TIAPRIDE PAN PHARMA 100 mg/2 ml solution injectable (Hôp)

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TIAPRIDE PAN PHARMA 100 mg/2 ml solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PANPHARMA

    Produit(s) : TIAPRIDE PAN PHARMA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/9/1988
    2. publication JO de l’AMM 16/12/1988
    3. mise sur le marché 15/9/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556781-7

    100
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/5/1989


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 163 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (BENZAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-L03.
      De la classe des benzamides.


    1. – algies intenses et rebelles,
      – états d’agressivité et d’agitation, notamment chez le sujet éthylique ou âgé.

    1. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
      Suspendre impérativement le traitement.
    2. FIEVRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      – suspendre le traitement.
      – peut être l’un des éléments du syndrome malin (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec les neuroleptiques.

    3. SEDATION
    4. SOMNOLENCE
    5. DYSKINESIE PRECOCE
      Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    6. TORTICOLIS SPASMODIQUE
      Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    7. CRISE OCULOGYRE
      Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    8. TRISMUS
      Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    9. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Cède partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
    10. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE

      Peut être observée comme avec tous les neuroleptiques. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

    11. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    12. IMPUISSANCE
    13. FRIGIDITE
    14. AMENORRHEE
    15. GALACTORRHEE
    16. GYNECOMASTIE
    17. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
    18. POIDS(AUGMENTATION)
      Peut être importante.

    1. ***
      En cas d’hyperthermie, il est impératif de suspendre le traitement.

      Cette hyperthermie peut, en effet, être l’un des éléments du syndrome malin (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec les neuroleptiques. Cette précaution doit surtout être observée lorsque le produit est employé à fortes doses (traitement de l’éthylisme).
    2. CONDUCTEURS DE VEHICULES
    3. UTILISATEUR DE MACHINE
    4. EPILEPSIE
      Surveillance renforcée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    5. SUJET AGE
      en raison de leur importante sensibilité (sédation, hypotension).
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      risque de surdosage.
    8. MALADIE DE PARKINSON
      Tiapride n’est pas indiqué chez le parkinsonien si ce n’est pour corriger certains troubles de la dopathérapie, selon une posologie précise.
    9. GROSSESSE
      Chez l’animal, les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      Dans l’espèce humaine : en l’absence de données cliniques, le risque n’est pas connu. Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.

      Chez les nouveau-nés de mère traitée au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, ont rarement été décrits des syndromes extra-pyramidaux.

      En conséquence, il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescriptions pendant la grossesse. Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens en raison des propriétés atropiniques de ces derniers. Il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques (et digestives en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens) du nouveau-né.
    10. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Traitement

    Syndrome parkinsonien gravissisme, coma.
    Traitement symptomatique en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – algies rebelles : en général deux cents à quatre cents milligrammes par jour.
    – états d’agitation et d’agressivité: en général deux cents à trois cents milligrammes par jour pendant un à deux mois, ce traitement pouvant être
    renouvelé chez certains malades.
    – delirium et pré-delirium : quatre cents à mille deux cents milligrammes par jour, soit quatre à douze ampoules par voie IM ou IV réparties en injections toutes les quatre à six heures. Cette posologie peut être
    augmentée jusqu’à mille huit cents milligrammes par jour.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Une perfusion intraveineuse doit pouvoir être installée rapidement au cas ou un remplissage vasculaire est nécessaire (hypovolémie).
    Le malade doit pouvoir être mobilisé
    rapidement et pouvoir être placé en décubitus dorsal dans l’éventualité d’une hypotension artérielle.
    Les changements de position du patient doivent être effectuées avec précaution en raison du risque d’hypotension orthostatique.


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