GEMFIBROZIL

GEMFIBROZIL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/3/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 2,2-diméthyl-5-(2,5-xylyloxy)valérique

    Ensemble des dénominations

    BAN : GEMFIBROZIL

    CAS : 25812-30-0

    DCF : GEMFIBROZIL

    DCIR : GEMFIBROZIL

    USAN : GEMFIBROZIL

    bordereau : 2662

    code expérimentation : CI-719

    rINN : GEMFIBROZIL

    Classes Chimiques


    Regime : liste II

    1. HYPOLIPIDEMIANT (principale certaine)
    2. HYPOCHOLESTEROLEMIANT (principale certaine)
    3. HYPOTRIGLYCERIDEMIANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibe la lipolyse hépatique.
      Diminue l’extraction hépatique des acides gras libres, réduisant ainsi la production hépatique des triglycérides.
      Inhibe la sybthèse de l’apoprotéine transporteuse des VLDL.
      Baisse des VLDL cholestérol .
      Augmente le HDL cholestérol.
      Le cholestérol total peut ne diminuer que faiblement.

    1. NORMOLIPEMIANT (principal)

    1. HYPERLIPIDEMIE (principale)
      Traitement symptomatique, en association au régime alimentaire, des hypercholestérolémies et des hypertriglycéridémies endogènes de l’adulte, isolées ou associées, lorsque un régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant, lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et/ou qu’il existe des facteurs de risque associés. Essai randomisé :
      – Am J Med 1993;94:7-12.
      Le gemfibrozil s’est avéré efficace dans l’hyperlipidémie du syndrome néphrotique :
      – Kidney International 1989;36:266-271.
      Etude chez 13 malades: variations séquentielles de la lipidémie:
      – Curr Therap Res Clin Exp 1998;59:545-555.
      Hyperlipidémie des patients sous inhibiteurs de protéases, en association avec l’atorvastatine:
      – Lancet 1998;352:1782.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE (principale)
      Traitement symptomatique des hypercholestérolémies endogènes de l’adulte, en association au régime et aux autres normolipémiants.
      Un essai randomisé contre placebo a montré une réduction de 22% du risque d’accident cardiovasculaire et de 24% du risque de décès de cause cardiovasculaire :
      – N Engl J Med 1999;341:410-418.
    3. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (principale)
      Traitement symptomatique des hypertriglycéridémies endogènes de l’adulte, en association au régime :
      – JAMA 1985;253:2398-2403.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION) (secondaire)
      Etude contrôlée :
      – N Engl J Med 1987;317:1237-1245.
      Ralentirait la progression des lésions vasculaires athéromateuses (étude sur 4 ans) :
      – Adv Therapy 1992;9:52-61.
      Serait particulièrement efficace chez les sujets à taux bas de cholestérol HDL :
      – N Engl J Med 1999;341:410-418.
      Un essai randomisé contre placebo a montré une réduction de 22% du risque d’accident cardiovasculaire et de 24% du risque de décès de cause cardiovasculaire:
      -N Engl J Med 1999;341:410-418
    5. STEATOSE HEPATIQUE NON ALCOOLIQUE (à confirmer)
      Essai randomisé suggérant l’efficacité du traitement :
      – J Hepatol 1999;31:384.

    1. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    2. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    3. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
    4. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    5. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    6. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    7. GASTROENTERITE (A CONFIRMER )
      Gastroentérite à eosinophiles : un cas chez une patiente ayant des antécédents allergiques:
      – Southern Med J 1998;91:S9.
    8. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
      Environ 2% des sujets traités.
    9. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    10. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas, associé à une rhabdomyolyse, chez un sujet également traité par la lovastatine (mais depuis longtemps) :
      – J Clin Gastroenterol 1995;21:340-341.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Modérée et le plus souvent transitoire, ne nécessite l’arrêt du traitement que si le taux des SGPT est supérieur à 100.
    12. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Modérée et le plus souvent réversible malgré la poursuite du traitement.
    13. LDH(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Modérée et le plus souvent réversible malgré la poursuite du traitement.
    14. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Modérée.
    15. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    16. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Lancet 1988;1:705.
      Un cas :
      – Lancet 1988;2:1246.
    17. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    18. IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas après deux semaines de traitement, réversible à l’arrêt :
      – Lancet 1990;336:1135.
      Un cas associé à une baisse de la libido :
      – Lancet 1990;336:1389.
      Un cas décrit, 8 autres cas connus :
      – Br Med J 1992;305:693.
      Trois cas réversibles :
      – Ann Pharmacother 1993;27:982.
    19. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
      Rhabdomyolyse aiguë
      En association avec la lovastatine :
      – Ann Intern Med 1990;112:228-230.
      Le plus souvent en association avec la lovastatine, mais un cas décrit avec gemfibrozil seul :
      – Arch Intern Med 1991;151:1873-1874.
    20. MYOSITE (A CONFIRMER )
      Un cas (contrôlé par biopsie) chez un insuffisant rénal :
      – Med J Aust 1993;158:48-49.
    21. LIBIDO(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Un cas associé à une impuissance :
      – Lancet 1990;336:1389.
    22. CRISE DE GOUTTE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, deux autres cas connus du fabricant :
      – J Rheumatol 1992;19:166-168.
    23. VASCULARITE (A CONFIRMER )
      Un cas, avec syndrome de Raynaud et polyarthrite :
      – Br J rheumatol 1993;32:84-85.
    24. PARESTHESIE (A CONFIRMER )
      Six cas :
      – Austr Adv Drug React Bull 1993;12,6.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin.
    3. DIMINUTION DE LA FERTILITE CHEZ L’ANIMAL MALE
      Cette diminution de la fertilité a été observée chez le rat mâle pour des doses correspondant à 10 fois la dose humaine maximale.
      Elle est réversible: elle n’apparait pas pour la 2ème génération.
      Elle ne s’accompagne pas d’anomalies histologiques des gonades.
    4. TOXICITE PERINATALE
      PAS D’ACTION CHEZ L’ANIMAL
    5. NON MUTAGENE
      Test de Ames et Salmonella typhimurium.
    6. CANCEROGENESE ANIMALE
      Chez le rat mâle, augmentation des tumeurs hépatiques, des tumeurs des cellules de Leydig et des phéochromocytomes surrénaliens.
      Ne peut être extrapolé à l’homme.

    1. NON

    1. ENFANT
      A N’UTILISER QU’EN CAS D’ABSOLUE NECESSITE L’INOCUITE N’ETANT PAS DEMONTREE
    2. HYPOALBUMINEMIE
    3. SYNDROME NEPHROTIQUE

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    3. GROSSESSE
      Information manquante.
    4. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Mille deux cents milligrammes par jour en 2 prises.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Résorbé par le tractus gastro-intestinal.
    Le taux plasmatique maximal est atteint 1 à 2 h après l’administration per os.

    Demi-Vie
    1,5 h.

    Elimination
    Voie rénale.
    50 à 70% de la dose administrée sont éliminés par les urines sous forme inchangée et sous forme de métabolites glucuroconjugués.
    Voie fécale:
    Une faible fraction (inférieure à 10%) est éliminée par les fécès.

    Bibliographie

    – Med Letter 1982;4:89
    – Drugs 1990;40,Suppl1: 42-52.
    – J Clin Pharmacol 1991;31:25-37. (REVUE GENERALE)*
    – Drug Saf 1991, 6: 118-130 (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Drugs 1996;51:982-1018. (REVUE GENERALE)* 234 références

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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