
GENTAMICINE SULFATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/4/2001
Etat : valid�e
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(O-DIAMINO-2,6 TETRADESOXY-2,3,4,6 ALPHA-D- ERYTHROHEXOPYRANNOSYL-(1-2)-DESOXY-3 C-METHYL-4 METHYLAMINO-3BETA-L-ARABINOPYRANNOSYL-(1-6)-DIAMINO-3,5 CYCLOHEXANOL SULFATE
Ensemble des dénominations
BANM : GENTAMICIN SULPHATE
CAS : 1405-41-0
DCIMp : SULFATE DE GENTAMICINE
autre d�nomination : GENTAMYCINE SULFATE
autre d�nomination : SULFATE DE GENTAMICINE
autre d�nomination : SULFATE DE GENTAMYCINE
bordereau : 1267
code exp�rimentation : NSC-82261
code exp�rimentation : Sch-9724
pINNM : GENTAMICIN SULFATE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : GENTAMICINE
Regime : liste I
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
De la famille des aminoglycosides.
Le spectre antibact�rien naturel de la gentamycine d�termin� par la commission d'AMM est le suivant :
* Esp�ces habituellement sensibles :
Staphylocoques m�ticilline-sensibles, Listeria monocytogenes,Hemophilus influenzae,Branhamella catarrhalis,Campylobacter,Pasteurella,
Escherichia coli , Shigella, Salmonella, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Klebsiella pneumoniae, Klebsiella oxytoca, Yersinia.
* Esp�ces r�sistantes
Streptocoques, Ent�rocoques *, P. cepacia, X. maltophilia, Flavobacterium sp., Providencia stuartii, Alcaligenes denitrificans, Bact�ries ana�robies strictes,Chlamydia, Mycoplasmes, Rickettsies,Nocardia,Staphylocoques m�ticilline-r�sistants,A. baumanii.
* Esp�ces inconstamment sensibles :
Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, Serratia marcescens, Citrobacter freundii, Providencia rettgeri, Pseudomonas aeruginosa.
* Dans certaines indications, la gentamicine peut �tre utilis�e en association, en particulier avec les b�ta-lactamines (septic�mies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les esp�ces impliqu�es (streptocoques, ent�rocoques) pr�sentent une r�sistance acquise de haut niveau � la gentamicine.
N.B. : certaines esp�ces bact�riennes ne figurent pas dans le spectre en l'absence d'indication clinique.
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Les aminosides diffusent � travers les pores de la membrane externe puis interne de la bact�rie gr�ce � un transport actif oxyg�no-d�pendant (phase I �nergie d�pendante).
La phase I peut �tre bloqu�e ou inhib�e par Ca++, Mg++, l'hyperosmolarit�, une r�duction de Ph, l'ana�robiose. Dans le cytoplasme, la liaison aux polysomes (sous-unit�s 30 S, sous-unit�s 50 S du ribosome) entra�ne une inhibition de la synth�se des prot�ines bact�riennes (phase II �nergie d�pendante). Il en r�sulte l'apparition de prot�ines anormales qui ne sont alors plus fonctionnelles.
La r�sistance est li�e � des enzymes cytoplasmiques inactivateurs.
En supprimant le codon stop sur le g�ne de la dystrophine, pourrait restaurer la synth�se de la dystrophine au cours de la maladie de Duchenne :
- J Clin Invest 1999;104:375-381.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- LISTERIOSE (secondaire)
- INFECTION URINAIRE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION URINAIRE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- INFECTION GENITALE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION GENITALE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- SEPTICEMIE A ENTEROBACTERIES (principale)
- SEPTICEMIE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- INFECTION SUPPUREE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION SUPPUREE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- SEPTICEMIE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
En association avec une b�ta-lactamine.
- SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES (secondaire)
En association avec une b�ta-lactamine.
- ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (� confirmer)
L'association de gentamicine n'augmenterait pas l'efficacit� du traitement par la cloxacilline (essai randomis� n�gatif) :
- Ann Intern Med 1996;125:969.
- SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
INSUFFISANCE RENALE
Toxicit� irr�versible, probablement cumulative. Atteinte cochl�aire et vestibulaire. Atteinte vestibulaire plus fr�quente que cochl�aire :
- Presse Med 1978;7:1421.
Surveillance quotidienne de l'ou�e et de l'�quilibre. Surveillance p�riodique des taux s�riques.
Ototoxicit� cochl�aire et vestibulaire, entrainant des atteintes irr�versibles apr�s administration locale; 7 cas cit�s:
- Prescrire 1998;18:37.
Ototoxicit� : 5 cas irr�versibles chez 28 malades trait�s par une dose quotidienne unique de gentamycine, malgr� la normalit� de la fonction r�nale et de la concentration plasmatique:
- Lancet 1998;351:1407-1408.
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
INSUFFISANCE RENALE
Toxicit� irr�versible, probablement cumulative. Atteinte cochl�aire et vestibulaire. Surveillance quotidienne de l'ou�e et de l'�quilibre. Surveillance p�riodique des taux s�riques.
- ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
SEPTICEMIE
POSOLOGIE ELEVEE
INSUFFISANCE RENALE
TRAITEMENT PROLONGE
Destruction des cellules cili�es de l'organe de Corti. Touche d'abord les fr�quences �lev�es puis les basses fr�quences. L'atteinte est initialement r�versible, puis elle devient irr�versible. N�cessit� d'une surveillance p�riodique des taux s�riques :
- J Infect Dis 1984;149:23.
Atteint10% des sujets dans une �tude en double aveugle (258 cas vs tobramycine) :
- N Engl J Med 1980;302:1107.
La gentamycine pourrait ne pas entra�ner de d�ficit auditif chez les nouveaux-n�s (contr�le r�alis� � l'�ge de un an sur 107 sujets) :
- Clin Otolaryngology 1993;18:91.
Ototoxicit� cochl�aire et vestibulaire, entrainant des atteintes irr�versibles apr�s administration locale; 7 cas cit�s:
- Prescrire 1998;18:37.
Ototoxicit� : 5 cas irr�versibles chez 28 malades trait�s par une dose quotidienne unique de gentamycine, malgr� la normalit� de la fonction r�nale et de la concentration plasmatique:
- Lancet 1998;351:1407-1408.
- SURDITE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SEPTICEMIE
POSOLOGIE ELEVEE
INSUFFISANCE RENALE
TRAITEMENT PROLONGE
Commence par un scotome protant sur les fr�quences �lev�es. Toxicit� irr�versible, probablement cumulative. Atteinte cochl�aire et vestibulaire.
Ototoxicit� : 5 cas irr�versibles chez 28 malades trait�s par une dose quotidienne unique de gentamycine, malgr� la normalit� de la fonction r�nale et de la concentration plasmatique:
- Lancet 1998;351:1407-1408.
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
DESHYDRATATION
INSUFFISANCE CARDIAQUE
CHOLESTASE EXTRAHEPATIQUE
MALADIE RENALE PREEXISTANTE
ASSOCIATION A DES SUBSTANCES NEPHROTOXIQUES
SUJET AGE
Le plus n�phrotoxique des aminosides.
Appara�t g�n�ralement lors d'un traitement de dur�e sup�rieure � 5 jours ou une semaine.
Peut continuer � progresser parfois m�me lors de l'interruption du traitement.
Accumulation de concentrations tr�s �lev�es au niveau du cortex r�nal o� il est possible de doser la gentamicine 25 jours apr�s l'arr�t du traitement.
Les l�sions r�nales sont n�crose tubulaire puis secondairement n�phrite interstitielle.
La r�duction de la filtration glom�rulaire est responsable d'une nouvelle �l�vation des taux plasmatiques.
Cette insuffisance r�nale est habituellement r�versible.
26% des sujets atteints dans une �tude en double aveugle vs tobramycine (sur 258 sujets) :
- N Engl J Med 1980;302:1107.
- Am J Kidney Dis 1986;8:284-313.
La cholestase extra-h�patique constitue une condition d'apparition favorisante de la n�phrotoxicit� de la gentamicine :
- Am J Med 1990;89:698-699.
L'administration en une seule injection quotidienne r�duirait la toxicit� r�nale :
- Pathol Biol 1995;43:779-787.
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ALLERGIE DE CONTACT (A CONFIRMER )
Un cas apr�s utilisation en collyre. R�action n�gative lors d'administration syst�mique :
- Allergy 1996;51:758-759.
Un cas de dermatite de contact apr�s utilisation d'un collyre. R�action crois�e avec la kanamycine mais non avec la n�omycine:
- Contact Dermatitis 2001;44:54
- GRANULOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION DE DIAZEPAM
- SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRA-RACHIDIENNE
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
R�action d'hypersensibilit� :
- J Am Med Ass 1975;232:1154.
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
- BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- Ann Intern Med 1976;84:55.
Un cas affectant les quatre membres, quatre heures apr�s injection intraveineuse, chez un sujet pr�sentant un syndrome de Barter asymptomatique, r�versible par un apport de potassium :
- Am J Kidney Dis 1994;24:932-935.
- SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
- MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
Un cas rapport� d'hypokali�mie associ�e � une hypomagn�s�mie, apr�s traitement de 7 semaines pour ost�ite post-fracturaire :
- Ann Intern Med 1985;103:645-646.
- MAGNESEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
Par blocage de la r�absorption tubulaire du magn�sium :
- Surgery 1984;158:561-565.
- Am J Med 1994;96:63-76.
Associ�e � une hypocalc�mie et � des signes cliniques de t�tanie :
- Nephron 1979;23:50.
- NECROSE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE SOUS-CUTANEE
TRAITEMENT ANTICOAGULANT ASSOCIE
Un cas (et revue de la litt�rature) :
- Therapie 1985;40:266-267.
- NECROSE CONJONCTIVALE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
UTILISATION DE LA FORME COLLYRE
9 cas d�crits apr�s utilisation toutes les heures en collyre et pendant 2 � 11 jours :
- Am J Ophtalmol 1991;111:690-693.
- CONJONCTIVITE (A CONFIRMER )
Conjonctivite pseudomembraneuse: 2 cas apr�s utilisation sous forme de collyre:
- Arch Ophtalmol 1997;115:1591-1592.
- SYNDROME DE FANCONI (A CONFIRMER )
L'association � la c�falotine constitue une condition d'apparition favorisante :
- Cancer 1978;41:769.
Un cas rapport� (chez un enfant associ� � une insuffisance r�nale apr�s une semaine de traitement, r�versible � l'arr�t), trois autres cit�s :
- Am J Kidney Dis 1994;23:118-122.
- ALOPECIE (A CONFIRMER )
R�versible � l'arr�t du traitement :
- J Am Med Assoc 1970;211:123.
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
B�nigne :
- J Am Med Assoc 1973;226:567.
- NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
- EMBRYOPATHIE
- OTOTOXICITE CHEZ L'EMBRYON
A partir du 2�me mois.
- NON
- INSUFFISANCE RENALE
- PROTEINURIE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
Surveiller les taux plasmatiques.
- SURDITE
- TROUBLES VESTIBULAIRES
- AGE AVANCE
- TRAITEMENT RECENT PAR AMINOSIDE
En raison des effets nephrotoxiques et ototoxiques cumulatifs.
- GROSSESSE
Ototoxique chez l'embryon � partir du 2�me mois.
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu'aucun accident n'ait �t� d�crit.
- MYASTHENIE
- HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilit� aux aminosides.
- PERFORATION TYMPANIQUE
Risque d'atteinte cochl�o-vestibulaire irr�versible en cas d'administration locale:
- Rev Prescr 1998;18:37.
Dix-huit cas de complications rapport�s � la pharmacovigilance canadienne:
- Can Adv Drug React Newsletter 2001;11:3-4
Voies d'administration
- 1 - INTRAMUSCULAIRE
- 2 - INTRAVEINEUSE
- 3 - INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
- 4 - INTRATHECALE
- 5 - APPLICATION CUTANEE
- 6 - OCULAIRE
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles :
- chez l'adulte, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : trois milligrammes par kilogramme et par jour en deux � trois injections quotidiennes,
- chez le grand enfant, par voie intramusculaire
(pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : trois milligrammes par kilogramme et par jour en trois injections quotidiennes,
- chez l'enfant de plus de un an, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : un � un
milligramme et demi par kilogramme chaque huit heures avec retour � un milligramme chaque huit heures d�s que possible,
- chez le nourrisson de dix jours � un an, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : un milligramme
et demi � deux milligrammes par kilogramme chaque huit heures avec retour � un milligramme chaque huit heures d�s que possible,
- chez le nouveau-n� de moins de dix jours, par voie intramusculaire (pr�f�rable) ou en perfusion intraveineuse lente : deux
� trois milligrammes par kilogramme chaque douze heures avec dosage des taux s�riques de l'antibiotique.
- par voie intrath�cale : associ� au traitement par voie intramusculaire ou intraveineuse, quatre � huit milligrammes par jour,
Posologie
particuli�re :
- Insuffisance r�nale : apr�s une dose de charge de un milligramme par kilogramme, la dose unitaire doit �tre r�duite (�gale � la dose de charge divis�e par le dixi�me de la cr�atinin�mie en milligramme par litre) ou l'intervalle de temps
entre chaque administration augment� (l'intervalle est �gal � la cr�atinin�mie en milligramme par litre multipli�e par z�ro virgule huit) en fonction de la cr�atinin�mie, le taux s�rique r�guli�rement contr�l�e ainsi que les fonctions r�nales
cochl�aires et vestibulaire.
- H�modialyse chronique : un milligramme par kilogramme par voie intraveineuse lente � la fin de la s�ance d'h�modialyse.
- Dialyse p�riton�ale : un milligramme par kilogramme par voie intramusculaire.
Indications
particuli�res :
- En orthop�die : sous forme de ciment, la quantit� est fonction du type d'articulation et de celui de la proth�se, pour les grosses articulations, on utilisera la pr�sentation correspondant � cinq cents milligrammes de gentamicine, pour
les petites articulations � celle correspondant � deux cent cinquante milligrammes de gentamicine; en cas d'ost��te, apr�s �videment compl�te de la cavit� osseuse infect�e et ablation du mat�riel d'ost�osynth�se, un comblement sera effectu� par un
chapelet de dix � deux cents billes qui ne sera pas laiss� en place et enlev� sur une p�tiode de trois semaines; ces traitements locaux doivent faire poser la question d'une association � une antibith�rapie par voie g�n�rale.
- En dermatologie, il est
possible d'utiliser une cr�me dos�e de un � trois pour cent, appliqu�e deux � trois fois par jour sur les zones infect�es; il est n�cessaire de limiter � une semaine ce traitement et surtout de ne pas appliquer sur des surfaces �tendues �tant donn� le
risque de r�sorption transcutan�e et de passage dans la circulation g�n�rale avec les m�mes effets secondaires qu'un traitement par voie injectable; il existe un risque de s�lection des souches r�sistantes.
- En ophtalmologie : par voie conjonctivale,
instillation locale de une � deux gouttes de collyre � z�ro virgule trois pour cent (0,3 %) de gentamicine dans le cul de sac conjonctival inf�rieur de l'oeil, � raison de trois � huit fois par jour pendant cinq � douze jour.
Mode d'emploi :
- par voie
intraveineuse, dissoudre la dose de gentamicine dans cinquante � deux cents millitres de serum sal� � neuf pour mille ou glucos� � cinq pour cent (au moins un millilitre par milligramme de gentamicine) et l'administrer en trente � cent vingt minutes.
-
les dosages plasmatiques ainsi que le contr�le des fonctions r�nales cochl�aires et vestibulaire sont n�cessaires en cas de traitement prolong�.
- la posologie doit �tre adapt�e afin d'obtenir des pics s�riques de quatre � dix microgrammes par
millilitre et des taux r�siduels inf�rieurs � deux microgrammes par millilitre.
A �t� utilis�e en n�bulisation :
- Dossiers 1999:20:87-91.
Incompatibilit�s physicochimiques :
ne pas m�langer avec :
- h�parine,
- p�nicillines,
- c�phalosporines.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
2.50
heure(s)
- 3 -
ELIMINATION
voie r�nale
- 4 -
ELIMINATION
voie biliaire
- 5 -
ELIMINATION
h�modialyse
- 6 -
ELIMINATION
dialyse p�riton�ale
- 7 -
ELIMINATION
LAIT
Absorption
Tr�s peu absorb� par le tube digestif.
Administration par voie parent�rale (intramusculaire de pr�f�rence.)
Répartition
Par voie IM: pic plasmatique atteint en 1 heure, voisin de 4 � 6 microgramme par ml apr�s administration de 80 mg; taux s�riques inf�rieurs � 1 microgramme par ml � la 6�me heure.
Tr�s importantes variations individuelles.
La plupart des infections
n�cessitent des pics plasmatiques voisins de 5 � 8 microgrammes par ml; dans certains cas de pneumonies, il est utile d'atteindre 8 � 10 mcg/ml.
L'ototoxicit� apparait pour des pics plasmatiques sup�rieurs � 8 -12 mcg/ml.
La gentamicine s'accumule dans
la p�rilymphe d'o� elle s'�limine avec une demi-vie 5 � 6 fois sup�rieure � la demi-vie plasmatique.
Les taux plasmatiques peuvent �tre anormalement �lev�s chez les sujets an�miques.
La fr�quence d'apparition de la n�phreotoxicit� augmente pour des taux
plasmatiques minimaux sup�rieurs � 2 mcg/ml.
Par voie intraveineuse, en perfusion sur 1 h30: taux s�riques en plateau voisin de 3 � 4 mcg/ml.
Liaison aux prot�ines s�riques: <20%.
Bonne diffusion dans les tissus, les s�reuses (� l'exception du LCR), le
placenta, le liquide amniotique.
Concentration importante dans le parenchyme r�nal, particuli�rement dans la corticale.
- Nouv Presse Med 1978;7:3919 et 3824.
Diffusion augment�e lors de l'inflammation des m�ninges.
Passe dans le lait; rapport
lait/plasma voisin de 0,05.
Rapport bile/plasma: 0,46:
- Clin Pharmacokinet 1979;4:368.
Demi-Vie
2heures 50.
Comprise entre 2 et 3 heures, elle peut atteindre 70 heures chez les sujets an�miques et 7 � 8 heures chez les nouveaux-n�s de 1 � 7 jours.
- Pathol Biol 1982;30:371.
La demi-vie est allong�e dans les �tats pr�-�clamptiques ce qui n�cessite
un controle des concentrations s�riques .
- Am J Obstet Gynecol 1985;153:793-796.
R�duction de la demi-vie dans le post--partum, probablement d�e � l'augmentation de la filtration glom�rulaire.
- Obstet Gynecol 1980;56:559.
Allong�e en cas de syndrome
n�phrotique chez l'enfant, ce qui n�cessite un contr�le des taux plasmatiques.
- Int J Clin Pharmacol Ther Tox 1986;24:555-558.
Peut atteindre 173 heures si la clairance de la cr�atinine est inf�rieure � 25ml/mn.
Elimination
Voie r�nale:
Elimination urinaire par filtration glom�rulaire sous forme inchang�e.
L'alcalinisation des urines renforce l'activit� bact�rienne .
Les 2 premiers jours, il existe un retard d'�limination (environ 40% de la dose quotidienne sont �limin�s),
puis dans les jours suivants la fraction de la dose quotidienne �limin�e augmente pour atteindre environ 90 � 100% au bout d'une semaine.
Voie biliaire:
Faible �limination biliaire mais l'activit� est augment�e par l'alcalinit� de la
bile.
H�modialyse.
Dialyse p�riton�ale/
La dialysance est voisine de 10 ml /mn afin de maintenir un pic plasmatique de 8 mcg/ml.
Il est n�cessaire de r�administrer une dose suppl�mentaire de 0,8 mg/kg, soit environ 40% de la dose de charge toutes les 12
heures.
- J Clin Pharmacol 1989;29:140-143.
Bibliographie
- Drug Intell Clin Pharm 1971;5:393.
- Drug Intell Clin Pharm 1981;15,9:651.
- Am J Med 1986;80,6B: Num�ro sp�cial du 30 Juin.
Spécialités
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