OXYCARDIN 20 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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OXYCARDIN 20 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/10/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SCHWARZ PHARMA

    Produit(s) : OXYCARDIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/12/1983
    2. publication JO de l’AMM 1/4/1984
    3. mise sur le marché 12/11/1991
    4. arrêt de commercialisation 1/7/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326708-6

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/10/1991
    2. inscription SS 10/11/1991
    3. radiation SS 21/10/1998
    4. radiation collectivités 21/10/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A14.
      Le 5-mononitrate d’isosorbide est le principal métabolite actif du dinitrate d’isosorbide car, après administration orale de la molécule mère de dinitrate d’isosorbide, on note que le 5-mononitrate d’isosorbide est, de loin, le produit circulant le plus important quantitativement et que sa durée d’action est la plus prolongée.
      Le 5-mononitrate d’isosorbide possède chez l’animal les mêmes propriétés que le dinitrate d’isoborbide ; il réduit notamment le retour veineux et donc la précharge, il abaisse les résistances périphériques sans provoquer de tachycardie réflexe importante, il entraîne une diminution de la résistance vasculaire coronaire et une augmentation du débit coronaire.
      Sur myocarde transitoirement ischémie, il exerce une inhibition de l’élévation du segment st.
      Chez le sujet sain, les études de plethysmosgraphie du pouls digital ont montré un effet maximal une heure 30 minutes après l’administration orale, la dose seuil étant 5mg et la dose optimale 20mg ;
      – paramètres ergométriques chez l’insuffisant coronarien :
      . administré à la même dose orale, le 5-mononitrate d’isosorbide a une activité équivalente à celle du nitrate-2 d’isosorbide sur la tolérance à l’effort.
      Cette activité, significativement supérieure à celle d’un placebo, est plus prolongée avec le 5-mononitrate d’isosorbide, encore significative quatre heures après administration d’une dose unique de 20mg.
      . lors de traitement prolongé à la même posologie, le 5-mononitrate d’isosorbide et le dinitrate sous forme à libération prolongée ont une activité comparable sur la fréquence des crises, la consommation de trinitrine, la fréquence cardiaque et la pression artérielle.
      – paramètres hémodynamiques chez l’insuffisant cardiaque :
      le 5-mononitrate d’isosorbide et le dinitrate sous forme a liberation prolongée, administrés aux mêmes doses, ont des effets comparables en nature et en intensité, sur la précharge en abaissant la pression capillaire et artérielle pulmonaire et la pression de l’oreillette droite et à un degré moindre sur la poscharge se traduisant par une baisse de pression aortique et télédiastolique du ventricule gauche et une diminution des résistances périphériques ;
      – selon la dose utilisée et la situation hémodynamique l’effet du 5-mononitrate d’isosorbide persiste au delà de sept heures après administration d’une dose unique de 60mg et 10h après une dose de 80mg.


    1. – Traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine
      – Traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche sévère (oedème pulmonaire subaigše) . Le bénéfice, démontré à court terme, reste à établir pour le traitement au long cours.

    1. CEPHALEE
      Survenant en début de traitement, mais disparaissant le plus souvent progressivement.
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
    3. NAUSEE
    4. TROUBLE DIGESTIF
    5. ERYTHEME
      Vasodilatations cutanées avec érythème.

    1. MISE EN GARDE
      La posologie efficace devra être atteinte progressivement en raison du risque d’hypotention artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.

      La posologie quotidienne doit être répartie et ajustée en fonction de l’efficacité et de la tolérance du patient. En cas d’utilisation à doses élevées, il est recommandé de ne pas arrêter brutalement le traitement.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Si exceptionnellement, il apparaît une cyanose sans pneumopathie intercurrente faire doser la méthémoglobine (les méthémoglobinémies surviennent plus volontiers lors de traitements à doses élevées) .

    Traitement

    – En cas d’absorption massive accidentelle de dérivés nitrés, les manifestations sont de deux types :
    . vasodilatation généralisée avec collapsus, . cyanose par méthémoglobinémie, le traitement consistera en : bleu de méthylène intraveineux à 1% : un à
    deux mg/kg ou cinquante mg/kg per os dans les cas les moins sévères.
    – Le traitement en centre spécialisé est recommandé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie moyenne est de deux à trois comprimés par jour à prendre par voie orale.
    Cette posologie devra être atteinte progressivement.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Ne pas croquer ni laisser fondre les comprimés.


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