SUP-RHINITE gélules

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SUP-RHINITE gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – MAS 02/66 GELULES


    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SMITHKLINE BEECHAM PHARMACIE SANTE

    Produit(s) : SUP-RHINITE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1971
    2. octroi d’AMM 17/5/1971
    3. validation de l’AMM 27/10/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 311638-7

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    grand public

    Prix Pharmacien HT : 17.90 F

    Prix public TTC : 29.70 F

    TVA : 5.50 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 318213-1

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. arrêt de commercialisation 1/10/1993


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Prix Pharmacien HT : 25.06 F

    Prix public TTC : 41.60 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DECONGESTIONNANT NASAL V. GENER. (SYMPATHOMIMETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R01B-A03.
      Association d’un antihistaminique, la chlorphénamine et d’un vasoconstricteur, la phényléphrine.
      – Chlorphénamine :
      Antihistaminique H1, à structure propylamine (alkylamine substituée), qui se caractérise par :
      . un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
      . un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques,
      . un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine, notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
      – Phényléphrine : vasoconstricteur par effet alphasympathomimétique.
      *** Propriétés pharmacocinétiques :
      – Chlorphénamine :
      La biodisponibilité de la chlorphénamine est comprise entre 25 et 50 %. Il existe un effet de premier passage hépatique important.
      Distribution : le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 8 heures.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 72 %.
      Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif par déméthylation.
      L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produit éliminé sous forme inchangée ou métabolisée. La demi-vie d’élimination est comprise entre 14 et 25 heures.
      – Variations physiopathologiques :
      L’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de la chlorphénamine.
      La chlorphénamine traverse la placenta et passe dans le lait maternel.

    1. ***
      Traitement symptomatique de la congestion et de l’hypersécrétion nasale au cours des affections rhinopharyngées aiguës.
      NB : devant les signes cliniques généraux d’infection bactérienne, une antibiothérapie par voie générale doit être envisagée.
    2. CONGESTION NASALE
    3. HYPERSECRETION NASALE

    1. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet lié à la présence de chlorphénamine.

    2. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet lié à la présence de chlorphénamine.

    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    4. SECHERESSE DES MUQUEUSES
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    5. CONSTIPATION
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    6. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    7. MYDRIASE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    8. PALPITATION
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    9. DYSURIE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    10. RETENTION D’URINE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    11. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    12. VERTIGE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    13. TROUBLE DE LA MEMOIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Effet lié à la présence de chlorphénamine.

    14. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Effet lié à la présence de chlorphénamine.

    15. ATAXIE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    16. TREMBLEMENT
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    17. CONFUSION MENTALE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    18. HALLUCINATION
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
      Egalement décrit en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs.
    19. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
      Egalement décrit en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs.
    20. NERVOSITE (RARE)
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    21. INSOMNIE (RARE)
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
      Egalement décrit en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs.
    22. ERYTHEME
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    23. ECZEMA
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    24. PURPURA
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    25. URTICAIRE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    26. OEDEME
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    27. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    28. CHOC ANAPHYLACTIQUE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    29. LEUCOPENIE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    30. NEUTROPENIE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    31. THROMBOPENIE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    32. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Effet lié à la présence de chlorphénamine.
    33. CEPHALEE
      Effet lié à la présence de phényléphrine.
    34. HYPERSUDATION
      Effet lié à la présence de phényléphrine.
    35. TACHYCARDIE
      Effet lié à la présence de phényléphrine.
    36. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Effet lié à la présence de phényléphrine.
    37. ANXIETE
      Effet lié à la présence de phényléphrine.
    38. NAUSEE
      Effet lié à la présence de phényléphrine.
    39. VOMISSEMENT
      Effet lié à la présence de phényléphrine.
    40. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
      FIEVRE
      SURDOSAGE

      Effet lié à la présence de phényléphrine.
      Un terrain fébrile, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer la survenue de cet effet.

    1. MISE EN GARDE
      – Troubles neurologiques :
      Des troubles neurologiques à type de convulsions, d’hallucinations, de troubles du comportement, d’agitation, d’insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d’épisodes fébriles ou lors de surdosage.
      Par conséquent, il convient notamment :
      . de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène (tels que dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux…) ou en cas d’antécédents convulsifs,
      . de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée et d’informer le patient des risques de surdosage en cas d’association avec d’autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
      Il conviendra d’informer le patient que le traitement devra être interrompu en cas de survenue de tachycardie, de palpitations, d’apparition ou de majoration de céphalées, de troubles du comportement, de nausées.
    2. SPORTIFS
      Mise en garde :
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que la phényléphrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    3. SUJET AGE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez le sujet âgé présentant : une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation, une constipation chronique (risque d’iléus paralytique), ou une hypertrophie prostatique.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère, en raison du risque d’accumulation.
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance rénale sévère, en raison du risque d’accumulation.
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence.
    7. AFFECTIONS CARDIAQUES GRAVES
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence.
    8. HYPERTHYROIDIE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence.
    9. PSYCHOSE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence.
    10. DIABETE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence.
    11. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées ou d’un médicament contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
      Ce phénomène s’atténue après plusieurs prises ; il est préférable de commencer le traitement un soir.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX ANTIHISTAMINIQUES
    2. ANGLE IRIDOCORNEEN ETROIT
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
      Liée à la présence de chlorphénamine.
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
      Liée à la présence de chlorphénamine.
    4. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Liée à la présence de phényléphrine.
    5. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Sévère ou mal équilibrée.
      Liée à la présence de phényléphrine.
    6. ANTECEDENTS CONVULSIFS
      Liée à la présence de phényléphrine.
    7. GROSSESSE (relative)
      1 / Aspect malformatif (1er trimestre) :
      – Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de la chlorphénamine.
      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse pour la phényléphrine chez l’animal.
      – En clinique :
      Les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de la chlorphénamine.
      Les résultats de quelques études épidémiologiques semblent évoquer un effet malformatif de la phényléphrine. Dans la très grande majorité des cas, la phényléphrine était associée à d’autres molécules, dans le cadre d’une pathologie le plus souvent virale, et la part respective des traitements et de la maladie ne peut être estimée.
      2 / Aspect foetotoxique (2ème et 3ème trimestres) :
      – Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques de la chlorphénamine (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
      – En cas d’abus ou d’utilisation chronique d’amines vasoconstrictrices comme la phényléphrine, des cas isolés d’hypertension maternelle ont été rapportés. Toutefois, il n’existe actuellement pas de données en nombre suffisant pour affirmer la réalité d’une foetotoxicité de la phényléphrine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      Compte tenu de ces données, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse.
      Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques, digestives et cardiovasculaires du nouveau-né.
    8. ALLAITEMENT (relative)
      Le passage dans le lait maternel de la chlorphénamine est faible mais réel; il n’existe pas de données concernant ce passage pour la phényléphrine.
      Compte tenu des propriétés sédatives et de possibles effets cardiovasculaires et neurologiques chez le nourrisson, l’allaitement est déconseillé.
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Liées à la présence de phényléphrine.
      Associations déconseillées :
      – Bromocriptine : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
      – Guanéthidine et apparentés : majoration de l’effet hypertenseur de la phényléphrine, mydriase plus importante et prolongée (hyperréactivité liée à l’inhibition du tonus sympathique par la guanéthidine).
      – IMAO non sélectif (iproniazide) : crises hypertensives (inhibition du métabolisme des amines pressives). Du fait de la longue action des IMAO, une interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    3. COMA
    4. HYPERTENSION ARTERIELLE
    5. ARYTHMIE
    6. DELIRE
    7. HALLUCINATION
    8. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    9. TROUBLE DU COMPORTEMENT
    10. INSOMNIE
    11. MYDRIASE

    Traitement

    Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte (plus de 15 ans).
    1 gélule matin et soir.
    La durée de traitement ne devra habituellement pas dépasser 5 jours.
    Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif de la chlorphénamine.


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