THIOPECTOL ADULTE sirop

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THIOPECTOL ADULTE sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/6/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GIFRER & BARBEZAT

    Produit(s) : THIOPECTOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/9/1965
    2. publication JO de l’AMM 22/2/1966
    3. mise sur le marché 3/8/1967
    4. validation de l’AMM 3/10/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 341803-6

    1
    flacon(s)
    150
    ml
    verre

    Evénements :

    1. mise sur le marché 29/12/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 20.86 F

    Prix public TTC : 34.60 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05F-A02.
      Ce médicament contient des dérivés terpéniques qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.
      La codéine est un antitussif d’action centrale, alcaloïde de l’opium : dépresseur des centres respiratoires.
      Elixir de terpine : expectorant.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Codéine par voie orale :
      . Le temps d’obtention du pic de concentration plaqsmatique est de l’ordre de une heure.
      . Métabolisme hépatique.
      . Environ 10% de la codéine est déméthylée et transformée en morphine dans l’organisme.
      . Dimi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).
      . Traverse le placenta et diffuse dans le lait.

    1. ***
      Utilisé dans le traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
      Remarque : l’association d’un antitussif et d’un expectorant n’est pas justifiée.
    2. TOUX SECHE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais aux doses thérapeutiques, plus rares et plus modérés.
    2. CONSTIPATION
    3. SOMNOLENCE
    4. VERTIGE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. BRONCHOSPASME (RARE)
    8. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
    10. DEPENDANCE
      En cas d’utilisation à des doses suprathérapeutiques et d’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
    11. SYNDROME DE SEVRAGE
      En cas d’utilisation à des doses suprathérapeutiques et d’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
    12. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      En raison de la présence de dérivés terpéniques et en cas de non respect des doses préconisées : possibilité d’agitation chez les sujets âgés.
    13. CONFUSION MENTALE
      En raison de la présence de dérivés terpéniques et en cas de non respect des doses préconisées : possibilité de confusion chez les sujets âgés.

    1. MISE EN GARDE
      Le titre alcoolique de ce médicament est de 15.8 degrés soit 1.9 g d’alcool par cuillère à soupe.

      Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.

      Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.

      Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.

      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      Si l toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

      Cette spécialité contient des dérivés terpéniques qui ont pu entraîner à doses excessives des accidents neurologiques à type de convulsions chez le nourrisson et chez l’enfant. Respecter les posologies et la durée de traitement préconisées.
    2. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.

      En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En fin de grossesse, des posologies élevées de codéine, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
    3. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      prudence dans ce cas, car elle pourrait être majorée.
    4. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
    5. DIABETE
      En cas de diabète, tenir compte de la teneur en saccharose (10.3 g par cuillère à soupe).
    6. REGIME HYPOGLUCIDIQUE
      En cas de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (10.3 g par cuillère à soupe).
    7. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    8. ANTECEDENTS COMITIAUX
      Tenir compte de la présence de dérivés terpéniques.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    4. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    5. ALLAITEMENT
      La codéine passe dans le lait maternel; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    2. CYANOSE
    3. BRADYPNEE
    4. SOMNOLENCE
    5. RASH
    6. VOMISSEMENT
    7. CRISE CONVULSIVE
    8. COMA
    9. MYOSIS
    10. OEDEME DE LA FACE
    11. URTICAIRE
    12. RETENTION D’URINE
    13. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE

    Traitement

    Signes chez l’adulte :
    – dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, convulsions, coma.
    Signes chez l’enfant :
    (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique)
    – bradypnée, pauses respiratoires
    – myosis

    convulsions
    – flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d’urine, collapsus
    Traitement
    – assistance respiratoire
    – naloxone en cas d’intoxication massive.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Une cuillère à soupe (quinze millilitres) contient quinze milligrammes de codéine.
    En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine
    base à ne pas dépasser est de cent vingt milligrammes chez l’adulte.
    La posologie usuelle chez l’adulte est d’une à deux cuillères à soupe, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser la dose de huit cuillères à soupe par
    jour.
    Les prises doivent être espacées de six heures au minimum.
    .
    Posologie particulière :
    – Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique :
    La posologie sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra
    éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    .
    Mode d’emploi :
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.


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