GARDENAL 200 mg/4 ml lyophilisat et solution pr us parentéral (Hôp)

GARDENAL 200 mg/4 ml lyophilisat et solution pr us parentéral (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – V0004844
code expérimentation – 5515 RP
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : SPECIAProduit(s) : GARDENAL
Evénements :
- mise sur le marché 15/6/1933
- octroi d’AMM 8/1/1974
- publication JO de l’AMM 18/2/1976
- validation de l’AMM 15/11/1994
- rectificatif d’AMM 4/9/2000
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 304248-2
5
ampoule(s) de solvant
verre
5
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 16/12/1960
- inscription SS 24/8/1976
- arrêt de commercialisation 1/10/1992
- radiation SS 31/1/1996
- radiation collectivités 24/3/1996
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste II
Prix Pharmacien HT : 7.99 F
Prix public TTC : 14 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 550427-7
50
ampoule(s) de solvant
verre
50
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 16/12/1960
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste II
Prix Pharmacien HT : 74.62 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 3
Numéro AMM : 339969-8
1
ampoule(s) de solvant
4
ml
verre
1
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 6/3/1996
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Régime : liste II
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 4
ml- PHENOBARBITAL SODIQUE 200 mg
phénobarbital sodique (219 mg) quantité correspondant en phénobarbital
- GLYCINE excipient
- HYDROXYDE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
Propriétés Thérapeutiques
- ANTIEPILEPTIQUE (BARBITURIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N03A-A02.
Le Gardénal est constitué par :
– du phénobarbital : le phénobarbital est un barbiturique. Il présente des propriétés anticonvulsivantes, sédatives et hypnotiques.
*** Propriétés pharmacocinétiques :
Après administration parentérale, le pic plasmatique, chez l’enfant comme chez l’adulte, est vraisemblablement atteint plus rapidement que pour une même dose administrée par voie orale (en 4 heures environ).
Le phénobarbital est partiellement lié aux protéines plasmatiques (50% chez l’adulte et 60% chez l’enfant).
La demi-vie plasmatique est de 40 à 70 h chez l’enfant et de 50 à 140 h chez l’adulte.
Elle augmente en cas d’insuffisance hépatique ou rénale chez le sujet âgé.
Le phénobarbital diffuse dans tout l’organisme, notamment dans le cerveau en raison de sa liposolubilité ; il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Il est à la fois métabolisé dans le foie (en un dérivé hydroxylé inactif, qui est ensuite glucuro ou sulfoconjugué) et excrété par le rein sous forme inchangée (d’autant plus que les urines sont alcalines).
Indications Thérapeutiques
- ***
* Traitement de l’état de mal épileptique de l’adulte après échec des benzodiazépines et/ou de la phénytoïne.
* Traitement temporaire des épilepsies de l’adulte, en relais de la voie orale lorsque la voie orale est inutilisable :
– épilepsies généralisées : crises cloniques, toniques, tonicocloniques ;
– épilepsies partielles : avec ou sans généralisation secondaire. - ETAT DE MAL EPILEPTIQUE
- EPILEPSIE(GRAND MAL)
- EPILEPSIE PARTIELLE
Effets secondaires
- SOMNOLENCE
En début de journée. - REVEIL DIFFICILE
Avec parfois difficultés pour articuler. - ATAXIE
- TROUBLE DE L’EQUILIBRE
- VERTIGE (RARE)
- CEPHALEE (RARE)
- ERUPTION MACULOPAPULEUSE
Morbiliforme ou scarlatiniforme. - SYNDROME DE LYELL (TRES RARE)
Les effets graves imposent l’arrêt du traitement. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (TRES RARE)
Les effets graves imposent l’arrêt du traitement. - GAMMA GT(AUGMENTATION)
Une augmentation isolée de la gammaglutamyltranspeptidase, liée au caractère inducteur enzymatique hépatique du phénobarbital, peut être observée. En règle générale, cette augmentation est sans signification clinique.
Les effets graves imposent l’arrêt du traitement. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Une élévation isolée et modérée d’une transaminase est très occasionnellement observée.
Les effets graves imposent l’arrêt du traitement. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
Une élévation isolée et modérée des phosphatases alcalines est très occasionnellement observée.
Les effets graves imposent l’arrêt du traitement. - HEPATITE (TRES RARE)
Les effets graves imposent l’arrêt du traitement. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE
Des réactions d’hypersensibilité multisystémique avec le plus souvent fièvre, éruption cutanée, éosinophilie et atteinte hépatique ont été rapportées. L’existence de rares cas de réactions croisées entre le phénobarbital, la phénytoïne et la carbamazépine doit rendre prudent le remplacement de phénobarbital par l’une ou l’autre des molécules.
Les effets graves imposent l’arrêt du traitement. - SYNDROME EPAULE-MAIN
Arthralgies (syndrome épaule-main ou rhumatisme gardénalique). - TROUBLE DE L’HUMEUR
- ANEMIE MEGALOBLASTIQUE
Par carence d’acide folique. - DEPENDANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGELa prise prolongée de phénobarbital (100 mg par jour pendant 3 mois) peut entraîner l’apparition d’un syndrome de dépendance.
Précautions d’emploi
- MISE EN GARDE
– Non indications :
Le phénobarbital n’est pas efficace dans les absences et les crises myocloniques qui peuvent parfois être aggravées.
– Réaction paradoxale :
L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce, indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne le phénobarbital, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis-à-vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
– Traitement prolongé :
La prise prolongée de phénobarbital peut entraîner l’apparition d’un syndrome de dépendance.
– Arrêt du traitement :
Dans le cas où le patient devrait arrêter le traitement, il est recommandé de réduire progressivement la posologie. Comme avec tout antiépileptique, l’arrêt brutal du traitement peut entraîner l’apparition des crises et un état de mal, surtout en cas d’éthylisme surajouté. - INTERRUPTION DU TRAITEMENT
L’administration de phénobarbital sera interrompue en cas de manifestations d’hypersensibilité, d’atteinte cutanée ou hépatique. - INSUFFISANCE RENALE
Diminuer la posologie chez les insuffisants rénaux. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Diminuer la posologie chez les insuffisants hépatiques (surveillance biologique car risque d’encéphalopathie hépatique). - SUJET AGE
Diminuer la posologie chez les sujets âgés. - ETHYLISME
Diminuer la posologie chez les éthyliques. - BOISSONS ALCOOLISEES
L’absorption est formellement déconseillée pendant le traitement (potentialisation réciproque). - ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT
TRAITEMENT PROLONGEChez l’enfant soumis au traitement par le phénobarbital au long cours, adjonction d’un traitement prophylactique du rachitisme : vitamine D2 (1 200 à 2 000 UI/j) ou 25 OH-vitamine D3.
- REGIME HYPOSODE
Tenir compte de la teneur en sodium (5,55 mg de sodium par ml) chez les sujets suivant un régime hyposodé strict. - GROSSESSE
– Risque lié à l’épilepsie et aux antiépileptiques :
Tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3% environ) de la population générale; bien que l’on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement établie.
Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires.
L’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner pour la mère une aggravation de la maladie préjudiciable au foetus.
– Risque lié au phénobarbital :
. Chez l’animal : l’expérimentation effectuée sur une seule espèce (souris) met en évidence un effet tératogène de type fente palatine.
. Dans l’espèce humaine : le nombre de femmes exposées au phénobarbital pendant le premier trimestre dans les diverses études prospectives est encore trop limité pour qu’on puisse tirer une conclusion précise en ce qui les concerne; cependant, le risque, s’il existe, est faible.
– Compte tenu de ces données :
. Chez une femme épileptique traitée par le phénobarbital, il ne semble pas légitime de déconseiller une conception.
. Si une grossesse est envisagée, c’est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antiépileptique.
. Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par le phénobarbital ne doit pas être interrompu.
* Nouveau-né :
Les antiépileptiques, particulièrement le phénobarbital, ont pu provoquer :
– parfois, un syndrome hémorragique dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 (10 à 20 mg par 24 heures per os) chez la mère dans le mois précédant l’accouchement, et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né (1 à 10 mg en une injection IV) semblent efficaces;
– rarement, un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace). - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence et de vertiges attachés à l’emploi du phénobarbital.
Contre-Indications
- PORPHYRIE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- HYPERSENSIBILITE AUX BARBITURIQUES
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Associations contre-indiquées :
Saquinavir, ifosfamide (phénobarbital utilisé à visée prophylactique).
– Associations déconseillées :
Alcool, estroprogestatifs et progestatifs utilisés comme contraceptifs. - ALLAITEMENT (relative)
Déconseillé car possibilité de sédation pouvant entraîner des difficultés de succion à l’origine d’une mauvaise courbe pondérale dans la période immédiatement néonatale.
Surdosage
Signes de l’intoxication :Traitement
Dans l’heure suivant la prise massive, surviennent : nausées, vomissements, céphalées, obnubilation, confusion mentale, voire coma accompagné d’un syndrome neurovégétatif caractéristique (bradypnée irrégulière, encombrement trachéobronchique, hypotension
artérielle).
Traitement : diurèse forcée, alcalinisation, assistance respiratoire, antibiothérapie, apport potassique.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Exceptionnel
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Voie IM (exceptionnellement IV).
– Adultes : 200 à 400 mg par jour, voire 600 mg dans les états de mal épileptique.
Par voie IM, dissoudre le flacon dans 4 ml d’eau pour préparations injectables.
Par voie IV, diluer le flacon dans 10
ml d’eau pour préparations injectables.