GENTAMICINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/4/2001
Etat : valid�e

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d'action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d'administration
  • Posologie & mode d'administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (O-DIAMINO-2,6 TETRADESOXY-2,3,4,6 ALPHA-D- ERYTHROHEXOPYRANNOSYL-(1-2)-DESOXY-3 C-METHYL-4 METHYLAMINO-3BETA-L-ARABINOPYRANNOSYL-(1-6)-DIAMINO-3,5 CYCLOHEXANOL SULFATE

    Ensemble des dénominations

    BANM : GENTAMICIN SULPHATE
    CAS : 1405-41-0
    DCIMp : SULFATE DE GENTAMICINE
    autre d�nomination : GENTAMYCINE SULFATE
    autre d�nomination : SULFATE DE GENTAMICINE
    autre d�nomination : SULFATE DE GENTAMYCINE
    bordereau : 1267
    code exp�rimentation : NSC-82261
    code exp�rimentation : Sch-9724
    pINNM : GENTAMICIN SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : GENTAMICINE
    Regime : liste I

    Proprietés Pharmacologiques

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      De la famille des aminoglycosides.
      Le spectre antibact�rien naturel de la gentamycine d�termin� par la commission d'AMM est le suivant :
      * Esp�ces habituellement sensibles :
      Staphylocoques m�ticilline-sensibles, Listeria monocytogenes,Hemophilus influenzae,Branhamella catarrhalis,Campylobacter,Pasteurella,
      Escherichia coli , Shigella, Salmonella, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Klebsiella pneumoniae, Klebsiella oxytoca, Yersinia.
      * Esp�ces r�sistantes
      Streptocoques, Ent�rocoques *, P. cepacia, X. maltophilia, Flavobacterium sp., Providencia stuartii, Alcaligenes denitrificans, Bact�ries ana�robies strictes,Chlamydia, Mycoplasmes, Rickettsies,Nocardia,Staphylocoques m�ticilline-r�sistants,A. baumanii.
      * Esp�ces inconstamment sensibles :
      Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, Serratia marcescens, Citrobacter freundii, Providencia rettgeri, Pseudomonas aeruginosa.
      * Dans certaines indications, la gentamicine peut �tre utilis�e en association, en particulier avec les b�ta-lactamines (septic�mies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les esp�ces impliqu�es (streptocoques, ent�rocoques) pr�sentent une r�sistance acquise de haut niveau � la gentamicine.
      N.B. : certaines esp�ces bact�riennes ne figurent pas dans le spectre en l'absence d'indication clinique.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d'action

    1. principal
      Les aminosides diffusent � travers les pores de la membrane externe puis interne de la bact�rie gr�ce � un transport actif oxyg�no-d�pendant (phase I �nergie d�pendante).
      La phase I peut �tre bloqu�e ou inhib�e par Ca++, Mg++, l'hyperosmolarit�, une r�duction de Ph, l'ana�robiose. Dans le cytoplasme, la liaison aux polysomes (sous-unit�s 30 S, sous-unit�s 50 S du ribosome) entra�ne une inhibition de la synth�se des prot�ines bact�riennes (phase II �nergie d�pendante). Il en r�sulte l'apparition de prot�ines anormales qui ne sont alors plus fonctionnelles.
      La r�sistance est li�e � des enzymes cytoplasmiques inactivateurs.
      En supprimant le codon stop sur le g�ne de la dystrophine, pourrait restaurer la synth�se de la dystrophine au cours de la maladie de Duchenne :
      - J Clin Invest 1999;104:375-381.

    Effets Recherchés

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    Indications Thérapeutiques

    1. LISTERIOSE (secondaire)

    2. INFECTION URINAIRE A ENTEROBACTERIES (principale)

    3. INFECTION URINAIRE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)

    4. INFECTION GENITALE A ENTEROBACTERIES (principale)

    5. INFECTION GENITALE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)

    6. SEPTICEMIE A ENTEROBACTERIES (principale)

    7. SEPTICEMIE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)

    8. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A ENTEROBACTERIES (principale)

    9. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)

    10. INFECTION SUPPUREE A ENTEROBACTERIES (principale)

    11. INFECTION SUPPUREE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)

    12. SEPTICEMIE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
      En association avec une b�ta-lactamine.

    13. SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES (secondaire)
      En association avec une b�ta-lactamine.

    14. ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (� confirmer)
      L'association de gentamicine n'augmenterait pas l'efficacit� du traitement par la cloxacilline (essai randomis� n�gatif) :
      - Ann Intern Med 1996;125:969.

    Effets secondaires

    1. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicit� irr�versible, probablement cumulative. Atteinte cochl�aire et vestibulaire. Atteinte vestibulaire plus fr�quente que cochl�aire :
      - Presse Med 1978;7:1421.
      Surveillance quotidienne de l'ou�e et de l'�quilibre. Surveillance p�riodique des taux s�riques.
      Ototoxicit� cochl�aire et vestibulaire, entrainant des atteintes irr�versibles apr�s administration locale; 7 cas cit�s:
      - Prescrire 1998;18:37.
      Ototoxicit� : 5 cas irr�versibles chez 28 malades trait�s par une dose quotidienne unique de gentamycine, malgr� la normalit� de la fonction r�nale et de la concentration plasmatique:
      - Lancet 1998;351:1407-1408.

    2. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicit� irr�versible, probablement cumulative. Atteinte cochl�aire et vestibulaire. Surveillance quotidienne de l'ou�e et de l'�quilibre. Surveillance p�riodique des taux s�riques.

    3. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SEPTICEMIE
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Destruction des cellules cili�es de l'organe de Corti. Touche d'abord les fr�quences �lev�es puis les basses fr�quences. L'atteinte est initialement r�versible, puis elle devient irr�versible. N�cessit� d'une surveillance p�riodique des taux s�riques :
      - J Infect Dis 1984;149:23.
      Atteint10% des sujets dans une �tude en double aveugle (258 cas vs tobramycine) :
      - N Engl J Med 1980;302:1107.
      La gentamycine pourrait ne pas entra�ner de d�ficit auditif chez les nouveaux-n�s (contr�le r�alis� � l'�ge de un an sur 107 sujets) :
      - Clin Otolaryngology 1993;18:91.
      Ototoxicit� cochl�aire et vestibulaire, entrainant des atteintes irr�versibles apr�s administration locale; 7 cas cit�s:
      - Prescrire 1998;18:37.
      Ototoxicit� : 5 cas irr�versibles chez 28 malades trait�s par une dose quotidienne unique de gentamycine, malgr� la normalit� de la fonction r�nale et de la concentration plasmatique:
      - Lancet 1998;351:1407-1408.

    4. SURDITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SEPTICEMIE
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Commence par un scotome protant sur les fr�quences �lev�es. Toxicit� irr�versible, probablement cumulative. Atteinte cochl�aire et vestibulaire.
      Ototoxicit� : 5 cas irr�versibles chez 28 malades trait�s par une dose quotidienne unique de gentamycine, malgr� la normalit� de la fonction r�nale et de la concentration plasmatique:
      - Lancet 1998;351:1407-1408.

    5. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DESHYDRATATION
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      CHOLESTASE EXTRAHEPATIQUE
      MALADIE RENALE PREEXISTANTE
      ASSOCIATION A DES SUBSTANCES NEPHROTOXIQUES
      SUJET AGE

      Le plus n�phrotoxique des aminosides.
      Appara�t g�n�ralement lors d'un traitement de dur�e sup�rieure � 5 jours ou une semaine.
      Peut continuer � progresser parfois m�me lors de l'interruption du traitement.
      Accumulation de concentrations tr�s �lev�es au niveau du cortex r�nal o� il est possible de doser la gentamicine 25 jours apr�s l'arr�t du traitement.
      Les l�sions r�nales sont n�crose tubulaire puis secondairement n�phrite interstitielle.
      La r�duction de la filtration glom�rulaire est responsable d'une nouvelle �l�vation des taux plasmatiques.
      Cette insuffisance r�nale est habituellement r�versible.
      26% des sujets atteints dans une �tude en double aveugle vs tobramycine (sur 258 sujets) :
      - N Engl J Med 1980;302:1107.
      - Am J Kidney Dis 1986;8:284-313.
      La cholestase extra-h�patique constitue une condition d'apparition favorisante de la n�phrotoxicit� de la gentamicine :
      - Am J Med 1990;89:698-699.
      L'administration en une seule injection quotidienne r�duirait la toxicit� r�nale :
      - Pathol Biol 1995;43:779-787.

    6. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)

    7. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)

    8. ALLERGIE DE CONTACT (A CONFIRMER )
      Un cas apr�s utilisation en collyre. R�action n�gative lors d'administration syst�mique :
      - Allergy 1996;51:758-759.
      Un cas de dermatite de contact apr�s utilisation d'un collyre. R�action crois�e avec la kanamycine mais non avec la n�omycine:
      - Contact Dermatitis 2001;44:54

    9. GRANULOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION DE DIAZEPAM

    10. SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRA-RACHIDIENNE

    11. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      R�action d'hypersensibilit� :
      - J Am Med Ass 1975;232:1154.

    12. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    14. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)

    15. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)

    16. PURPURA (CERTAIN TRES RARE)

    17. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      - Ann Intern Med 1976;84:55.
      Un cas affectant les quatre membres, quatre heures apr�s injection intraveineuse, chez un sujet pr�sentant un syndrome de Barter asymptomatique, r�versible par un apport de potassium :
      - Am J Kidney Dis 1994;24:932-935.

    18. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )

    19. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN )

    20. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Un cas rapport� d'hypokali�mie associ�e � une hypomagn�s�mie, apr�s traitement de 7 semaines pour ost�ite post-fracturaire :
      - Ann Intern Med 1985;103:645-646.

    21. MAGNESEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Par blocage de la r�absorption tubulaire du magn�sium :
      - Surgery 1984;158:561-565.
      - Am J Med 1994;96:63-76.
      Associ�e � une hypocalc�mie et � des signes cliniques de t�tanie :
      - Nephron 1979;23:50.

    22. NECROSE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE
      TRAITEMENT ANTICOAGULANT ASSOCIE

      Un cas (et revue de la litt�rature) :
      - Therapie 1985;40:266-267.

    23. NECROSE CONJONCTIVALE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION DE LA FORME COLLYRE

      9 cas d�crits apr�s utilisation toutes les heures en collyre et pendant 2 � 11 jours :
      - Am J Ophtalmol 1991;111:690-693.

    24. CONJONCTIVITE (A CONFIRMER )
      Conjonctivite pseudomembraneuse: 2 cas apr�s utilisation sous forme de collyre:
      - Arch Ophtalmol 1997;115:1591-1592.

    25. SYNDROME DE FANCONI (A CONFIRMER )
      L'association � la c�falotine constitue une condition d'apparition favorisante :
      - Cancer 1978;41:769.
      Un cas rapport� (chez un enfant associ� � une insuffisance r�nale apr�s une semaine de traitement, r�versible � l'arr�t), trois autres cit�s :
      - Am J Kidney Dis 1994;23:118-122.

    26. ALOPECIE (A CONFIRMER )
      R�versible � l'arr�t du traitement :
      - J Am Med Assoc 1970;211:123.

    27. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
      B�nigne :
      - J Am Med Assoc 1973;226:567.

    Effets sur la descendance

    1. NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL

    2. EMBRYOPATHIE

    3. OTOTOXICITE CHEZ L'EMBRYON
      A partir du 2�me mois.

    Pharmaco-Dépendance

    1. NON

    Précautions d'emploi

    1. INSUFFISANCE RENALE

    2. PROTEINURIE

    3. SYNDROME NEPHROTIQUE
      Surveiller les taux plasmatiques.

    4. SURDITE

    5. TROUBLES VESTIBULAIRES

    6. AGE AVANCE

    7. TRAITEMENT RECENT PAR AMINOSIDE
      En raison des effets nephrotoxiques et ototoxiques cumulatifs.

    8. GROSSESSE
      Ototoxique chez l'embryon � partir du 2�me mois.

    9. ANESTHESIE GENERALE

    10. ALLAITEMENT
      Bien qu'aucun accident n'ait �t� d�crit.

    11. MYASTHENIE

    Contre-Indications

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilit� aux aminosides.

    2. PERFORATION TYMPANIQUE
      Risque d'atteinte cochl�o-vestibulaire irr�versible en cas d'administration locale:
      - Rev Prescr 1998;18:37.
      Dix-huit cas de complications rapport�s � la pharmacovigilance canadienne:
      - Can Adv Drug React Newsletter 2001;11:3-4

    Voies d'administration

    - 1 - INTRAMUSCULAIRE
    - 2 - INTRAVEINEUSE
    - 3 - INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
    - 4 - INTRATHECALE
    - 5 - APPLICATION CUTANEE
    - 6 - OCULAIRE

    Posologie et mode d'administration

    Doses usuelles :
    - chez l'adulte, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : trois milligrammes par kilogramme et par jour en deux � trois injections quotidiennes,
    - chez le grand enfant, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : trois milligrammes par kilogramme et par jour en trois injections quotidiennes,
    - chez l'enfant de plus de un an, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : un � un milligramme et demi par kilogramme chaque huit heures avec retour � un milligramme chaque huit heures d�s que possible,
    - chez le nourrisson de dix jours � un an, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : un milligramme et demi � deux milligrammes par kilogramme chaque huit heures avec retour � un milligramme chaque huit heures d�s que possible,
    - chez le nouveau-n� de moins de dix jours, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : deux � trois milligrammes par kilogramme chaque douze heures avec dosage des taux s�riques de l'antibiotique.
    - par voie intrath�cale : associ� au traitement par voie intramusculaire ou intraveineuse, quatre � huit milligrammes par jour,

    Posologie particuli�re :
    - Insuffisance r�nale : apr�s une dose de charge de un milligramme par kilogramme, la dose unitaire doit �tre r�duite (�gale � la dose de charge divis�e par le dixi�me de la cr�atinin�mie en milligramme par litre) ou l'intervalle de temps entre chaque administration augment� (l'intervalle est �gal � la cr�atinin�mie en milligramme par litre multipli�e par z�ro virgule huit) en fonction de la cr�atinin�mie, le taux s�rique r�guli�rement contr�l�e ainsi que les fonctions r�nales cochl�aires et vestibulaire.
    - H�modialyse chronique : un milligramme par kilogramme par voie intraveineuse lente � la fin de la s�ance d'h�modialyse.
    - Dialyse p�riton�ale : un milligramme par kilogramme par voie intramusculaire.

    Indications particuli�res :
    - En orthop�die : sous forme de ciment, la quantit� est fonction du type d'articulation et de celui de la proth�se, pour les grosses articulations, on utilisera la pr�sentation correspondant � cinq cents milligrammes de gentamicine, pour les petites articulations � celle correspondant � deux cent cinquante milligrammes de gentamicine; en cas d'ost��te, apr�s �videment compl�te de la cavit� osseuse infect�e et ablation du mat�riel d'ost�osynth�se, un comblement sera effectu� par un chapelet de dix � deux cents billes qui ne sera pas laiss� en place et enlev� sur une p�tiode de trois semaines; ces traitements locaux doivent faire poser la question d'une association � une antibith�rapie par voie g�n�rale.
    - En dermatologie, il est possible d'utiliser une cr�me dos�e de un � trois pour cent, appliqu�e deux � trois fois par jour sur les zones infect�es; il est n�cessaire de limiter � une semaine ce traitement et surtout de ne pas appliquer sur des surfaces �tendues �tant donn� le risque de r�sorption transcutan�e et de passage dans la circulation g�n�rale avec les m�mes effets secondaires qu'un traitement par voie injectable; il existe un risque de s�lection des souches r�sistantes.
    - En ophtalmologie : par voie conjonctivale, instillation locale de une � deux gouttes de collyre � z�ro virgule trois pour cent (0,3 %) de gentamicine dans le cul de sac conjonctival inf�rieur de l'oeil, � raison de trois � huit fois par jour pendant cinq � douze jour.

    Mode d'emploi :
    - par voie intraveineuse, dissoudre la dose de gentamicine dans cinquante � deux cents millitres de serum sal� � neuf pour mille ou glucos� � cinq pour cent (au moins un millilitre par milligramme de gentamicine) et l'administrer en trente � cent vingt minutes.
    - les dosages plasmatiques ainsi que le contr�le des fonctions r�nales cochl�aires et vestibulaire sont n�cessaires en cas de traitement prolong�.
    - la posologie doit �tre adapt�e afin d'obtenir des pics s�riques de quatre � dix microgrammes par millilitre et des taux r�siduels inf�rieurs � deux microgrammes par millilitre.

    A �t� utilis�e en n�bulisation :
    - Dossiers 1999:20:87-91.

    Incompatibilit�s physicochimiques :
    ne pas m�langer avec :
    - h�parine,
    - p�nicillines,
    - c�phalosporines.

    Pharmaco-Cinétique

    - 1 - DEMI VIE 2.50 heure(s)
    - 3 - ELIMINATION voie r�nale
    - 4 - ELIMINATION voie biliaire
    - 5 - ELIMINATION h�modialyse
    - 6 - ELIMINATION dialyse p�riton�ale
    - 7 - ELIMINATION LAIT

    Absorption
    Tr�s peu absorb� par le tube digestif.
    Administration par voie parent�rale (intramusculaire de pr�f�rence.)
    Répartition
    Par voie IM: pic plasmatique atteint en 1 heure, voisin de 4 � 6 microgramme par ml apr�s administration de 80 mg; taux s�riques inf�rieurs � 1 microgramme par ml � la 6�me heure.
    Tr�s importantes variations individuelles.
    La plupart des infections n�cessitent des pics plasmatiques voisins de 5 � 8 microgrammes par ml; dans certains cas de pneumonies, il est utile d'atteindre 8 � 10 mcg/ml.
    L'ototoxicit� apparait pour des pics plasmatiques sup�rieurs � 8 -12 mcg/ml.
    La gentamicine s'accumule dans la p�rilymphe d'o� elle s'�limine avec une demi-vie 5 � 6 fois sup�rieure � la demi-vie plasmatique.
    Les taux plasmatiques peuvent �tre anormalement �lev�s chez les sujets an�miques.
    La fr�quence d'apparition de la n�phreotoxicit� augmente pour des taux plasmatiques minimaux sup�rieurs � 2 mcg/ml.
    Par voie intraveineuse, en perfusion sur 1 h30: taux s�riques en plateau voisin de 3 � 4 mcg/ml.
    Liaison aux prot�ines s�riques: <20%.
    Bonne diffusion dans les tissus, les s�reuses (� l'exception du LCR), le placenta, le liquide amniotique.
    Concentration importante dans le parenchyme r�nal, particuli�rement dans la corticale.
    - Nouv Presse Med 1978;7:3919 et 3824.
    Diffusion augment�e lors de l'inflammation des m�ninges.
    Passe dans le lait; rapport lait/plasma voisin de 0,05.
    Rapport bile/plasma: 0,46:
    - Clin Pharmacokinet 1979;4:368.

    Demi-Vie
    2heures 50.
    Comprise entre 2 et 3 heures, elle peut atteindre 70 heures chez les sujets an�miques et 7 � 8 heures chez les nouveaux-n�s de 1 � 7 jours.
    - Pathol Biol 1982;30:371.
    La demi-vie est allong�e dans les �tats pr�-�clamptiques ce qui n�cessite un controle des concentrations s�riques .
    - Am J Obstet Gynecol 1985;153:793-796.
    R�duction de la demi-vie dans le post--partum, probablement d�e � l'augmentation de la filtration glom�rulaire.
    - Obstet Gynecol 1980;56:559.
    Allong�e en cas de syndrome n�phrotique chez l'enfant, ce qui n�cessite un contr�le des taux plasmatiques.
    - Int J Clin Pharmacol Ther Tox 1986;24:555-558.
    Peut atteindre 173 heures si la clairance de la cr�atinine est inf�rieure � 25ml/mn.
    Elimination
    Voie r�nale:
    Elimination urinaire par filtration glom�rulaire sous forme inchang�e.
    L'alcalinisation des urines renforce l'activit� bact�rienne .
    Les 2 premiers jours, il existe un retard d'�limination (environ 40% de la dose quotidienne sont �limin�s), puis dans les jours suivants la fraction de la dose quotidienne �limin�e augmente pour atteindre environ 90 � 100% au bout d'une semaine.
    Voie biliaire:
    Faible �limination biliaire mais l'activit� est augment�e par l'alcalinit� de la bile.
    H�modialyse.
    Dialyse p�riton�ale/
    La dialysance est voisine de 10 ml /mn afin de maintenir un pic plasmatique de 8 mcg/ml.
    Il est n�cessaire de r�administrer une dose suppl�mentaire de 0,8 mg/kg, soit environ 40% de la dose de charge toutes les 12 heures.
    - J Clin Pharmacol 1989;29:140-143.

    Bibliographie

    - Drug Intell Clin Pharm 1971;5:393.
    - Drug Intell Clin Pharm 1981;15,9:651.
    - Am J Med 1986;80,6B: Num�ro sp�cial du 30 Juin.

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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