VESADOL comprimés pelliculés

Donnez-nous votre avis

VESADOL comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : VESADOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/7/1970
    2. mise sur le marché 15/3/1971
    3. validation de l’AMM 11/2/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 303724-5

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    15
    unité(s)
    poly(chlorure-acétochlorure de vinyle)/alu
    bleu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/2/1971
    2. inscription SS 9/2/1971


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 6.42 F

    Prix public TTC : 11.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTISPASMODIQUE SYNTHETIQUE ASSOCIE A UN PSYCHOLEPTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A03C-A10.
      Buzépide métiodure : antispasmodique atropinique.
      Halopéridol : neuroleptique butyrophénone.
      Les neuroleptiques butyrophénone possèdent :
      – des propriétés antidopaminergiques importantes : l’activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués;
      – des propriétés adrénolytiques modérées, à l’origine d’une hypotension orthostatique.
      Ces diverses propriétés pharmacologiques retentissent au niveau des effets indésirables les plus fréquemment rapportés.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Halopéridol :
      Après absorption orale, la concentration plasmatique maximale en halopéridol est atteinte en 4 à 6 heures. La biodisponibilité est de 60%, avec un effet de premier passage hépatique de près de 40%.
      L’halopéridol est lié à 90% aux protéines plasmatiques.
      Le métabolisme est essentiellement hépatique. Les métabolites formés sont pharmacologiquement actifs. La demi-vie d’élimination est d’environ 24 heures et l’état d’équilibre des concentrations plasmatiques est atteint au bout d’une semaine en traitement chronique.
      L’élimination est à la fois biliaire et urinaire, avec existence d’un cycle entéro-hépatique.
      Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles aux doses, mais des écarts interindividuels importants peuvent être observés.
      L’halopéridol passe dans le placenta ainsi que dans le lait maternel.
      – Métiodure de buzépide :
      L’absorption du métiodure de buzépide est modérée.

    1. ***
      Manifestations de l’anxiété associée à des troubles fonctionnels digestifs à composante spasmodique.
      Cette spécialité contient un neuroleptique et doit être réservée aux cas d’inefficacité ou de mauvaise tolérance des thérapeutiques usuelles de l’anxiété.
    2. ANXIETE

    1. DYSKINESIE PRECOCE
      Torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus…
      Effet lié à l’halopéridol.
    2. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      – Akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
      – Hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,
      – Akathisie.
      Effet lié à l’halopéridol.
    3. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
      Effet lié à l’halopéridol.

    4. SEDATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet lié à l’halopéridol.

    5. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet lié à l’halopéridol.

    6. INDIFFERENCE
      Effet lié à l’halopéridol.
    7. ANXIETE
      Effet lié à l’halopéridol.
    8. CYCLOTHYMIE
      Effet lié à l’halopéridol.
    9. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
      Effet lié à l’halopéridol.
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    10. IMPUISSANCE
      Effet lié à l’halopéridol.
    11. FRIGIDITE
      Effet lié à l’halopéridol.
    12. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
      Aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie.
      Effet lié à l’halopéridol.
    13. DYSREGULATION THERMIQUE
      Effet lié à l’halopéridol.
    14. POIDS(AUGMENTATION)
      Effet lié à l’halopéridol.
    15. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      Effet lié à l’halopéridol.
    16. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Effet lié à l’halopéridol.
    17. FORMULE SANGUINE(ANOMALIE)
      Des diminutions modérées et généralement transitoires de la formule sanguine ont été occasionnellement rapportées.
      Effet lié à l’halopéridol.
    18. AGRANULOCYTOSE (RARE)
      Généralement lors d’association avec d’autres médicaments.
      Effet lié à l’halopéridol.
    19. THROMBOPENIE
      Généralement lors d’association avec d’autres médicaments.
      Effet lié à l’halopéridol.
    20. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    21. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Effet lié au buzépide métiodure.
    22. HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
      Effet lié au buzépide métiodure.
    23. SECHERESSE DE L’OEIL
      Effet lié au buzépide métiodure.
    24. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet lié au buzépide métiodure.
    25. TACHYCARDIE
      Effet lié au buzépide métiodure.
    26. PALPITATION
      Effet lié au buzépide métiodure.
    27. CONSTIPATION
      Effet lié au buzépide métiodure.
    28. RETENTION D’URINE
      Effet lié au buzépide métiodure.
    29. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Effet lié au buzépide métiodure.
    30. IRRITABILITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE

      Effet lié au buzépide métiodure.

    31. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE

      Effet lié au buzépide métiodure.

    32. DYSTHYROIDIE
      Du fait de la teneur en iode.
      Effet lié au buzépide métiodure.

    1. MISE EN GARDE
      – Syndrome malin des neuroleptiques :
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    2. ALCOOL
      L’absorption d’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
    3. TRAITEMENT IODE
      Tenir compte de la présence d’iode (0.8 mg par comprimé). Eviter ce médicament chez les patients présentant une surcharge iodée ou devant subir une scintigraphie thyroïdienne.
    4. EPILEPSIE
      La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    5. SUJET AGE
      Utiliser ce médicament avec prudence chez le sujet âgé, en raison d’une plus grande sensibilité à la sédation et à l’hypotension orthostatique.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Utiliser ce médicament avec prudence dans les insuffisances hépatiques en raison du risque d’accumulation.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      Utiliser ce médicament avec prudence dans les insuffisances rénales en raison du risque d’accumulation.
    8. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Utiliser ce médicament avec prudence.
    9. TROUBLES DU RYTHME
      Utiliser ce médicament avec prudence.
    10. HYPERTHYROIDIE
      Utiliser ce médicament avec prudence.
    11. BRONCHITE CHRONIQUE
      Utiliser ce médicament avec prudence, en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques.
    12. ILEUS PARALYTIQUE
      Utiliser ce médicament avec prudence.
    13. ATONIE INTESTINALE DU VIEILLARD
      Utiliser ce médicament avec prudence.
    14. MEGACOLON TOXIQUE
      Utiliser ce médicament avec prudence.
    15. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les utilisateurs de machines et les conducteurs de véhicules des risques de somnolence et de troubles de l’accommodation liés à l’emploi de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. MALADIE DE PARKINSON
    3. ANGLE IRIDOCORNEEN ETROIT
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    4. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Association contre-indiquée :
      – Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
      En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par la lévodopa (les récepteurs dopaminergiques étant bloqués par les neuroleptiques) mais utiliser un anticholinergique.
      Chez les parkinsoniens traités par la lévodopa, en cas de nécessité de traitement par neuroleptiques, il n’est pas logique de poursuivre la dopathérapie car celle-ci aggrave les troubles psychotiques et ne peut agir sur des récepteurs bloqués par les neuroleptiques.
      2 / Associations déconseillées :
      – Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
      Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
      – Guanéthidine et apparentés : inhibition de l’effet antihypertenseur de la guanéthidine (inhibition de l’entrée de la guanéthidine dans la fibre sympathique, site d’action).
      Utiliser un autre antihypertenseur.
      – Lithium : syndrome confusionnel avec parfois augmentation rapide de la lithémie.
    6. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif ou foetotoxique dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
      En fin de grossesse, l’administration doit être prudente en raison du risque d’effets atropiniques chez l’enfant (iléus méconiaux).
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours des deux premiers trimestres de la grossesse que si nécessaire et est déconseillée au cours du dernier trimestre.
    7. ALLAITEMENT (relative)
      Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. TACHYCARDIE
    2. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    3. CONFUSION MENTALE
    4. HALLUCINATION
    5. DELIRE
    6. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    7. SYNDROME PARKINSONIEN
    8. COMA

    Traitement

    En cas d’absorption massive :
    – symptômes liés à la présence de l’atropine : tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu’au délire, à la dépression respiratoire ;
    – symptômes liés à la présence de l’halopéridol : syndrome
    parkinsonien gravissime, coma.
    Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier après évacuation digestive.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Avaler avec un peu d’eau 1 comprimé par prise avant les 3 principaux repas, et éventuellement 1 comprimé le soir au coucher.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts