ORTENAL comprimés (arrêt de commercialisation)

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ORTENAL comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : ORTENAL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/6/1945
    2. octroi d’AMM 9/1/1974
    3. publication JO de l’AMM 18/2/1976
    4. validation de l’AMM 27/9/1990
    5. arrêt de commercialisation 8/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 307629-7

    1
    boîte(s)
    20
    unité(s)
    jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/12/1960
    2. inscription SS 28/12/1961
    3. inscription liste sub. vénéneuses 13/5/1971


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (BARBITURIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-A02.
      Association de phénobarbital et d’amphétamine :
      Le phénobarbital est un anticonvulsivant sédatif et hypnotique.
      L’amphétamine, sympathomimétique, est destinée à corriger les effets dépresseurs du phénobarbital.
      Cette association est à réserver aux malades se plaignant de l’action dépressive du phénobarbital seul.


    1. – Epilepsie :
      Crises d’épilepsie à l’exception du petit mal ; cependant dans le petit mal, il peut être prescrit en association avec le médicament spécifique.

    1. REACTION CUTANEE
      Eruptions maculo-papulaires scarlatiniformes, chez 1 à 3% des sujets, plus fréquentes chez l’adolescent que chez l’adulte.
    2. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE
      par carence en acide folique
    3. DOULEUR ARTICULAIRE
      syndrome épaule main ou ` rhumatisme gardénalique `.
    4. TROUBLE PSYCHIQUE
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
    6. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    7. DEPENDANCE
      La prise prolongée de phénobarbital ( 100 mg/jour pendant 3 mois ) peut entraîner l’apparition d’un syndrome de dépendance.

    1. MISE EN GARDE
      Eviter l’arrêt brutal du traitement : à doses antiépileptiques efficaces, possibilité de crises convulsives et d’état de mal, surtout en cas d’éthylisme surajouté.
    2. GROSSESSE
      1- Risque lié aux antiépileptiques :

      Tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3% environ) de la population générale, bien qu’on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement établie.

      Les malformations le plus souvent rencontrées sont les fentes labiales et les malformations cardio-vasculaires.

      L’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner pour la mère une aggravation de la maladie préjudiciable au foetus. 2- Risque lié à l’ortenal :

      . chez l’animal : l’expérimentation du phénobarbital e du sulfate d’amphétamine mettent en évidence un effet tératogène.

      . dans l’espèce humaine : lors d’exposition au premier trimestre :

      Pour le phénobarbital les résultats des différentes études sont contradictoires. Cependant le risque tératogène lors d’une exposition au premier trimestre, s’il existe apparait très faible.

      Pour l’amphétamine un effet tératogène a été évoqué à l’occasion de quelques études rétrospectives mais non confirmé par des études prospectives ultérieures. 3- Compte tenu de ces données :

      . chez une femme en âge de procréer et à fortiori chez une femme désirant une grossesse, il est souhaitable chaque fois que possible de remplacer l’Ortenal par le phénobarbital seul.

      . si une grossesse est envisagée c’est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement.

      . pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par le phénobarbital ne doit pas être interrompu.
    3. ALLAITEMENT
      L’allaitement est déconseillé car, possibilité d’une mauvaise courbe pondérale, de sédation et de difficulté de succion dans la période immédiatement néo-natale.

      On ne dispose actuellement d’aucune donnée sur le passage dans le lait de l’amphétamine.
    4. NOUVEAU-NE
      Les antiépileptiques, particulièrement le phénobarbital, ont pu provoquer :

      . parfois un syndrome hémorragique dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine k1 ( 10 à 20 mg par 24 heures ) chez la mère dans le mois précédant l’accouchement, et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né (1 à 10 mg en une injection iv ) semblent efficaces.

      . rarement un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace) , des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      diminuer la posologie
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Surveillance biologique car risque d’encéphalopathie hépatique.

      Diminuer la posologie.
    7. SUJET AGE
      diminuer eventuellement la posologie.
    8. ETHYLISME
      dimunuer eventuellement la posologie chez les sujets ethyliques.
    9. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’absorption de boissons alcoolisées est formellement déconseillée pendant le traitement ( potentialisation réciproque ).
    10. ENFANT
      Chez l’enfant soumis au traitement par le phénobarbital au long cours adjonction d’un traitement prophylactique du rachitisme : vitamine d2 (1200 à 2000 ui/jour) ou 25 oh vitamine d3.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    2. PORPHYRIE
    3. HYPERSENSIBILITE AUX BARBITURIQUES
      antécédents.
    4. ALLERGIE A LA TARTRAZINE
      antécédents.
    5. HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
      antécédents.

    Traitement

    Dans l’heure suivant une prise massive, surviennent : nausées, vomissements, céphalées, obnubilation, confusion mentale voire coma accompagné d’un syndrome neurovégétatif caractéristique ( bradypnée irrégulière,encombrement trachéobronchique, hypotension
    artérielle ).
    Traitement : diurèse forcée, alcalinisation, assistance respiratoire, apport potassique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adulte : en fonction de la dose de phénobarbital sur la base de deux à trois milligrammes par kilogramme par jour chez l’adulte soit un à trois comprimés par jour.
    – Trois à quatre milligrammes par kilogramme par jour chez l’enfant
    de plus de sept ans.
    .
    Mode d’Emploi :
    Une prise par jour. La pleine efficacité ne sera jugée qu’après l’état d’équilibre (quinze à vingt jours). Il en sera de même pour toute modification de la posologie.
    Cependant lorsque la clinique le justifie en
    raison d’inefficacité ou d’intolérance (en particulier : sédation excessive) il est utile de contrôler la barbitémie. Les concentrations associées à une bonne efficacité sont de l’ordre de soixante cinq à cent huit millimoles par litre (quinze à vingt
    cinq milligrammes par litre).
    Le prélèvement s’effectue généralement le matin.


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