ROCEPHINE 1 g/3.5 ml poudre et solvant pour solution injectable (IM)

ROCEPHINE 1 g/3.5 ml poudre et solvant pour solution injectable (IM)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/5/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – RO 13-9904
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte, enfant et nourrisson
Etat : commercialisé
Laboratoire : PRODUITS ROCHEProduit(s) : ROCEPHINE
Evénements :
- octroi d’AMM 2/3/1984
- publication JO de l’AMM 14/11/1984
- mise sur le marché 15/2/1985
- rectificatif d’AMM 10/4/2000
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 326752-5
1
ampoule(s) de solvant
3.50
ml
verre
1
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- agrément collectivités 23/6/1987
- inscription SS 11/11/1988
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 6
heure(s)
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 64.94 F
Prix public TTC : 65.50 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 554627-0
10
ampoule(s) de solvant
3.50
ml
verre
10
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- agrément collectivités 9/12/1987
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 6
heure(s)
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE- CEFTRIAXONE 1 g
Sous forme de sel disodique de ceftriaxone.
- LIDOCAINE CHLORHYDRATE excipient du solvant
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
Propriétés Thérapeutiques
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01D-A13.
La Ceftriaxone est une céphalosporine semi-synthétique à très large spectre d’action et résistante aux bêta-lactamases.
Spectre antibactérien :
1 / Espèces habituellement sensibles : (CMI < ou = 4 mg/l) :
Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
Escherichia coli, Salmonella, Shigella, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Providencia, Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, Morganella morganii, streptocoques, Streptococcus pneumoniae pénicilline-sensible, staphylocoques méticilline-sensibles, Haemophilus influenzae, Neisseria, Moraxella catarrhalis, Peptostreptococcus, Clostridium perfringens, Borrelia burgdorferi.
2 / Espèces résistantes : (CMI > 32 mg/l) :
Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
Entérocoques, Listeria, staphylocoques méticilline-résistants, Pseudomonas aeruginosa, Pseudomonas cepacia, Xanthomonas maltophilia, Acinetobacter baumanii, Clostridium difficile, bactéries anaérobies à Gram négatif.
3 / Espèces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
Enterobacter, Citrobacter freundii, Serratia, Yersinia, Klebsiella pneumoniae, Streptococcus pneumoniae de sensibilité diminuée ou résistant à la pénicilline.
NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
En france, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 50 %.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
– Distribution :
Après perfusion intraveineuse de 30 minutes d’une dose unique de 1 g, la concentration plasmatique maximale est en moyenne de 168 mg/l. Après administration IM de la même dose, la concentration maximale est atteinte en 2 à 3 h et est approximativement de 80 mg/l.
Les voies IM et IV sont bioéquivalentes (aires sous la courbe similaires). La ceftriaxone administrée par voie intramusculaire a donc une biodisponibilité absolue voisine de 100 %.
Le volume de distribution de la ceftriaxone est compris entre 7 et 12 litres. La diffusion de la ceftriaxone est bonne dans le liquide interstitiel, les tissus et les liquides organiques (notamment le LCR, la bile, l’os, les sécrétions bronchiques, les foyers infectieux de la sphère ORL).
– Liaison aux protéines :
La liaison de la ceftriaxone aux protéines plasmatiques (albumine) est réversible et saturable. Elle varie de 80 à 95 % dans la gamme des concentrations thérapeutiques. Du fait d’un plus faible taux d’albumine, la proportion de ceftriaxone libre dans le liquide interstitiel est donc plus élevée que dans le plasma.
– Biotransformation :
La ceftriaxone est très faiblement métabolisée. Seule la flore intestinale la transforme en métabolites inactifs.
– Elimination :
. L’élimination de la ceftriaxone se fait par voie urinaire et biliaire.
. La clairance plasmatique totale est comprise entre 10 et 22 ml/min.
. La clairance rénale est comprise entre 5 et 12 ml/min.
. 50 à 60 % de la ceftriaxone sont excrétés sous forme inchangée dans l’urine alors que 40 à 50 % sont éliminés dans la bile.
. La demi-vie d’élimination chez l’adulte est d’environ 8 heures.
– Conditions cliniques particulières :
Chez le nouveau-né, la quantité de ceftriaxone retrouvée dans l’urine correspond à environ 70 % de la dose administrée.
. Chez le nouveau-né de moins de 8 jours, la demi-vie d’élimination moyenne est généralement 2 à 3 fois supérieure à celle trouvée chez le jeune adulte ; chez le nourrisson de 3 à 12 mois, elle est raccourcie.
. Chez l’enfant et le nourrisson, après injection IM unique de 50 mg/kg, la concentration plasmatique totale en ceftriaxone est maximale après 5,4 heures (192 mg/l + ou -135).
. Chez l’enfant et le nourrisson, après injection IM, la diffusion dans l’oreille moyenne est bonne avec des taux supérieurs à la CMI des principales bactéries responsables d’otite moyenne aiguë, pendant au moins 48 heures. Après une injection unique de 50 mg/kg, la concentration totale en ceftriaxone dans le liquide d’oreille moyenne est d’environ 5 mg/l à 1,5 heure, de 33 mg/l + ou -20 à la 15 e heure ; elle se maintient en plateau à la 24 e heure (35 mg/l + ou -12) et est encore de 19 mg/l + ou – 7 après 48 heures.
. Chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n’est que peu modifiée et la demi-vie d’élimination n’est que légèrement augmentée.
Si seule la fonction rénale est touchée, l’élimination biliaire de la ceftriaxone est augmentée ; si seule la fonction hépatique est touchée, l’élimination rénale est augmentée.
Indications Thérapeutiques
- ***
* En pratique hospitalière :
– Infections sévères dues aux germes sensibles à la ceftriaxone, y compris les méningites, à l’exclusion de celles à listeria monocytogenes,
– Maladie de Lyme disséminée lors de :
. la phase précoce avec méningite (stade secondaire),
. la phase tardive avec manifestations systémiques neurologiques et articulaires (stade tertiaire).
– Prophylaxie des infections post-opératoires pour les résections transuréthrales de prostate.
* En pratique de ville :
Les indications sont limitées :
– à la poursuite de traitements débutés à l’hôpital,
– aux infections respiratoires basses, dans les formes sévères, en particulier chez les sujets à risques (veillard, alcoolique, immunodéprimé, tabagique et insuffisant respiratoire…) notamment :
. pour les pneumopathies bactériennes (pneumocoque, présumées à bacilles Gram négatif),
. pour les poussées aiguës de bronchite chronique, généralement en deuxième intention.
– aux infections urinaires sévères et/ou à germes résistants :
. pyélonéphrites aiguës,
. infections urinaires basses associées à un syndrome septique,
. poussées aiguës de prostatites chroniques.
Il est nécessaire que le diagnostic soit porté avec certitude et de s’assurer de l’absence de nécessité d’un traitement chirurgical.
– à certaines otites moyennes aiguës de l’enfant et du nourrisson, en cas d’échec ou d’impossibilité d’assurer un traitement adapté par voie orale, c’est-à-dire :
. en cas d’échec d’un traitement conventionnel probabiliste préalable de 72 heures, défini par la persistance, la réapparition ou l’aggravation de la symptomatologie ou encore l’apparition d’une otorrhée ; cette situation nécessite une documentation bactériologique par paracentèse ou prélèvement de l’otorrhée ;
ou
. exceptionnellement, chez le nourrisson de moins de 30 mois, le traitement de l’otite moyenne aiguë par la ceftriaxone est envisageable en première intention en alternative aux traitements oraux, en cas d’impossibilité d’assurer un traitement adapté par voie orale, tout particulièrement en cas d’otite moyenne aiguë suspectée d’être due au pneumocoque dans les régions à forte prévalence de résistance du pneumocoque à la pénicilline.
– à l’antibiothérapie d’urgence avant hospitalisation en cas de suspicion clinique de purpura fulminans, c’est à dire devant un état fébrile associé à un purpura comportant au moins un élémént nécrotique ou ecchymotique, et ce quelque soit l’état hémodynamique du patient. - INFECTION SEVERE A GERMES SENSIBLES
- MALADIE DE LYME
- INFECTION CHIRURGICALE(PREVENTION)
- PNEUMONIE BACTERIENNE
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
- PYELONEPHRITE
- INFECTION URINAIRE
- PROSTATITE
- OTITE MOYENNE
Effets secondaires
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
- URTICAIRE
- ERYTHEME POLYMORPHE
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
- SYNDROME DE LYELL
- FIEVRE
Manifestation générale d’hypersensibilité. - REACTION ANAPHYLACTIQUE
- STOMATITE
- DIARRHEE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (RARE)
- LITHIASE BILIAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTManifestations hépatobiliaires : des cas d’images échographiques de sédimentations vésiculaires (précipitations de sels de calcium de ceftriaxone dans la vésicule biliaire) ont été signalés, particulièrement chez l’enfant. Elles s’associent ou non à une symptomatologie clinique. Le traitement doit être interrompu afin de permettre la régression des signes.
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
- PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
Exceptionnellement des cas de pancréatites ont été rapportés ; l’arrêt du traitement entraîne la régression des signes. - EOSINOPHILIE
Modérée. - LEUCOPENIE
- NEUTROPENIE
- THROMBOPENIE
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
- AGRANULOCYTOSE
Cas isolés. - TROUBLE DE LA COAGULATION (TRES RARE)
- TROUBLE RENAL
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION AUX AMINOSIDES
ASSOCIATION AUX DIURETIQUESDes altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques.
- OLIGURIE (RARE)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION)
- LITHIASE URINAIRE (EXCEPTIONNEL)
D’exceptionnels cas de précipitations rénales ont été rapportés, principalement chez les enfants de plus de 3 ans, traités par de fortes doses journalières (par exemple > ou = 80 mg/kg/jour), ou recevant des doses totales supérieures à 10 g et présentant d’autres facteurs de risque (par exemple, restriction hydrique, alitement…). Cet effet peut être symptomatique ou asymptomatique, peut entraîner une insuffisance rénale, et est réversible à l’arrêt du traitement. - CEPHALEE (TRES RARE)
- VERTIGE (TRES RARE)
- ENCEPHALOPATHIE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
INSUFFISANCE RENALEL’administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l’insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
- VEINITE
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION INTRA-VEINEUSE
Précautions d’emploi
- REACTION ALLERGIQUE
La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
– l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration ;
– l’emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible ;
– les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales. - DOULEUR ABDOMINALE
En cas de douleur de l’hypochondre droit, il est souhaitable de pratiquer une échographie à la recherche d’un précipité biliaire. - HYPERBILIRUBINEMIE
Des études ont montré que la ceftriaxone, comme les autres céphalosporines, pouvait déplacer la bilirubine de l’albumine sérique.
Ainsi, la prudence est de rigueur lorsqu’il s’agit de traiter par ceftriaxone des nouveau-nés présentant une hyperbilirubinémie. - NOUVEAU-NE
La ceftriaxone ne doit pas être utilisée chez le nouveau-né (en particulier prématuré) ayant un risque de développer une encéphalopathie à la bilirubine. - SURVEILLANCE DE LA FORMULE SANGUINE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEEn cas de traitement prolongé, des contrôles réguliers de la formule sanguine s’imposent.
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
En cas d’insuffisance rénale sévère ou d’insuffisances associées rénale et hépatique, la posologie devra être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
La ceftriaxone ne doit pas être mélangée à des solutions contenant du calcium. Lorsque des solutions de calcium sont administrées, il est recommandé de perfuser la ceftriaxone sur une voie séparée et dans une période de temps pendant laquelle n’est pas perfusé le calcium même si les voies d’abord sont différentes. - VOIE INTRAVEINEUSE
Cette présentatiojn contient dans son solvant de la lidocaïne et ne doit pas être injectée par voie intraveineuse. - SPORTIFS
Cette présentatiojn contient dans son solvant de la lidocaïne, qui peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - REGIME HYPOSODE
Ce médicament contient 83 mg de sodium par flacon de 1 g : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict. - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l’utilisation de la ceftriaxone au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l’utilisation de la ceftriaxone ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. - ALLAITEMENT
Le passage dans le lait maternel est faible (<5 %), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.
Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d’éruption cutanée.
Contre-Indications
- HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
- ALLERGIE A LA LIDOCAINE
- HYPERSENSIBILITE AUX ANESTHESIQUES LOCAUX
De type amide, en raison de la présence de lidocaïne. - PORPHYRIE
En raison de la présence de lidocaïne. - BLOC AURICULOVENTRICULAIRE NON APPAREILLE
En raison de la présence de lidocaïne. - CHOC CARDIOGENIQUE
En raison de la présence de lidocaïne.
Examen Perturbe
- TEST DE COOMBS
Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. - GALACTOSEMIE
Des résultats faussement positifs de la galactosémie peuvent être obtenus avec la ceftriaxone. - GLUCOSE URINAIRE
Les méthodes non enzymatiques de dosage du glucose dans l’urine peuvent aussi donner des résultats faussement positifs.
C’est pourquoi, il est nécessaire d’utiliser des méthodes enzymatiques pour le dosage du glucose dans l’urine au cours du traitement par la ceftriaxone.
Surdosage
Traitement
La ceftriaxone est faiblement dialysable. Le traitement d’un surdosage doit être symptomatique.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – SOUS-CUTANEE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Adultes : 1 g par jour en une seule injection pouvant être porté à 2 g par jour en une seule injection, selon la sévérité de l’infection et le poids du patient.
. Maladie de Lyme : 2 g par jour en une seule injection.
La durée de
traitement est habituellement de 14 jours, pouvant être portée à 21 dans les formes sévères ou tardives.
. Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :
L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période
peropératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
Injection intramusculaire d’1 g en dose unique à l’induction anesthésique.
. Suspicion clinique de purpura fulminans :
Première dose à administrer par voie intramusculaire : 1 à 2 g.
–
Enfants et nourrissons :
50 mg/kg/jour en une seule injection.
. Maladie de Lyme : 50 à 100 mg/kg/j en une seule injection.
La durée du traitement est habituellement de 14 jours, pouvant être portée à 21 jours dans les formes sévères ou tardives.
.
Dans les cas de méningites, la posologie peut varier de 50 à c100 mg/kg/jour en une seule injection ; la posologie de 100 mg/kg n’étant justifiée que comme traitement d’attaque.
. Otites moyennes aiguës :
en cas d’échec thérapeutique : 50 mg/kg/jour
pendant trois jours ;
en alternative aux traitements oraux : 50 mg/kg en une injection unique.
. Suspicion clinique de purpura fulminans :
Première dose à administrer par voie intramusculaire : 50 à 100 mg/kg sans dépasser 1 g.
– Patients âgés :
Il n’y
a pas lieu de modifier les posologies recommandées pour l’adulte.
.
.
Mode d’Emploi :
– Voie IM : il est recommandé de ne pas injecter plus de 1 g du même côté. Il est nécessaire de pratiquer l’injection IM dans la face antéro-latérale de la cuisse du
nourrisson
– Voie SC : la voie sous cutanée est possible.
Cette solution contenant de la lidocaïne ne doit jamais être administrée par voie intraveineuse.
* Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 30 degrés
C.
La solution doit être utilisée dès sa reconstitution. Toutefois, elle peut être conservée pendant six heures à température ambiante.
La couleur de la solution reconstituée peut varier du jaune pâle au jaune ambré dans les conditions de conservation
ci-dessus précisées.
.
Incompatibilité Physico-chimique :
Des précipitations ont été observées avec des solutions contenant du calcium.
Rocéphine ne doit pas être mélangée à des solutions contenant du calcium notamment la solution de Hartmann ou la
solution de Ringer.
La ceftriaxone sodique est incompatible avec l’amsacrine, la vancomycine, le fluconazole et les aminosides.