIQUE CLASSE IA (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01B-A01.
      L’hydroquinidine possède des propriétés très voisines de celle de la quinidine, prototype des antiarythmiques de classe i ( sous classe ia ) dit aussi stabilisant de membrane.Sa propriété principale est de déprimer le courant entrant dépolarisant porte par les ions sodium.
      – Diminution de l’automaticité ( normale et anormale ) .
      – Diminution de la vitesse de conduction dans les oreillettes, le système de his purkinje, les ventricules ( effet dromotrope négatif ) .
      – Diminution de l’excitabilité.
      – La quinidine ralentit la repolarisation, ce qui entraîne un allongement des périodes réfractaires effectives auriculaires, du système de his purkinge et ventriculaires.
      – Dépression de la contractilité ( effet inotrope négatif ) .
      – La quinidine possède des propriétés anticholinergiques pouvant entraîner une accélération de la conduction dans la jonction auriculoventriculaire.
      – Elle est vasodilatatrice artérielle, ce qui en l’absence de mécanismes compensateurs peut entraîner une hypotension artérielle.


    1. – Maintien du rythme sinusal :
      Après régularisation d’une fibrillation auriculaire, d’un flutter, de tachysystolie auriculaire.
      – Tachycardies paroxystiques supraventriculaires :
      traitement préventif.
      – Extrasystoles auriculaires et ventriculaires.

    1. TROUBLE DIGESTIF (FREQUENT)
    2. DIARRHEE (FREQUENT)
    3. NAUSEE (FREQUENT)
    4. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    5. CINCHONISME
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE

      Ces risques peuvent survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.

    6. VERTIGE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    7. DIPLOPIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    8. PHOTOPHOBIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    9. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    10. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    11. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
    12. PURPURA THROMBOPENIQUE
    13. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    14. HYPOTENSION ARTERIELLE
    15. BLOC INTRAVENTRICULAIRE
    16. ARYTHMIE
      Comme tous les antiarythmiques ( et tout particulièrement ceux de la classe i ) la quinidine possède un pouvoir arythmogène potentiel.
    17. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
    18. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
      Paroxystique.
      Observée plus fréquemment en cas d’hypokaliémie et d’association avec d’autres antiarythmiques.
    19. FIBRILLATION VENTRICULAIRE
      Grave, par arrêt cardiocirculatoire.
    20. TORSADE DE POINTES
      Grave, par arrêt cardiocirculatoire.
    21. SYNCOPE
      Grave, par arrêt cardiocirculatoire.
    22. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE

    1. MISE EN GARDE
      Hypersensibilité / idiosyncrasie :

      L’éventualité d’accidents gravissimes en cas d’hypersensibilité ( en particulier arrêt cardiocirculatoire inopiné ) conduit à tester la sensibilité des patients avant la mise en route d’un traitement par la quinidine.

      Une prise test est administrée :

      – si les premières heures apparaissent une hypotension, une éruption cutanée, un épisode fébrile, une crise d’asthme et/ou si l’intervalle qt s’allonge de 0,04 secondes ou plus, ou si le qrs s’élargit de plus de 25% ou qu’apparaissent des extrasystoles nombreuses et/ou polymorphes, l’hypersensibilité est vraisemblable et le traitement doit être suspendu.

      – par contre si les modifications électrocardiographiques ne se produisent qu’après 48 heures ( et en l’absence des autres signes décrits ci dessus ) il suffira de diminuer les doses.

      – la quinidine pouvant entraîner des torsades de pointes, il est nécessaire de surveiller la kaliémie ( l’hypokaliémie favorise ce trouble du rythme ventriculaire grave responsable de syncopes et de mort subite ) par des ecg réguliers,surtout en début de traitement, les modifications de la durée de l’intervalle qt.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      La quinidine ne doit pas être prescrite avant contrôle de l’insuffisance cardiaque. En cas d’administration de salidiurétiques, on doit s’assurer de l’absence d’hypokaliémie ou la corriger.

      Les posologies de quinidine doivent être progressivement augmentées sous contrôle étroit.

      La quinidine pouvant accroître les taux plasmatiques de digoxine des adaptations posologiques peuvent être nécessaires.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      La surveillance électrolytique doit être renforcée ( l’hypokaliémie majore les effets de la quinidine ) . La posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques.
    4. GROSSESSE
      En l’absence d’études animales et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu ; néanmoins à ce jour aucun retentissement n’a été observé chez le nouveau né de mère traitée par la quinidine.

    1. HYPERSENSIBILITE A LA QUINIDINE
      Contre-indication absolue.
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      Non appareillé. Contre-indication absolue.
    3. TROUBLES DE L’AUTOMATISME SINUSAL
      Contre-indication absolue.
    4. TROUBLES DU RYTHME D’ORIGINE DIGITALIQUE
      ( intoxication digitalique ) . Contre-indication absolue.
    5. TORSADE DE POINTE
      Contre-indication absolue.
    6. QT LONG
      Contre-indication absolue.
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Contre-indication relative.
    8. BLOC DE BRANCHE COMPLET
      Contre-indication relative.
    9. TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE
      Contre-indication relative.
    10. MYASTHENIE
      Contre-indication relative.

    Traitement

    Les symptômes de surdosage s’observant pour des doses massives (égales ou supérieures à 4 grammes de quinidine base) sont les suivants : troubles digestifs, neurosensoriels (visuels, auditifs) , agitation, troubles respiratoires (apnée) ,
    hypotension.
    Les signes ecg vont d’un aspect de bloc de branche ou de bi-bloc ; qrs élargi à des troubles rythmiques ventriculaires majeurs : tachycardie ventriculaire, torsades de pointes, fibrillation ventriculaire.
    Conduite d’urgence :
    hospitalisation en milieu spécialisé, lavage gastrique, entraînement électro-systolique, correction d’éventuels troubles hydroélectrolytiques.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * Adulte :
    – prévention des troubles du rythme supraventriculaire :
    Au début, quatre à six comprimés par jour en quatre à six prises régulièrement réparties dans la journée, pendant deux à trois jours.
    Puis cette posologie peut être
    réduite progressivement à trois à quatre comprimés par jour en trois à quatre prises et maintenue quotidiennement tant qu’il n’y a pas récidive.
    En cas de menace de réapparition du trouble, la posologie peut être provisoirement augmentée.
    En cas de
    manifestations d’intolérance, l’association avec un autre antiarythmique ( béta bloquant par exemple ) permet de réduire la posologie à une dose mieux tolérée.
    – prévention des troubles du rythme ventriculaire :
    Trois à quatre comprimés par jour
    répartis dans la journée.
    Cette posologie peut être augmentée à six à huit comprimés par jour.
    L’hydroquinidine peut être administrée à la femme enceinte aux mêmes doses.
    * Enfants de trente mois à quinze ans :
    Un tiers à un demi comprimé toutes les
    trois heures jusqu’à réduction du trouble du rythme.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    En cas de manifestations d’intolérance, l’association avec un autre antiarythmique (bétabloqueur, par exemple) permet de réduire la posologie à une dose mieux
    tolérée.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    L’hydroquinidine peut être administrée à la femme enceinte aux mêmes doses.


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