HYGROTON RESERPINE comprimés (arrêt de commercialisation)

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HYGROTON RESERPINE comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/3/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : HYGROTON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/9/1965
    2. octroi d’AMM 14/4/1975
    3. publication JO de l’AMM 13/5/1976
    4. validation de l’AMM 17/11/1988
    5. arrêt de commercialisation 1/12/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 305203-2

    1
    boîte(s)
    30
    unité(s)

    Evénements :

    1. inscription SS 31/3/1965
    2. arrêt de commercialisation 1/12/1991
    3. radiation SS 30/1/1993
    4. radiation collectivités 30/1/1993


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    EVITER L’HUMIDITE
    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste II

    Prix public TTC : 12 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHYPERTENSEUR (RESERPINIQUE) ASSOCIE A DIURETIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C02L-A01.
      Associant la réserpine et un salidiurétique, la chlortalidone.


    1. Hypertension artérielle.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets secondaires sont essentiellement dus à la chlortalidone . Certains sont dus à la réserpine (troubles neuro-psychiques).
    2. TROUBLE DIGESTIF
    3. SIALORRHEE
    4. HYPERSECRETION GASTRIQUE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. ANOREXIE
    8. DIARRHEE
    9. CONGESTION NASALE
    10. SOMNOLENCE
    11. ASTHENIE
    12. CAUCHEMAR
    13. ANXIETE PARADOXALE
    14. DEPRESSION
    15. LIBIDO(DIMINUTION)
    16. IMPUISSANCE
    17. TROUBLE DE L’EJACULATION
      Anéjaculation
      Effet lié à la réserpine
    18. FLOU VISUEL
    19. DESHYDRATATION
      Avec hypovolémie.
      Justifiant l’arrêt du médicament ou la réduction de la posologie.
    20. NATREMIE(DIMINUTION)
      Justifiant l’arrêt du médicament ou la réduction de la posologie.
    21. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Justifiant l’arrêt du médicament ou la réduction de la posologie.
    22. URICEMIE(AUGMENTATION)
    23. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
    24. DEPLETION POTASSIQUE
      Avec hypokaliémie et alcalose métabolique. Le risque peut être particulièrement grave chez les insuffisants cardiaques traités par les digitaliques, et peut, d’autre part, entraîner des troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointe (pouvant être mortelles), surtout lorsqu’il y a association avec des antiarythmiques du groupe de la quinidine.
    25. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      en cas d’insuffisance hépatique.
    26. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      essentiellement dermatologiques.
    27. FORMULE SANGUINE(ANOMALIE) (EXCEPTIONNEL)
    28. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    29. CALCEMIE(AUGMENTATION)

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Les diurétiques thiazidiques peuvent induire une encéphalopathie hépatique. En cas de survenue d’une telle encéphalopathie, le diurétique doit immédiatement être interrompu.
    2. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
    3. ANTECEDENTS DIGESTIFS
      Précaution liée à la réserpine :

      prescrire avec prudence aux patients ayant des antécédents d’ulcère gastroduodénal, de colite ulcéreuse ou d’autres troubles gastro-intestinaux, car la réserpine et les substances voisines augmentent la motilité et les sécrétions gastro-intestinales.
    4. ETAT PSYCHOTIQUE
      Précaution liée à la réserpine :

      surveiller l’état psychologique, surtout en début de traitement.
    5. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Précaution liée à la réserpine :

      le traitement sera suspendu deux à trois semaines avant une intervention chirurgicale.
    6. EQUILIBRE HYDROELECTROLYTIQUE
      Précaution liée à la chlortalidone :

      en début de traitement, vérifier la natrémie et la kaliémie ; en cours de traitement, surveiller notamment la kaliémie chez les sujets traités par les digitaliques, les antiarythmiques (quinidine), les corticoïdes ou les laxatifs.

      En cas d’hypokaliémie en cours de traitement,un apport complémentaire de potassium ou l’association à un diurétique épargnant du potassium peut être justifié.
    7. CIRRHOSE
      precaution liee a la chlortalidone:surveiller la kaliemie en cours de traitement, la natremie et la fonction renale.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Précaution liée à la chlortalidone :

      les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficace que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininemie plasmatique inférieure à 25 mg/l soit 220 micromoles/l).
    9. DIABETE
      Précaution liée à la chlortalidone :

      contrôler rigoureusement la glycémie, notamment en présence d’hypokaliémie.
    10. GOUTTE
      Précaution liée à la chlortalidone :

      la tendance aux accès peut être augmentée. Posologie prudente.
    11. HYPERURICEMIE
      Précaution liée à la chlortalidone :

      la tendance aux accès peut être augmentée. Posologie prudente.

    1. ***
      Les contre-indications sont les mêmes que celles des deux composants utilisés seuls :
    2. HYPERSENSIBILITE AUX ALCALOIDES DU RAUWOLFIA
    3. ETAT DEPRESSIF
    4. TENDANCE SUICIDAIRE
    5. SISMOTHERAPIE
    6. ASSOCIATION AUX IMAO
    7. ASSOCIATION A LA LEVODOPA
    8. ALLAITEMENT
    9. GROSSESSE
      en raison de la mise en évidence d’un effet tératogène chez l’animal et de toxicité foetale dans l’espèce humaine.
    10. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    11. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    12. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    13. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
    14. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      contre-indications relatives.
      Associations déconseillées : acide tiénilique, lithium,f enoxedil, lidoflazine, prénylamine,vincamine.

    Traitement

    Lié à la chlortalidone :
    hyponatrémie, hypokaliémie, pancréatite aiguë, neutropénie.
    Lié à la réserpine :
    en cas d’intoxication aiguë, le tableau clinique est dominé par les effets parasympathomimétiques de la réserpine (dépression respiratoire ;
    troubles du rythme cardiaque avec bradycardie, hypotension,troubles neuromusculaires, fatigue, céphalées, léthargie, état confusionnel, agitation, dépression, tremblements, états voisins d’un syndrome parkinsonien, myosis, hypothermie, convulsions
    surtout chez l’enfant, troubles de la conscience à des degrés variables, pouvant aller jusqu’à des états comateux, manifestations cutanées, rougeur, oedème de la muqueuse nasale, chemosis, troubles gastro-intestinaux, nausées, vomissements, augmentation
    de la sécrétion salivaire et gastrique, réactivation d’ulcère possible, diarrhée, augmentation du péristaltisme).
    L’ingestion simultanée d’alcool, d’antihistaminiques, d’antihypertenseurs, de barbituriques, de béta-bloquants, de quinidine, de curare, de
    digitaliques(hypokaliémie), de corticostéroïdes, de narcotiques, de phénothiazines, de phénylamine ou d’antidépresseurs tricycliques peut accentuer et/ou modifier la symptomatologie.
    Conduite à tenir : élimination rapide du ou des produits ingérés.
    Hospitalisation d’urgence dans un centre privilégié.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Un demi comprimé par jour.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Avaler les comprimés avec un verre d’eau.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    chimiques ou physiques :
    – dans les conditions d’hydrolyse (ébullition en présence d’acide ou d’alcali),
    il peut y avoir formation d’acide chlortalidonique en traces
    – en solution dans les alcools (mathanol, éthanol, ainsi que des mélanges d’alcool et d’eau), la substance active d’Hygroton donne facilement naissance par chauffage à l’éther correspondant.

    l’ester est hydrolysé en présence de bases ou d’acides comme catalyseurs. En solution fortement acide ou sous l’influence de la chaleur et de la lumière, la réserpine est épimérisée en isoréserpine-3. En outre, la réserpine s’oxyde sous l’effet de la
    lumière et de l’oxygène, ou d’un acide et de certains ions métalliques (cu,mn,fe,al).


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