SOLUDECADRON 4 mg/1 ml solution injectable

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SOLUDECADRON 4 mg/1 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – V01507


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : SOLUDECADRON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/2/1960
    2. octroi d’AMM 14/5/1962
    3. validation de l’AMM 20/11/1997
    4. rectificatif d’AMM 13/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 309740-2

    3
    ampoule(s) bouteille(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/10/1971
    2. inscription SS 21/10/1971


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 seringue stérile + 1 aiguille stérile de 1 mm

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 13.89 F

    Prix public TTC : 22.60 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 550977-7

    20
    ampoule(s) bouteille(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B02.
      Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles.
      Les corticoïdes synthétiques, incluant la dexaméthasone, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire ; à fortes doses, ils diminuent la réponse immunitaire ; leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.

    1. ***
      1 / Usage systémique :
      Les indications sont :
      * Celles de la corticothérapie générale per os, lorsque la voie parentérale est nécessaire en cas d’impossibilité de la voie orale (vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience).
      * Les affections nécessitant un effet thérapeutique rapide :
      – Infectieuses :
      . fièvre typhoïde sévère, en particulier avec confusion mentale, choc, coma;
      . laryngite striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
      – Neurologiques : oedème cérébral des tumeurs, de l’hématome sous-dural et oedème cérébral lié à un abcès à toxoplasme.
      – ORL : dyspnée laryngée.
      – Prévention anténatale de la maladie des membranes hyalines : induction de la maturation foetale.
      2/ Usage local :
      Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux, notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
      Ce médicament est indiqué dans les affections :
      – Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.
      – Rhumatologiques :
      . Injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée.
      . Injections périarticulaires : tendinites, bursites.
      . Injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren.

    1. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    2. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    3. KALIEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    4. ALCALOSE METABOLIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    5. RETENTION HYDROSODEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    8. SYNDROME DE CUSHING
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Iatrogène.

    9. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    10. ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Parfois définitive.

    11. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    12. DIABETE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Révélation d’un diabète latent.

    13. RETARD DE CROISSANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      ENFANT
    14. IRREGULARITE MENSTRUELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    15. FAIBLESSE MUSCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Augmentation du catabolisme protidique.

    16. ATROPHIE MUSCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      VOIE LOCALE
    17. OSTEOPOROSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    18. FRACTURE PATHOLOGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    19. TASSEMENT VERTEBRAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    20. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Des têtes fémorales.

    21. ULCERE GASTRODUODENAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    22. ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    23. PERFORATION DIGESTIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    24. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    25. PANCREATITE AIGUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      ENFANT
    26. ACNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    27. PURPURA
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    28. ECCHYMOSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    29. HYPERTRICHOSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    30. RETARD DE CICATRISATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    31. EUPHORIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    32. INSOMNIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    33. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    34. ACCES MANIAQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    35. CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    36. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    37. DEPRESSION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      ARRET DU TRAITEMENT
    38. GLAUCOME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    39. CATARACTE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    40. HYPERCORTICISME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
      INJECTIONS FREQUENTES
      FORTES DOSES

      Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte tenu des faibles taux sanguins, mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle…) augmente avec la dose et la fréquence des injections.

    41. INFECTION LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      Risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites…

    42. ATROPHIE SOUS-CUTANEE AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
    43. RUPTURE DE TENDON
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons.

    44. ARTHRITE MICROCRISTALLINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      De survenue précoce.

    45. CALCIFICATION LIGAMENTAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
    46. REACTION ALLERGIQUE LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
      VOIE PARENTERALE

      – Effet dû à l’usage systémique.
      – En raison de la présence de parahydroxybenzoates, risque de réactions allergiques, y compris urticaire, eczéma de contact.

    47. REACTION ALLERGIQUE GENERALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      – Effet dû à l’usage local.
      – En raison de la présence de sulfites, risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes.

    48. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      Elle disparaît habituellement en un jour ou deux.

    49. BOUFFEE VASOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
    50. HOQUET
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      INJECTION LOCALE
    51. MYOCARDIOPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      INJECTION LOCALE
      ENFANT

      Hypertrophique chez les enfants de faible poids de naissance.

    1. PRESENCE DE SULFITES
      Ce produit contient des sulfites qui peuvent éventuellement entraîner ou aggraver des réactions de type anaphylactique.
    2. SPORTIFS
      L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    3. ANTECEDENTS ALLERGIQUES
      – Usage systémique :
      De rares cas de réactions pseudoanaphylactiques étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez les sujets présentant un terrain atopique.
    4. ANTECEDENTS ULCEREUX
      – Usage systémique :
      En cas d’ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé.
      En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
    5. INFECTION
      – Toutes voies:
      La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
      Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
      Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses.
      En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire, s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
    6. SURVEILLANCE MEDICALE
      – Usage systémique :
      L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
    7. RELAIS THERAPEUTIQUE
      – Usage systémique :
      Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
    8. RETENTION HYDROSODEE
      – Usage systémique :
      Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera réduit.
    9. APPORT POTASSIQUE
      – Usage systémique :
      La supplémentation potassique est justifiée en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.
    10. DIABETE
      – Toutes voies :
      Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète n’est pas une contre-indication, mais le traitement peut entraîner son déséquilibre. Il convient de réévaluer sa prise en charge.
    11. HYPERTENSION ARTERIELLE
      – Toutes voies :
      Lorsque la corticothérapie est indispensable, l’hypertension artérielle n’est pas une contre-indication, mais le traitement peut entraîner son déséquilibre. Il convient de réévaluer sa prise en charge.
    12. CONTACT A EVITER
      – Usage systémique :
      Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
    13. ETAT PSYCHOTIQUE
      – Usage local :
      L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un état psychotique.
    14. TRAITEMENTS REPETES
      – Usage local :
      Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d’hypercorticisme.
    15. HEMODIALYSE
      L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d’infection, en particulier les hémodialysés.
    16. PORT DE PROTHESE
      L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d’infection, en particulier les porteurs de prothèse.
    17. ASEPSIE RIGOUREUSE
      – Usage local :
      Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.
    18. INJECTION INTRATENDINEUSE
      Ne pas injecter.
    19. ALLAITEMENT
      En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l’allaitement est déconseillé.

    1. ETAT INFECTIEUX
      Infection locale ou générale, ou suspicion d’infection.
    2. HEPATITE
      Usage systémique.
    3. HERPES
      Usage systémique.
    4. VARICELLE
      Usage systémique.
    5. ZONA
      Usage systémique.
    6. ETAT PSYCHOTIQUE
      Non contrôlé encore par un traitement : usage systémique.
    7. VACCINATION
      Vaccins vivants : usage systémique.
    8. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    9. TROUBLES DE LA COAGULATION
    10. TRAITEMENT ANTICOAGULANT
      En cours, en cas d’injection intramusculaire.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – INTRAARTICULAIRE

    – 4 – INTRALESIONNELLE

    – 5 – INTRABURSALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Cette spécialité n’est pas adaptée à l’administration par voie inhalée par nébulisateur.
    Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour cinq milligrammes de prednisone : 0.75 mg de dexaméthasone.
    1 / Usage systémique :
    Injections
    IV ou IM.
    La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l’affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
    La posologie initiale peut varier de 2 à 20 mg/j, selon le type de maladie à
    traiter.
    L’éventail de posologie par voie parentérale est habituellement 1/3 à 1/2 des doses orales administrées toutes les 12 heures.
    Cette solution peut être diluée dans une solution de chlorure de sodium ou de glucose.
    Lorsqu’il est associé à une
    solution à perfuser, le mélange doit être utilisé dans les 24 heures.
    * En cas d’oedème cérébral :
    D’abord 10 mg (2.5 ml) en IV puis 4 mg (1 ml) en IM, toutes les 6 heures jusqu’à régression de la symptomatologie de l’oedème cérébral. On obtient
    habituellement un résultat thérapeutique en 12 à 24 heures.
    Des doses élevées sont recommandées pour débuter un traitement intensif à court terme dans le cas d’un oedème cérébral aigu mettant en danger la vie du malade.
    Schéma posologique recommandé à
    fortes doses dans l’oedème cérébral, par voie IV :
    – Adultes : posologie initiale : 50 mg, J1 à J3 : 8 mg/2 h, J4 : 4 mg/2 h, J5 à J8 : 4 mg/4 h, ensuite diminuer de 4 mg/jour.
    – Enfants >35 kg : posologie initiale : 25 mg, J1 à J3 : 4 mg/2 h, J4 : 4
    mg/4 h, J5 à J8 : 4 mg/6 h, ensuite diminuer de 2 mg/jour.
    – Enfants <35 kg : posologie initiale : 20 mg, J1 à J3 : 4 mg/3 h, J4 : 4 mg/6 h, J5 à J8 : 2 mg/6 h, ensuite diminuer de 1 mg/jour.
    2 / Usage local :
    A titre indicatif, exemples de doses
    uniques habituellement utilisées :
    – Bourses séreuses : 0.5 à 0.75 ml ou 2 à 3 mg,
    – Gaines tendineuses : 0.1 à 0.25 ml ou 0.4 à 1 mg,
    – Infiltration des parties molles : 0.5 à 1.52 ml ou 2 à 6 mg,
    – Petites articulations (interphalangiennes) : 0.2 à
    0.25 ml ou 0.8 à 1 mg.
    .
    .
    Grossesse :
    Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
    Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n’ont décelé
    aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
    Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale
    néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
    Il est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
    En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits
    pendant la grossesse, si besoin.


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