ROFECOXIB
ROFECOXIB
Introduction dans BIAM : 25/5/2000
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
4-[4-(méthylsulfonyl)phényl]-3-phénylfuran-2(5H)-oneEnsemble des dénominations
ATC : M01A-H02
CAS : 162011-90-7
DCIR : ROFECOXIB
bordereau : 3159
code expérimentation : MK966
dci : rofécoxib
rINN : ROFECOXIB
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 24/12/2000
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA COX-2 (principale certaine)
- INDUCTEUR DU CYTOCHROME P450 3A4 (secondaire certaine)
- INDUCTEUR DU CYP 3A4 (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Excerce une action préférentielle sur la cyclooxygénase de type 2, isoforme inductible présente au niveau des foyers inflammatoires et ne touche aux doses thérapeutiques que peu ou pas la cyclooxygénase de type 1 présente à l’état constitutif, notamment au niveau de la muqueuse gastrique. Cette sélectivité permettrait une meilleure tolérance gastrique.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principal)
- ARTHROSE(TROUBLE FONCTIONNEL) (principale)
Pas de différence d’efficacité ou de tolérance avec l’ibuprofène dans un essai randomisé :
– Arch Intern Med 2000;160:1781-1787.
Moins d’arrêts de traitement et de troubles dyspeptiques qu’avec les AINS classiques. Analyse combinée de 8 essais randomisés:
– Arch Intern Med 2000;160:2998-3003 - SYNDROME DE BARTTER (à confirmer)
Un cas avec diminution des prostaglandines urinaires :
– N Engl J Med 2000;343:661-662. - MALADIE D’ALZHEIMER (à confirmer)
– Presse Med 2000;29:267-273.
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- OEDEME (CERTAIN RARE)
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CRAMPE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - CONFUSION MENTALE (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - HALLUCINATION (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
- BRONCHOSPASME (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - RASH (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un transplanté rénal ancien. Réversible à l’arrêt :
– Ann Intern Med 2000;133:394. - INSUFFISANCE RENALE FONCTIONNELLE (CERTAIN )
Diminution de la filtration glomérulaire. Réduction non significative de l’excrétion urinaire du sodium et du potassium. Effet comparable à celui de l’indométacine :
– Ann Intern Med 2000;133:1-9.
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13.
Les inhibiteurs spécifiques de la cox-2 ont les mêmes effets rénaux que les AINS traditionnels:
– Néphrologie 2000;21:425-430 - CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- PALPITATION (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - INSUFFISANCE CARDIAQUE (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - INFARCTUS DU MYOCARDE (A CONFIRMER )
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13. - TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN FREQUENT)
Le plus fréquent des effets secondaires (rapport de la pharmacovigilance britannique) :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13.
Le rofécoxib aurait une toxicité gastro-intestinale clinique inférieure à celle du naproxène. Essai comparatif randomisé chez des malades atteints de polyarthrite rhumatoïde :
– N Engl J Med 2000;343:1520-1528. - ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Possibilité de perforation :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13.
Moins fréquent qu’avec le naproxène lors du traitement des polyarthrites rhumatoïdes. Etude randomisée de plus de 8000 patients de plus de 50 ans :
– N Engl J Med 2000;343:1520-1528. - HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Rapport de la pharmacovigilance britannique :
– Curr Prob Pharmacovigilance 2000;26:13.
- TOXICITE EMBRYO-FOETALE CHEZ L’ANIMAL
Diminution de la survie embryofoetale (rat). Diminution du calibre du canal artériel. - NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- SUJET AGE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Information manquante. - ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- DESHYDRATATION
Réhydratation préalable. - HYPERTENSION ARTERIELLE
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Ainsi qu’à l’aspirine et aux AINS. - GROSSESSE
Information manquante.
Toxicité embryofoetale chez l’animal. - ALLAITEMENT
Information manquante. - INSUFFISANCE RENALE
Risque d’aggravation de la fonction rénale. - INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
- CIRRHOSE
- ULCERE GASTRODUODENAL
- MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE
- ENFANT
Information manquante.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : 12,5 à 25 milligrammes par jour en une prise.
En cas d’insuffisance hépatique légère, ne pas dépasser 12,5 milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
87
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
17
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
70
%
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
14
%
voie fécaleAbsorption
Pic plasmatique 2 à 3 heures après une prise orale.
Biodisponibilité voisine de 90%.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 87%.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination plasmatique est en moyenne de 17 heures. L’aire sous la courbe est allongée de près de 70% en cas d’insuffisance hépatique modérée.
Métabolisme
A l’état normal, le produit est principalement métabolisé au niveau du foie par réduction en dérivé cis-dihydro et trans-dihydro et ne subirait que peu d’oxydation par le CYP3A4.
En revanche, lors de la co-administration avec des inducteurs de ce
cytochrome (ex : la rifampicine), cette voie métabolique contribue à l’élimination du produit.
Elimination
*Voie rénale : 70% de la dose sont éliminés dans les urines presque exclusivement sous forme de métabolites.
*Voie fécale : 14% de la dose sont éliminés dans les fèces.
Bibliographie
– Drugs 1999;58:499-505.
– Med Letter (France) 1999;21:75.
– Drugs 2000;59:1207-1216. (85 réf sur les inhibiteurs de la cox 2)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr