RIFATER comprimés enrobés

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RIFATER comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CASSENNE MARION

    Produit(s) : RIFATER

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/10/1987
    2. publication JO de l’AMM 13/1/1988
    3. mise sur le marché 8/11/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329935-3

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    60
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    rose pâle

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/1/1991
    2. inscription SS 15/1/1991


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 129.12 F

    Prix public TTC : 155.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUBERCULEUX EN ASSOCIATION (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J04A-M02.
      La Rifampicine, l’Izoniazide et le Pyrazinamide, les trois principes actifs du Rifater sont des antituberculeux bactéricides.
      Ils sont particulièrement actifs sur les bacilles extracellulaires à croissance rapide et ont également une activité bactéricide intracellulaire.
      La Rifampicine est active sur le Mycobacterium Tuberculosis en croissance lente et intermittente.
      La Rifampicine agit sur la RNA polymérase DNA dépendante des souches sensibles. Elle interagit avec la RNA polymérase bactérienne sans inhiber les systèmes enzymatiques de l’hôte.
      Sur le plan de la résistance du Bacille Tuberculeux :
      – rareté des résistances primaires; de l’ordre en France de 0.25 % pour la Rifampicine, 2 % pour l’Isoniazide, négligeable pour le Pyrazinamide.
      – moindre risque de résistance acquise ( faible taux des mutants résistants ) en association.
      – absence de résistance croisée avec les autres antituberculeux.
      – l’Isoniazide est actif sur le Bacille Tuberculeux en croissance rapide.
      – le Pyrazinamide dérivé comme l’Isoniazide de la Nicotinamide est actif sur les bacilles intracellulaires localisés particulièrement dans l’environnement acide des macrophages.


    1. – Traitement de toutes les formes de tuberculose notamment la tuberculose pulmonaire.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      LA RIFAMPICINE, L’IZONIAZIDE ET LE PYRAZINAMIDE SONT HABITUELLEMENT BIEN TOLERES AUX DOSES RECOMMANDES. CEPENDANT COMME ILS SONT ASSOCIES, LES EFFETS INDESIRABLES S’ACCUMULENT.
      ILS PORTENT SUR:
      – LES FONCTIONS HEPATIQUES (HEPATOTOXICITE DES 3 COMPOSANTS)
      – LES FONCTIONS RENALES ET L’URICEMIE (PYRAZINAMIDE)
      – LE SYSTEME NERVEUX (ISONIAZIDE)
    2. REACTION CUTANEE
      DUES A LA PRESENCE DE RIFAMPICINE.
      ELLES SONT MODEREES ET PEU ETENDUES ET PEUVENT APPARAITRE ET NE SEMBLENT PAS ETRE DES REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE. ELLES CONSISTENT TYPIQUEMENT EN FLUSH ET DEMANGEAISONS AVEC OU SANS RASH.
      DES REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE CUTANEES PLUS SERIEUSES PEUVENT APPARAITRE MAIS SONT MOINS FREQUENTES.
    3. TOXICITE HEPATIQUE
      PAR ELLE MEME, LA RIFAMPICINE A UNE HEPATOTOXICITE MINIME.
      EXCEPTIONNELLES MANIFESTATIONS HEPATIQUES D’HYPERSENSIBILITE A APPARITION PRECOCE (1ER MOIS):
      EN REGLE: HYPERTRANSAMINASEMIE ISOLEE, EXCEPTIONNELLEMENT ASSOCIEE A DES SIGNES CLINIQUES.
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
      L’HEPATOTOXICITE EST ACCRUE PAR LES INDUCTEURS ENZYMATIQUES SURTOUT LES TROIS PREMIERS MOIS DE TRAITEMENT.
    4. TROUBLE DIGESTIF
      Dues à la présence de rifampicine.
      Elles constitent en anorexie, nausées, vomissements, ballonements abdominaux et diarrhée. Des colites pseudomembraneuses ont été rapportées lors des traitements à la rifampicine.
      Dus à la présence d’isoniazide.
      A titre de nausées, vomissements, douleurs épigastriques.
      Des épisodes d’anorexie ont été notées.
    5. THROMBOPENIE
      DUE A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE.
      APPARAIT, AVEC OU SANS PURPURA, HABITUELLEMENT EN ASSOCIATION AUX TRAITEMENTS INTERMITENTS. ELLE EST REVERSIBLE SI LE TRAITEMENT EST SUSPENDU DES L’APPARITION DU PURPURA. DANS CES CAS DE PURPURA, L’ADMINISTRATION DE RIFAMPICINE DOIT ETRE INTERROMPUE CAR IL A ETE RAPPORTE, LORSQUE L’ADMONISTRATION ETAIT MAINTENUE, DES HEMORRAGIES CEREBRALES FATALES.
    6. EOSINOPHILIE
      RARE. DUE A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE ET A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    7. LEUCOPENIE
      RARE. DUE A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE.
    8. OEDEME
      RARE. DUE A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE.
    9. FLUSH
      Du a la présence de la rifampicine.
      Manifestation d’hypersensibilité liée a l’intermittence ou a des arrêts-reprises. consistant en épisodes fébriles, frissons, maux de tête, vertiges et douleur osseuse apparaissant le plus fréquemment entre le 3ème et le 6ème mois de traitement. La fréquence du syndrome varie mais elle peut s’observe chez 50% des patients recevant des traitements une fois par semaine à des posologies de 25 mg/kg ou plus.
    10. TROUBLE RESPIRATOIRE
      DUES A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE PEUVENT EVENTUELLEMENT SE TRANSFORMER EN TROUBLES ASTHMATIFORMES.
    11. TROUBLE TENSIONNEL
      DUS A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE.
      A TITRE DE BAISSE DE LA TENSION ARTERIELLE AVEC POSSIBILITE DE CHOC.
    12. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      DE TYPE AIGUE, ELLE EST DUE A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE.
    13. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
      DUE A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE.
      HABITUELLEMENT DUE A UNE NECROSE TUBULAIRE AIGUE REVERSIBLE.
      UNE NECROSE CORTICALE A ETE EGALEMENT RAPPORTEE.
    14. TROUBLE MENSTRUEL
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      DUS A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE. ILS SONT OCCASIONNELS.

    15. COLORATION DE L’URINE
      DUE A LA PRESENCE DE LA RIFAMPICINE.
      ELLE PEUT DONNER UNE COLORATION ROUGE DES URINES, AINSI QUE DES CRACHATS ET DES LARMES. LES PATIENTS DOIVENT EN ETRE INFORMES.
      LES LENTILLES DE CONTACT SOUPLES PEUVENT ETRE COLOREES DEFINITIVEMENT.
    16. DOULEUR MUSCULAIRE
      DUES A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    17. DOULEUR ARTICULAIRE
      Dues à la présence de l’isoniazide et du pyrazinamide.
    18. ANEMIE
      DUE A LA PRESENCE DE PYRAZINAMIDE.
    19. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    20. BILIRUBINURIE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    21. HEPATITE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
      AIGUE,AVEC OU SANS ICTERE, CERTAINES POUVANT ETRE SEVERES.
    22. TOXICITE NEUROLOGIQUE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
      SEMBLE DUE AU PRINCIPE ACTIF LUI MEME PAR CARENCE EN PYRIDOXINE.
      C’EST POURQUOI L’ADMINISTRATION DE PYRIDOXINE (VITAMINE B6) PREVIENT OU FAIT REGRESSER LES CAS DE NEUROPATHIE PERIPHERIQUE PROVOQUEE PAR L’ISONIAZIDE.
    23. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      DUE A LA PRESENCE D’ISIONIAZIDE.
    24. PARESTHESIE DES EXTREMITES
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ETHYLISME
      DENUTRITION
      ACETYLEUR LENT

      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.

    25. TROUBLE PSYCHIQUE
      DUES A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    26. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    27. EUPHORIE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    28. INSOMNIE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    29. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
      ACETYLEUR LENT
      SUJETS PREDISPOSES

      DUES A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.

    30. NEVRITE OPTIQUE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
      ON A EGALEMENT NOTEE L’APPARITION D’ATROPHIE OPTIQUE.
    31. ACCES MANIAQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
      SUJETS PREDISPOSES

      DU A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.

    32. DELIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
      SUJETS PREDISPOSES

      DELIRE AIGU. DU A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.

    33. DEPRESSION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
      SUJETS PREDISPOSES

      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.

    34. HYPERSENSIBILITE (RARE)
      Manifestations d’hypersensibilité liée a l’intermittence ou a des arrêts-reprises. consistant en épisodes fébriles, frissons, maux de tête, vertiges et douleur osseuse apparaissant le plus fréquemment entre le 3ème et le 6ème mois de traitement. La fréquence du syndrome varie mais elle peut s’observe chez 50% des patients recevant des traitements une fois par semaine à des posologies de 25 mg/kg ou plus.
    35. FIEVRE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    36. ERUPTION CUTANEE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    37. ACNE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    38. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Lymphadénite due à la présence d’isoniazide.
    39. RASH
      DUE A LA PRESENCE DE PYRAZINAMIDE.
    40. DYSCRASIE SANGUINE
      DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    41. POLYARTHRITE (EXCEPTIONNEL)
      Liée à l’isoniazide.
    42. ALGODYSTROPHIE (EXCEPTIONNEL)
      SYNDROME EPAULE-MAIN. DUE A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    43. SYNDROME LUPIQUE
      DU A LA PRESENCE D’ISONIAZIDE.
    44. TROUBLE HEPATIQUE
      Dus à la présence du Pyrazinamide.
      L’apparition d’hépatite biologique non symptomatique est fréquente.
      L’apparition de signes digestifs ( anorexie, nausées, vomissement, douleur abdominale ) , d’asthénie marquée ou de fièvre, ou à fortiori, un subictère, doit alerter et faire faireun bilan hépatique incluant un TP.
      De rares cas d’hépatites très sévères ont été rapportés à la suite de la prise de Pyrazinamide en association avec d’autres médicaments hépatotoxiques, en particulier l’Isoniazide.
    45. URICEMIE(AUGMENTATION) (FREQUENT)
    46. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
      Dues à la présence du Pyrazinamide.
    47. ANOREXIE
      Due à la présence du Pyrazinamide
    48. EXANTHEME
      DUE A LA PRESENCE DE PYRAZINAMIDE.

    1. RECOMMANDATION
      Ce médicament ne peut être utilisé quedans les cas où une surveillance clinique et biologique régulière est possible.

      Le traitement ne sera entrepris qu’après un bilan initial ( bilan hépatique : transaminases, phosphatases alcalines, bilirubine totale, bilan rénal, et uricémie ) permettant d’éliminer une insuffisance hépatique ou rénale et une hyperuricémie.
    2. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      La toxicité hépatique accrue par l’association de l’Isoniazide, de la Rifampicine et du Pyrazinamide doit entraîner une surveillance régulière :

      – de l’hémogramme + plaquettes par exemple, au 8ème jour, à la fin du 1er mois, puis de façon plus espacée.

      des fonctions hépatiques.

      La surveillance des fonctions hépatiques doit comporter : un dosage des transaminases SGPT ( ALAT ) tous les 8 jours pendant les 2 mois du traitement avec le Pirilène, et dès la survenue de signes cliniques d’intolérance hépatique.

      Conduite à tenir en cas d’anomalie hépatique : l’élévation des transaminases à trois fois la limite supérieure de la normale du laboratoire, ou plus, impose l’arrêt sans délai du traitement. Un tel arrêt précoce est un paramètre important pour une normalisation du bilan hépatique.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Des patients présentant une fonction hépatique perturbée ne devraient pas recevoir ce médicament qu’en cas de nécessité absolue ( en particulier, tuberculose multirésistante ) et ce avec précaution et sous surveillance médicale stricte.
    4. ANTECEDENTS HEPATIQUES
      Des patients présentant une fonction hépatique perturbée ne devraient pas recevoir ce médicament qu’en cas de nécessité absolue ( en particulier, tuberculose multirésistante ) et ce avec précaution et sous surveillance médicale stricte.
    5. ETHYLISME
      Des patients présentant une fonction hépatique perturbée ne devraient pas recevoir ce médicament qu’en cas de nécessité absolue ( en particulier, tuberculose multirésistante ) et ce avec précaution et sous surveillance médicale stricte.
    6. URICEMIE(AUGMENTATION)
      Si l’hyperuricémie dépasse 110 mg / l ( 655 micromoles / l ) , un traitement correcteur ( à l’exception des inhibiteurs de la xanthine oxydase ) est à envisager.

      Des arthralgie modérées, non goutteuses, répondent habituellement à un traitement symptomatique. La persistance des arthralgies, ou leur caractère goutteux, doivent faire arrêter le Rifater.
    7. SURVEILLANCE RENALE
      Chez les sujets à fonction rénale normale, un bilan rénal mensuel est suffisant.

      Chez les sujets insuffisants rénaux chroniques, s’il y a nécessité absolue, le Rifater pourra être utilisé en milieu spécialisé.
    8. SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
      – Examen neurologique régulier.

      – Prudence particulière d’administration chez l’éthylique.

      – L’administration de Pyridoxine ( Vitamine B6 ) prévient ou fait régresser les rares cas de neuropathie provoqués par le médicament tout particulièrement chez le sujets âgés ou malnutris.
    9. PRISE DISCONTINUE
      Les manifestations d’hypersensibilité sont fréquemment voire exclusivement liées à des administrations intermittentes ou à des arrêts – reprises de la Rifampicine.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      A la Rifampicine, à l’Isoniazide ou au Pyrazinamide.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    3. HYPERURICEMIE
      Compte tenu de l’effet inhibiteur du Pyrazinamide sur l’excrétion de l’acide urique.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Sauf nécessité absolue d’utiliser le Pyrazinamide.
    5. PORPHYRIE
    6. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Sous anesthésie générale.
    7. ASSOCIATION AU NIRIDAZOLE
    8. GROSSESSE
      En raison de cas de foetotoxicité rapportés chez l’animal, Rifater sera uttilisé, seulement si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel encouru par le foetus.
      Rifater contient de l’Isoniazide et de la Rifampicine pour lesquels on dispose d’un recul suffisant pour ne pas conseiller d’interrompre le traitement pendant la grossesse. Pour le troisième constituant, le Pyrazinamide, le recul est insuffisant ; le produit est à éviter pendant toute la grossesse.
      Lorsqu’elle est administrée au cours des deux dernières semaines de grossesse, la Rifampicine peut entraîner des hémorragies post – natales chez la mère et chez l’enfant. Un traitement par vitamine K peut être alors indiqué.
    9. ALLAITEMENT
      La Rifampicine et l’Isoniazide étant excrétés dans le lait maternel, l’allaitement de l’enfant sera interrompu.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      – Des concentrations thérapeutiquement actives de Rifampicine ont pu inhiber les méthodes de dosage habituellement utilisées pour l’évaluation microbiologique des concentrations sériques de Folates et de Vitamine B12. Des méthodes appropriées devront être utilisées si nécessaire.
      – Des augmentations transitoires de la BSP et de la Bilirubinémie ont été rapportées lors de traitements par la Rifampicine ; dans le but d’évaluer ces paramètres, des prélèvements seront effectués le matin, avant l’administration du produit.
      – La lecture des bandelettes réactives type Acetest pour la recherche d’une cétonurie est ininterprétable chez les patients traités par le Pyrazinamide.

    Traitement

    – Symptômes :
    Les symptômes observés sont le plus souvent liés à l’Isoniazide dont la dose léthale est de 200 mg / kg.
    L’absorption de dose massive entraîne des signes dont l’apparition se situe entre une demi-heure et trois heures : nausées,
    vomissements, vertiges, troubles visuels, hallucinations, coloration rouge des téguments et de l’urine en rapport avec la couleur de la Rifampicine et l’hyperbilirubinémie, foie palpable, élévation modérée des phosphatases alcalines et des
    transaminases.
    Possibilité d’installation d’un coma convulsif, responsable d’anoxie pouvant entraîner la mort.
    Biologie : il existe une acidose métabolique, une cétonurie et une hyperglycémie.
    – Traitement :
    En centre specialisé, lavage d’estomac,
    lutte contre l’acidose, réanimation cardio – respiratoire, administration d’anticonvulsivants et de fortes doses de Pyridoxine. Dans les cas sévères, on peut réaliser une épuration par hémodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Dose usuelle :
    – pour la Rifampicine : huit à douze milligrammes par kg et par jour soit l’équivalent moyen pour un comprimé de cent vingt milligrammes.
    – pour l’Isoniazide : cinq milligrammes par kg et par jour soit l’équivalent
    moyen pour un comprimé de cinquante milligrammes.-
    – pour le Pyrazinamide : quinze à trentre milligrammes par kg et par jour soit l’équivalent moyen pour un comprimé de trois cents milligrammes.
    Ce qui donne la posologie moyenne par tranche de poids
    :
    entre trente et trente neuf kilos : trois comprimés par jour, entre quarante et quarante neuf kilos : quatre comprimés par jour, entre cinquante et soixante cinq kilos : cinq comprimés par jour, et pour plus de soixante cinq kilos : six comprimés par
    jour.
    La phase intensive du traitement doit être poursuivie pendant deux mois.
    D’autres antituberculeux tel l’Ethambutol ou la Streptomycine peuvent être ajoutés au traitement.
    Après cette phase intensive, le traitement doit être poursuivi avec
    l’association Rifampicine – Isoniazide.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Principes de traitement :
    la notion de traitement correct bien conduit et bien suivi est, avec la négativation durables des examens bactériologiques, le critère de guérison essentiel (
    pratiquement cent pour cent de guérisons définitives dans ces conditions ) .
    Quel que soit le contexte, on ne commencera le traitement q’une fois obtenue la preuve bactériologique de la tuberculose ( tubages gastriques à jeun, examen des urines, du
    L.C.R.) , l’examen bactériologique comprend systématiquement l’examen direct, la mise en culture et l’antibiogramme.
    Toutefois, s’il y a urgence ou si les lésions sont typiques et la bacilloscopie négative malgré sa répétition, le traitement peut être
    institué et sera reconsidéré lorsque l’on disposera des résultats de la culture.
    Pour être efficace ce traitement doit :
    – associer plusieurs antituberculeux :
    * trois voire quatre jusqu’aux résultats de l’antibiogramme pour tenir compte d’une
    éventuelle résistance primaire ( et de toute façon pendant au moins deux mois ) .
    * deux ensuite pour éviter l’apparition de résistance acquise,
    – utiliser les antituberculeux les plus actifs ( bactéricides ) à des doses efficaces ( mais adaptées, pour
    éviter tout surdosage ) .
    – être administré en une seule prise quotidienne, de manière continue et pendant un minimun de six mois lors d’une quadrithérapie initiale de deux mois, et de neuf mois lors d’une trithérapie initiale de deux mois.


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