AROLAC 0.2 mg comprimés sécables

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AROLAC 0.2 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/5/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – DOPERGINE


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : IPRAD

    Produit(s) : AROLAC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/7/1990
    2. publication JO de l’AMM 11/12/1990
    3. mise sur le marché 15/9/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 334802-8

    1
    flacon(s)
    20
    unité(s)
    verre teinté
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/9/1991
    2. inscription SS 9/1/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 31.93 F

    Prix public TTC : 45.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR DE LA PROLACTINE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G02C-B02.
      Le lisuride est un agoniste dopaminergique D2 préférentiel à action centrale prédominante:
      – au niveau hypothalamo-hypophysaire, il freine la sécrétion de prolactine et réduit l’hyperprolactinémie, qu’elle soit d’origine physiologique ou pathologique.
      – au niveau nigro-strié, par stimulation directe et prolongée des récepteurs dopaminergiques D2 post-synaptiques, le lisuride pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson.
      Son association avec la lévodopa renforce la fonctionnalité synaptique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption et distribution :
      Le lisuride est rapidement et complètement absorbé par voie orale.
      Le maximum de la concentration plasmatique est atteint en 80+ ou – 60 minutes.
      – Métabolisme :
      Le pourcentage de liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 66% et est indépendant de la concentration sur une large échelle de doses. Le volume de distribution est de l’ordre de 2.5l /kg. La biodisponibilité est faible (10 à 22% de la dose administrée) en raison d’un effet de premier passage hépatique avec de grandes variations inter-individuelles qui imposent une adaptation progressive et personnalisée de la posologie.
      – Elimination :
      Après absorption par voie orale, la demi-vie terminale d’élimination (T1/2bêta) est de 2 à 3 heures tandis que les métabolites (inactifs) sont éliminés par les voies biliaire et rénale avec une demi-vie d’élimination de 10 heures.
      La clairance est de 0.8 l/min.
      Le nombre des métabolites est extrêmement élevé en raison de la multiplicité des voies de dégradation : 15 produits sont isolés après extraction par l’acétate d’éthyle.
      Il n’a pas été noté d’influence du sexe et de l’âge sur le métabolisme et l’élimination.

    1. ***
      Indications gynécologiques et endocriniennes :
      – Période de lactation :
      Inhibition de la montée laiteuse, arrêt de la lactation, engorgement mammaire, symptomatologie mammaire inflammatoire.
      – Conséquences cliniques de l’hyperprolactinémie confirmée biologiquement :
      * troubles sévères du cycle menstruel (avec ou sans galactorrhée),
      * stérilité,
      * galactorrhée,
      * chez l’homme : gynécomastie, impuissance.
    2. LACTATION(INHIBITION)
    3. LACTATION(PREVENTION)
    4. ENGORGEMENT MAMMAIRE
    5. HYPERPROLACTINEMIE

    1. NAUSEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Peuvent survenir en tout début de traitement et régressent en général spontanément.
      Ces troubles nécessitent la réduction de la posologie, voire l’arrêt du traitement.

    2. VOMISSEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Peuvent survenir en tout début de traitement et régressent en général spontanément.
      Ces troubles nécessitent la réduction de la posologie, voire l’arrêt du traitement.

    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Peut survenir en tout début de traitement et régresse en général spontanément.
      Ces troubles nécessitent la réduction de la posologie, voire l’arrêt du traitement.

    4. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Ces troubles nécessitent la réduction de la posologie, voire l’arrêt du traitement.
    5. INFARCTUS DU MYOCARDE (EXCEPTIONNEL)
      Exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle.
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE (EXCEPTIONNEL)
      Cas exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle.
    7. CONFUSION MENTALE (EXCEPTIONNEL)
      Cas exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle.
      Trouble observé plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez des patients présentant des antécédents psychiatriques.
    8. HALLUCINATION (EXCEPTIONNEL)
      Cas exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle.
      Trouble observé plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez des patients présentant des antécédents psychiatriques.
    9. DELIRE (EXCEPTIONNEL)
      Cas exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle.
      Trouble observé plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez des patients présentant des antécédents psychiatriques.
    10. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (EXCEPTIONNEL)
      Cas exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle.
      Trouble observé plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez des patients présentant des antécédents psychiatriques.
    11. CRISE CONVULSIVE (EXCEPTIONNEL)
      Cas exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle, nécessitant l’arrêt du traitement.
      Cependant, aucune relation de cause à effet entre l’administration du dérivé de l’ergot de seigle et ces dernières manifestations n’a pu être formellement établie.
    12. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (EXCEPTIONNEL)
      Cas exceptionnellement rapporté dans le post-partum chez des femmes traitées par les analogues de l’ergot de seigle, nécessitant l’arrêt du traitement.
      Cependant, aucune relation de cause à effet entre l’administration du dérivé de l’ergot de seigle et ces dernières manifestations n’a pu être formellement établie.
    13. CEPHALEE
    14. BAISSE DE LA VIGILANCE
    15. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    16. CONSTIPATION
    17. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS
    18. PALEUR DES EXTREMITES
      Déclenchée par l’exposition au froid chez les malades présentant déjà des antécédents d’artériopathie périphérique et de syndrome ou maladie de Raynaud.

    1. MISE EN GARDE
      – Facteurs de risque vasculaire :

      Possibilités d’incidents ou d’accidents cardio-vasculaires : hypertension artérielle, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux.

      Des effets indésirables cardio-vasculaires graves ou sévères ont été exceptionnellement observés avec la prise d’analogue de l’ergot de seigle dans l’inhibition de la lactation. La plupart de ces accidents sont survenus chez des patientes présentant des facteurs de risque vasculaire (hypertension artérielle, tabagisme, obésité), une artériopathie périphérique ou traitées de façon concomitante par des médicaments vasoconstricteurs, dont l’association est déconseillée. Dans ces cas, il est conseillé au prescripteur de mettre en balance le bénéfice attendu et les risques encourus par la patiente.
    2. TROUBLES PSYCHIQUES
      Dans le post-partum, Arolac est déconseillé chez les femmes ayant des troubles psychiques sévères (et/ou des antécédents psychiatriques).
    3. ARTERIOPATHIES
      Dans le post-partum, Arolac est déconseillé chez les femmes présentant des facteurs de risque vasculaires ou une artériopathie périphérique.
    4. PRESSION ARTERIELLE
      La pression artérielle sera soigneusement contrôlée notamment pendant les premiers jours du traitement. La prudence est recommandée chez les femmes récemment traitées ou traitées conjointement par des médicaments susceptibles d’élever ou d’abaisser la pression artérielle. La survenue d’une hypertension, de céphalées persistantes ou de tout autre signe neurologique impose l’arrêt du traitement.
    5. ALCOOL
      La tolérance au traitement peut être réduite par absorption simultanée d’alcool.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En l’absence de données expérimentales, la prudence s’impose chez les insuffisants hépatiques.
    7. DIALYSE
      Les patients dont la fonction rénale est réduite, en particulier les patients dialysés, sont particulièrement sensibles aux agonistes dopaminergiques. Le traitement doit débuter chez ces patients avec les doses les plus faibles possibles.
    8. RECOMMANDATION
      La stérilité liée à une hyperprolactinémie peut être traitée par Arolac. En revanche, si une grossesse n’est pas désirée, il est impératif de recourir à des méthodes contraceptives (à l’exclusion des oestroprogestatifs).

      Au stade précoce d’une symptomatologie mammaire inflammatoire la restriction de la sécrétion lactée par Arolac est généralement suffisante à elle seule et très souvent l’allaitement pourra être repris ensuite. Sil existe déjà une surinfection bactérienne, une fièvre persistante, ou un abcès, des mesures thérapeutiques supplémentaires seront alors nécessaires (antibiotiques,etc…).
    9. HYPERPROLACTINEMIE
      Avant de traiter une hyperprolactinémie par Arolac, il faudra tout d’abord en rechercher l’étiologie (médicamenteuse ou hypothyréose par exemple). Il faut également rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire ou d’une lésion suprahypophysaire, éventuellement justiciable d’un traitement neurochirurgical. En cas de grossesse chez une patiente porteuse d’un adénome hypophysaire, il faudra surveiller avec soin les signes témoignant d’une reprise de la croissance tumorale (céphalées intenses et persistantes ainsi que troubles visuels).
    10. GROSSESSE
      Si une grossesse survient, il est conseillé d’interrompre le traitement dès que le diagnostic de grossesse est positif.

      En cas de grossesse chez une patiente porteuse d’un adénome hypophysaire, il faudra surveiller avec soin les signes témoignant d’une reprise de la croissance tumorale (céphalées intenses et persistantes ainsi que troubles visuels).
    11. ALLAITEMENT
      Chez les femmes désirant allaiter, la prescription d’Arolac est déconseillée en raison de ses propriétés anti-prolactine.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines doit être attirée sur la possibilité de manifestations vertigineuses.

      La tolérance au traitement peut être réduite par absorption simultanée d’alcool.

    1. HYPERTENSION GRAVIDIQUE
      Sévère.
    2. INSUFFISANCE CORONARIENNE
    3. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité au lisuride ou à d’autres alcaloïdes de l’ergot de seigle.

    Signes de l’intoxication :

    1. DYSKINESIE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. TROUBLE PSYCHIQUE

    Traitement

    Les signes de surdosage (dopaminergiques) sont :
    dyskinésies, nausées, vomissements, variations tensionnelles, ainsi que des troubles psychiques.
    L’action émétique du lisuride a, jusqu’à ce jour, empêché toute possibilité d’issue fatale lors
    d’intoxications aiguës accidentelles ou volontaires. Les neuroleptiques, et en particulier le métoclopramide ou le sulpiride, sont des antidotes puissants.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 / Inhibition de la montée laiteuse :
    Commencer le traitement aussitôt après l’accouchement, en tout cas dans les premières vingt quatre heures, à raison de deux comprimés par jour, pendant quatorze jours. En cas d’effet rebond
    après l’interruption d’Arolac, recommencer le traitement pendant une semaine.
    2 / Arrêt de la lactation, symptomatologie mammaire inflammatoire :
    – Premier jour de traitement : un comprimé le soir.
    – Deuxième jour de traitement : un comprimé midi et
    soir.
    On pourra mettre fin au traitement quatre jours après l’arrêt de la sécrétion lactée.
    En cas de symptomatologie mammaire inflammatoire, quelques jours de traitement à raison de deux comprimés par jour suffisent en général. Dès amélioration,
    arrêter le traitement. Il est généralement possible de reprendre aussitôt l’allaitement.
    3 / Hyperprolactinémies responsables de troubles de la fonction gonadique chez la femme et chez l’homme :
    – premier jour de traitement : un demi-comprimé le soir,

    deuxième jour de traitement : un demi-comprimé le midi et le soir,
    – à partir du troisième jour : un demi-comprimé trois fois par jour.
    En cas de galactorrhée, poursuivre le traitement jusqu’à cessation de l’écoulement lacté, et en cas d’aménorrhée,
    jusqu’à l’apparition de cycles normaux avec des menstruations régulières (généralement plusieurs mois). Il y aura éventuellement lieu d’augmenter la posologie quotidienne, mais en respectant un délai de trois-quatre jours et en répartissant la dose en
    plusieurs prises.
    .
    Mode d’Emploi :
    Pour améliorer la tolérance digestive, l’administration doit toujours se faire au cours des repas.


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