NELFINAVIR MESILATE

NELFINAVIR MESILATE

Introduction dans BIAM : 29/7/1997
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    monométhanesulfonate de (3S,4aS,8aS)-N-(1,1-diméthyléthyl)-2-[(2R,3R)-2-hydroxy-3-[(3-hydroxy-2-méthylbenzoyl)amino]-4-(phénylsulfanyl)butyl]décahydroisoquinoléine-3-carboxamide

    Ensemble des dénominations


    CAS : 159989-65-8
    DCIMr : MESILATE DE NELFINAVIR

    USAN : NELFINAVIR MESYLATE

    autre dénomination : MESILATE DE NELFINAVIR

    bordereau : 3077

    code expérimentation : AG1343

    rINNM : NELFINAVIR MESILATE

    sel ou dérivé : ABACAVIR

    sel ou dérivé : INDINAVIR

    sel ou dérivé : RITONAVIR

    sel ou dérivé : SAQUINAVIR

    Molécule(s) de base : NELFINAVIR

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 21/12/2000

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)
    2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA HIV-1 PROTEASE (principale certaine)
    4. ANTIPROTEASE (principale certaine)
    5. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C19 (principale certaine)
    6. SUBSTRAT DU CYP 2C19 (principale certaine)
    7. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214
    8. SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Bloque la réplication virale en inhibant de manière compétitive la protéase virale qui permet le clivage des précurseurs viraux en protéines virales matures et infectieuses. Cette activité s’exerce sans affecter les protéases humaines.
      Possibilité d’émergence de souches résistantes de VIH.

    1. ANTIVIRAL (principal)

    1. INFECTION A VIH (principale)
      Essai pilote chez 57 enfants.
      L’association efavirenz/nelfinavir/inhibiteur de la transcriptase inverse est le plus souvent bien tolérée et a un effet antiviral puissant :
      – N Engl J Med 1999;341:1874-1881.
    2. SIDA (principale)

    1. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Atteindrait plus de 30% des patients. Pourrait être liée à une malabsorption des graisses :
      – Am J Health Syst Pharm 2000;57:1177-1178.
    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    3. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    4. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    5. RASH (CERTAIN RARE)
    6. URTICAIRE (CERTAIN )
      Urticaire généralisé: 3 cas 8 à 10 jours après l’instauration du traitement; réversible en 4 à 6 jours; les 3 patients ont été ensuite désensibilisés avec succès:
      – J Allerg Clin Immunol 1998;102:875-876.
    7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    8. CPK(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    9. NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
    10. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Nécessite un contrôle de la glycémie avant l’instauration du traitement, puis tous les 3 mois durant la première année:
      – Pharmacotherapy 1999;19:114-117.
    11. DIABETE (A CONFIRMER )
      Lettre envoyée par la FDA aux praticiens (incidence<1%), le délai moyen d'apparition est de 76 jours :
      – Reactions 1997;656:3.
      Un cas débutant après deux semaines de traitement; le mécanisme pourrait être une inhibition des protéases convertissant la proinsuline en insuline:
      – Ann Intern Med 1997;127:947-948.
      Etude sur 67 patients traités par différents inhibiteurs de protéases montrant une réduction de la tolérance au glucose et une résistance à l’insuline :
      – AIDS 1998;12:F167-F173.
    12. DIABETE(DESEQUILIBRE) (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Pharmacother 1998;32:609-610.
    13. LIPODYSTROPHIE (A CONFIRMER )
      Plus fréquente et plus sévère en cas de traitement associant 2 antiprotéases (atrophie graisseuse dans toutes les régions du corps sauf l’abdomen) :
      – AIDS 1998;12:F51-F58.
      Autres références:
      – Clin Infect Dis 1998;27:65-67 et 218-220.
      Trouble de la répartition des graisses: plus abondante au niveau du tronc et moins abondante au niveau des membres et du visage; pas de conséquences métaboliques graves connues:
      – Prescrire 1998;18:766-767.
      L’apparition de lipodystrophies pourrait être , selon certains auteurs, dûes à l’infection par le VIH, et à l’allongement de la survie sous inhibiteurs de protéases:
      – BMJ 1999;318:122.
      – J Clin Endocrinol Metab 1999 ; 84 : 1925-1931.
      Traitement par la somatropine des lipodystrophies survenues chez des sidéens traités par les inhibiteurs des protéases. Activité mise en évidence chez 10 patients, après un traitement de 12 semaines par 6 mg/jour :
      – AIDS 1999;13:2099-2103.
    14. HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN )
      – Infection 1999;27:77-81.
    15. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas d’aggravation d’une neuropathie préexistante:
      – Infection 1998;26:252.
    16. BRADYCARDIE JONCTIONNELLE (A CONFIRMER )
      Un cas à trois occasions chez un même patient :
      – Clin Infect Dis 1999 ; 29 : 449-450.
    17. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (A CONFIRMER )
      Les inhibiteurs de protéase pourraient augmenter le risque de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire :
      – Am J Med 1999;107:624-626.
    18. INFARCTUS DU MYOCARDE (A CONFIRMER )
      Le risque pourrait être accru d’un facteur 5. Le rôle des facteurs de risque préexistants reste à évaluer :
      – AIDS 1999;13:1796-1797.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Réduire la posologie.
    2. HEMOPHILIE
      L’incidence des accidents hémorragiques serait accrue.
    3. DIABETE

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Information manquante.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    La posologie reste à préciser.
    Posologie recommandée par voie orale (septembre 1997) :
    – Adulte : sept cent cinquante milligrammes toutes les 8 heures.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    98
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    2.50
    à 5
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    87
    %
    voie fécale

    – 4 –
    ELIMINATION
    1
    à 2
    %
    voie rénale

    Absorption
    Pic plasmatique 2 à 4 heures après une prise orale accompagnée d’aliments.
    Biodisponibilité voisine de 80%.
    La biodisponibilité est très fortement réduite lors de la prise à jeun.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 98%.
    Importante diffusion tissulaire.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination se situe entre 2 heures et demi et 5 heures.

    Métabolisme
    Métabolisé principalement par le foie. Le métabolisme peut être fortement accéléré par les indcteurs du CYP3A. En revanche, les inhibiteurs du CYP3A semblent sans effets.

    Elimination
    *Voie fécale : 87% de la dose sont éliminés dans les fèces, principalement sous forme de divers métabolites oxydatifs.
    *Voie rénale : 1 à 2% de la dose sont éliminés dans les urines, principalement sous forme inchangée.

    Bibliographie

    – Drugs 1997;54:81-88.
    – Antimicrob Agents Chemother 1997;41:654-660.
    – Drugs 1997;59,Supll2:81-87.(30 références)
    – JAMA 1997;277:145-153.
    – Clin Ther 1998;20:2-25.
    – N Engl J Med 1998;338:1281-1292.
    – Drugs 1998;56:147-167.
    – Ann Pharmacother
    1999;33:325-339.(64 références)
    – Drugs 2000;59:581-620.(198 références)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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