
KETOROLAC TROMETHAMINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
5-benzoyl-2,3-dihydro-1 H-pyrrolizine-1-carboxylate de trométhamine
Ensemble des dénominations
BANM : KETOROLAC TROMETAMOL
CAS : 74103-07-4
USAN : KETOROLAC TROMETHAMINE
autre dénomination : KETOROLAC TROMETHAMOL
bordereau : 2880
code expérimentation : RS-37619-00-31
rINNM : KETOROLAC TROMETAMOL
Molécule(s) de base : KETOROLAC
Regime : liste I
Remarque sur le regime : J.O. - 20 /09 /92
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Possèderait une activité analgésique très puissante comparée à l'activité antiinflammatoire.
L'activité est probablement, au moins en partie, la conséquence de l'inhibition de la cyclo-oxygénase.
- ANALGESIQUE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- DOULEUR POSTOPERATOIRE (principale)
Par voie générale.
- DOULEUR OPHTALMIQUE POSTOPERATOIRE (principale)
Administration par voie locale.
- DOULEUR RHUMATISMALE (principale)
- MIGRAINE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (à confirmer)
Serait aussi efficace que la chlorpromazine (essai randomisé) :
- Arch Intern Med 1996;156:1725-1728.
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- TROUBLE COGNITIF (A CONFIRMER )
Difficulté de concentration
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Serait le 2ème AINS le plus gastrotoxique derrière le piroxicam selon une étude italienne conduite entre 1993 et 1994:
- Eur J Clin Pharmacol 1998;54:393-397.
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- VASODILATATION PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
Cutanée
- PALPITATION (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (CERTAIN RARE)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
- Ann Pharmacother 1992;26:1237-1238.
- ULCERE GASTRIQUE (A CONFIRMER )
Un cas avec perforation :
- Ann Pharmacol 1993;27:42-43.
Trois cas après administration intramusculaire chez des sujets âgés :
- Ann Pharmacother 1995;29:698-701.
- ULCERE DUODENAL (CERTAIN )
Trois cas d'ulcère géant :
- Am J Gastroenterol 1993;88:1565.
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Localisation antrale et duodénale :
- Am J Gastroenterol 1993;88:1509.
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE
Le risque est accru après perfusion IV de kétorolac, (étude de pharmacovigilance dans 35 hopitaux) :
- JAMA 1996;275:376-382.
Le risque seait supérieur à celui d'autres AINS, notamment du piroxicam; étude chez 1505 malades atteints d'hémorragie digestive et étude rétrospective chez 2000 malades:
- Arch Intern Med 1998;158:33-39.
Le risque est accru chez les patients âgés de plus de 65 ans:
- JAMA 1997;275:183-195.
- HEMORRAGIE POSTOPERATOIRE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE
Le risque est accru après perfusion IV de kétorolac, (étude de pharmacovigilance dans 35 hopitaux) :
- JAMA 1996;275:376-382.
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas d'anurie réversible survenue une heure après l'injection IM de 60 mg de kétorolac au cours de suites opératoires par ailleurs normales :
- Am J Med 1992;92:450-452.
Un cas réversible chez une femme âgée traitée par voie intra-musculaire :
- Ann Pharmacother 1992;26:1233-1236.
Trois autres cas ont déjà été rapportés :
- Reactions 1992;432:12.
Trois cas associant hyperkaliémie et insuffisance rénale aiguë :
- Arch Intern Med 1993;153:1000-1002.
Six cas réversibles, après administration IM :
- Ann Pharmacother 1993;27:1055-1057.
Trois cas réversibles, après administration IM en post-opératoire :
- South Med J 1993;86:1421-1424.
Un cas réversible après une dose unique de 60 mg par voie IM en postopératoire :
- J Toxicol Clin Toxicol 1994;32:305-309.
Surtout en cas de traitement par voie parentérale pendant plus de 5 jours :
- Ann Intern Med 1997;126:193.
Le risque serait de 1/10 000 à 1/100 000 :
- Br J Anaesth 1998;80:420-421.
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas :
- Vet Hum Toxicol 1991;33:390.
- KALIEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Un cas après administration IM :
- Ann Pharmacother 1992;26:778-779.
Trois cas associant hyperkaliémie et insuffisance rénale aiguë :
- Arch Intern Med 1993;153:1000-1002.
- MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE (CERTAIN )
Premier cas décrit de syndrome hémolytique et urémique :
- BMJ 1993;306:186.
Un cas de purpura thrombotique thrombocytopénique :
- Ann Pharmacother 1993;27:1060-1061.
- SYNDROME HEMORRAGIQUE (CERTAIN )
73 décès rapportés depuis 1990, retrait temporaire du marché en Allemagne en juin 1993 :
- Reactions 1993;458,2.
Suspension d'AMM en France le 17/12/1993, suite à l'avis de la commission de pharmacovigilance.
Un cas peropératoire au cours d'une chirurgie du maxillaire chez un patient ayant reçu 30 mg IM :
- Anaesthesia 1994;49:73-74.
- ETAT DE MAL ASTHMATIQUE (CERTAIN )
Un cas après une IM chez une asthmatique sensible à l'aspirine :
- South Med J 1994;87:282-283.
- INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE
- NON
- SUJET AGE
Réduire le posologie.
- INSUFFISANCE RENALE
Réduire la posologie.
- CIRRHOSE
Utilisation prudente, bien que les conséquences pharmacocinétiques sur le métabolisme du produit soient peu importantes.
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- TRAITEMENT ANTICOAGULANT
Surveillance accru du taux de prothrombine.
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- GROSSESSE
Information manquante.
- ALLAITEMENT
Passe dans le lait.
- ALLERGIE A CETTE SUBSTANCE
- ULCERE GASTRODUODENAL
En évolution.
- ASTHME
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- TROUBLE DE L'HEMOSTASE
- HYPOVOLEMIE
Voies d'administration
- 1 - ORALE
- 2 - INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles chez l'adulte :
- Voie orale : vingt à cent vingt milligrammes en quatre prises.
- Voie intramusculaire : cent vingt milligrammes en quatre injections.
Suspension d'AMM en France le 17/12/1993, suite à l'avis de la commission de
pharmacovigilance.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
REPARTITION
99
%
lien protéines plasmatiques
- 2 -
REPARTITION
lait
- 3 -
DEMI VIE
5
heure(s)
- 4 -
ELIMINATION
90
%
voie rénale
Absorption
Pic plasmatique 30 à 40 min après administration par voie orale, 40 à 50 min après injection intramusculaire.
Biodisponibilité par voie orale voisine de 100%.
La prise concommitante de nourriture ralentit la résorption sans la réduire.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 99%
Forte concentration dans l'humeur aqueuse, 13 fois supérieure à la concentration plasmatique.
Passe la barrière placentaite: rapport concentration plasmatique foetale / concentration plasmatique maternelle voisin
de 0,1.
Passe dans le lait: rapport des concentrations lait/plasma voisin de 0,02 +/- 0,01.
Demi-Vie
La demi-vie d'élimination est en moyenne de 5 heures. Elle est allongée en cas d'insuffisance rénale mais inchangée en cas d'atteinte hépatique.
Chez l'enfant de 4 à 8 ans, la demi-vie est voisine de 6 heures :
- Br J Clin Pharmacol 1991; 31:182-184.
Métabolisme
Subit principalement une glycuroconjugaison.
Elimination
*Voie rénale : 90% de la dose administrée sont éliminés dans les urines sous forme inchangée et sous forme de métabolites conjugués.
Bibliographie
- Drugs 1990;39:86-109.
- DICP Ann Pharmacother 1990;24:1098-1104.
- Med Letter 1990;12:107-109.
- Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
- Clin Pharmacokinet 1992;23,6:415-427.
- Drugs 1997;53:139-188.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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