ORIMETENE 250 mg comprimé sécable

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ORIMETENE 250 mg comprimé sécable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – BA 16038
    nom ancien – ELIPTENE


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : ORIMETENE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/5/1982
    2. publication JO de l’AMM 28/7/1982
    3. mise sur le marché 31/1/1984

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325489-9

    6
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 17/8/1982
    2. agrément collectivités 8/1/1984
    3. inscription SS 8/1/1984


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 129.96 F

    Prix public TTC : 156.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHORMONE ANTINEOPLASIQUE (INHIBITEUR ENZYMATIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02B-G01.
      Inhibiteur de la synthèse des stéroïdes et inhibiteur de l’aromatase.
      Orimétène agit à deux niveaux :
      – surrénalien, en inhibant la biosynthèse des stéroïdes cortico-surrénaliens par le blocage de plusieurs réactions d’hydroxylation, réalisant une véritable ª surrénalectomie médicale º ;
      – périphérique et dans la tumeur, en bloquant la transformation des androgènes en estrogènes par son action inhibitrice sur l’aromatase.
      L’aminoglutéthimide, substance active de Orimétène, inhibe l’aromatase, une enzyme qui transforme les androgènes en estrogènes. L’aromatase est présente dans divers tissus, notamment les ovaires, le tissu adipeux, les muscles, le foie et le tissu tumoral du sein. Chez la femme pré-ménopausée, la majeure partie des estrogènes circulants sont secrétés par les ovaires, alors que chez la femme ménopausée, les estrogènes proviennent principalement de l’aromatisation extra-glandulaire (non-ovarienne) de précurseurs cortico-surrénaliens. L’inhibition de l’aromatase entraîne une diminution de la biosynthèse des estrogènes tant chez la femme pré-ménopausée que chez la femme ménopausée. Chez la femme pré-ménopausée, la diminution de la synthèse ovarienne peut toutefois être compensée par une augmentation des gonadotrophines.
      Les estrogènes constituent des facteurs importants pour la croissance d’un cancer du sein hormono-dépendant. Un traitement destiné à diminuer le taux d’estrogènes circulants entraîne une régression des tumeurs chez les patientes ayant des tumeurs avec récepteurs estrogéniques positifs. L’action inhibitrice de l’aminoglutéthimide sur l’aromatase empêche la synthèse des estrogènes dans les tissus périphériques ainsi que dans le tissu tumoral mammaire. L’expérience clinique dont on dispose a démontré que Orimétène constitue un traitement efficace pour le cancer du sein avancé chez la femme ménopausée. Les patientes atteientes de métastases osseuses et des tissus mous répondent le mieux au traitement par Orimétène. Certaines patientes ont observé un soulagement subjectif important des douleurs osseuses.
      L’action inhibitrice de l’aminoglutéthimide repose sur une liaison compétitive avec le cytochrome P-450. L’aminoglutéthimide inhibe en outre, dans la corticosurrénale, diverses phases d’hydroxylation dépendantes du cytochrome P-450 qui sont nécessaires à la biosynthèse des hormones stéroïdes, notamment la conversion enzymatique du cholestérol en prégnénolone. L’aminoglutéthimide est donc capable de diminuer la production des gluco- et des minéralocorticoïdes dans le cortex surrénalien et d’abaisser les taux plasmatiques excessifs de cortisol chez les patients présentant un hyperfonctionnement corticosurrénalien, par exemple un syndrome de Cushing (secondaire à des tumeurs secrétant des stéroïdes surrénaux ou de l’ACTH).
      Une diminution de la sécrétion surrénalienne de cortisol entraîne une augmentation réflexe de l’hormone adrénocorticotope (ACTH) pour compenser la baisse du cortisol due à l’aminoglutéthimide. Cette augmentation de la sécrétion d’ACTH peut être supprimée par l’administration simultanée d’un glucocorticoïde.
      L’aminoglutéthimide inhibe la synthèse de la thyroxine. Une augmentation de la sécrétion de TSH suffit toutefois la plupart du temps à compenser cette inhibition. Il est donc rare qu’un traitement par thyroxine soit nécessaire.
    2. ANTICORTISOLIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02C-A10.

    1. ***
      – Cancers du sein hormonodépendants métastasés postménauposiques, en particulier avec récepteurs estrogéniques positifs.
      – Hypercorticisme :
      * maladie de Cushing :
      . pour la préparation à l’intervention chirurgicale
      . après rechute
      . lorsqu’une maladie associée interdit toute autre thérapeutique
      * adénomes surrénaliens :
      . à titre pré ou postopératoire
      . dans les cas inopérables
      * carcinomes surrénaliens
      * syndromes de Cushing paranéoplasiques.
    2. CANCER DU SEIN
    3. HYPERCORTICISME
    4. MALADIE DE CUSHING
    5. ADENOME SURRENALIEN
    6. SYNDROME DE CUSHING PARANEOPLASIQUE

    1. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      peut être moindre en donnant la plus forte dose le soir.
      Les effets indésirables sont plus fréquents au début du traitement et aux doses les plus élevées et peuvent être diminués par une posologie progressive, adaptée à l’état général du malade.
    2. ATAXIE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    3. CEPHALEE (RARE)
    4. INSOMNIE (RARE)
    5. NYSTAGMUS (RARE)
    6. RASH (FREQUENT)
    7. PRURIT (RARE)
    8. URTICAIRE (RARE)
    9. DERMATITE EXFOLIATRICE
      Cas isolés.
    10. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
    11. SYNDROME DE LYELL
    12. NAUSEE
      Occasionnellement.
    13. DIARRHEE (RARE)
    14. VOMISSEMENT (RARE)
    15. CONSTIPATION (RARE)
    16. ANOREXIE (RARE)
    17. HYPERSUDATION (RARE)
    18. HEPATITE
      Cas isolés : hépatite de type cholestatique, accompagnée de prurit et d’un rash cutané. Augmentation des Gamma GT.
    19. INSUFFISANCE SURRENALE (RARE)
      hyponatrémie, hypotension orthostatique, vertiges, hypoglycémie.
    20. NATREMIE(DIMINUTION) (RARE)
      insuffisance surrénalienne.
    21. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (RARE)
      insuffisance surrénalienne.
    22. VERTIGE (RARE)
      insuffisance surrénalienne.
    23. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
      insuffisance surrénalienne.
    24. HYPOTHYROIDIE
      Cas isolés.
    25. VIRILISATION
      Cas isolés.
    26. TROUBLE RENAL
      Cas isolés.
    27. AGRANULOCYTOSE (RARE)
    28. LEUCOPENIE (RARE)
    29. THROMBOPENIE (RARE)
    30. APLASIE MEDULLAIRE
      Cas isolés.
    31. ALVEOLITE PULMONAIRE
      Cas isolés : alvéolite allergique (infiltrats pulmonaires éosinophiles). Si une telle alvéolite est suspectée, le traitement doit être interrompu immédiatement.
    32. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      hausse de la gamma-glutamyl-transférase (gamma-GT). Elle est due à l’induction enzymatique exercée par Orimétène et ne constitue pas habituellement unsigne de pathologie hépatique.
    33. KALIEMIE(AUGMENTATION)
    34. HYPERCHOLESTEROLEMIE

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      Durant le traitement par Orimétène, surveiller régulièrement :

      – la pression artérielle : lorsqu’il y a une hypotension due à un déficit en minéralocorticoïdes, on peut être amené à prescrire un minéralocorticoïde ;

      – la numération, la formule sanguine et les plaquettes toutes les 2 semaines au cours des 2 à 3 premiers mois du traitement : en cas d’anomalie, le traitement sera interrompu ;

      – la fonction thyroïdienne : au cours des traitements chroniques, on peut exceptionnellement observer une hypothyroïdie qui sera équilibrée par l’administration de thyroxine.
    2. RASH CUTANE
      Des rashs cutanés sont fréquents dans la première ou deuxième semaine, sous forme le plus souvent d’exanthème morbilliforme, cédant spontanément en quelques jours, sans arrêt de traitement et répondant également à une augmentation de l’hydrocotisone (60 à 100 mg /j). Si l’éruption persiste, le traitment sera interrompu pendant quelques jours et repris à des posologies très progressivement croissantes.
    3. SYNDROME CUSHINGOIDE
      Si un syndrome cushingoïde (faciès lunaire) se développe pendant le traitement, la posologie d’hydrocortisone sera réduite.
    4. INSUFFISANCE SURRENALIENNE
      Une mauvaise absorption de l’hydrocortisone, due à des vomissements en début de traitement, expose à la survenue d’une insuffisance surrénalienne.
    5. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Au cours du traitement du syndrome de Cushing par Orimétène, déterminer régulièrement le taux de cortisol libre urinaire ou à défaut le taux de cortisol plasmatique et adapter les doses en conséquence.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur la baisse de vigilance, notamment en début de traitement.
    7. SPORTIFS

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      à l’aminoglutéthimide.
    2. PORPHYRIE
    3. GROSSESSE
      Des cas de pseudo-hermaphrodisme du nouveau-né ont été rapportés. La contraception si nécessaire, sera de type non hormonal.

    Traitement

    A notre connaissance, aucun cas de surdosage n’a été rapporté à ce jour.
    En cas de surdosage, des symptômes liés à l’effet de Orimétène sur le cortex surrénalien et sur le système nerveux central pourraient apparaître : léthargie, syndrome confusionnel,
    vertiges, ataxie, coma, dépression respiratoire, hyperventilation et hypotension.
    Conduite à tenir : évacuation rapide du ou des produits ingérés, hospitalisation immédiate dans un centre spécialisé, injection intraveineuse d’un glucocorticoïde tel que
    l’hydrocortisone, rétablissement de l’équilibre hydroélectrolytique, administration d’oxygène, traitement intraveineux par vasopresseur tel que noradrénaline ; si nécessaire, respiration artificielle.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Cancers du sein métastasés postménauposiques :
    La posologie varie de cinq-cents à mille mg répartis en trois ou quatre prises.
    Il n’existe pas de relation directe entre la dose, au delà de cinq-cents mg et la baisse de
    l’estradiolémie.
    – Hypercorticismes :
    La posologie peut varier de cinq-cents mg à deux g par jour, selon l’état général et les résultats de la surveillance clinique et biologique. Il est recommandé de commencer le traitement en milieu hospitalier pour
    équilibrer au mieux les malades particulièrement fragiles.
    Orimétène doit être associé à l’hydrocortisone à la dose de trente mg par jour ou l’acétate de cortisone à la dose quotidienne de trente-cinq à quarante mg par jour (la majeure partie de la dose
    étant donnée le matin).
    La durée du traitement est variable selon l’indication et les résultats : elle peut aller de huit jours (traitement préopératoire d’un adénome) à plusieurs années.
    Sujets âgés : il n’y a pas lieu de réduire la posologie.
    Enfants
    : l’innocuité et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez l’enfant.
    .
    Mode d’Emploi :
    Avaler les comprimés avec un verre d’eau.


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