ONCOVIN 1 mg solution injectable

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ONCOVIN 1 mg solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LILLY FRANCE

    Produit(s) : ONCOVIN

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/12/1969
    2. octroi d’AMM 20/9/1973
    3. validation de l’AMM 23/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326499-8

    1
    flacon(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 19/9/1968
    2. agrément collectivités 16/5/1969
    3. inscription SS 16/5/1969


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 66.71 F

    Prix public TTC : 85.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE TUBULO-AFFINE (VINCA-ALCALOIDE ET DERIVE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01C-A02.
      In vitro, il a été montré que la vincristine entraînait un arrêt en métaphase de la division mitotique des cellules, par fixation sur la tubuline intracellulaire.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Après injection IV rapide chez des patients cancéreux, la cinétique plasmatique est triphasique avec trois demi-vies alpha, bêta et gamma, respectivement de cinq minutes, 2.3 heures et 85 heures (intervalle allant de 19 à 155 h).
      – Dans les 15 à 30 minutes suivant l’injection, plus de 90% du médicament est distribué dans les tissus où il reste lié de façon réversible.
      – Il diffuse mal dans le LCR.
      – Le métabolisme des vinca-alcaloïdes passe par le cytochrome P450 isoenzyme de la sous-famille des CYP 3 A. Cette voie métabolique peut être altérée chez les patients ayant une insuffisance hépatique ou recevant des inhibiteurs puissants de ces isoenzymes.
      – L’élimination est essentiellement biliaire : 80% de la dose injectée est retrouvé dans les fèces et 10 à 20% dans les urines.
      – La vincristine n’est pas hémodialysable.
      – Données de sécurité préclinique :
      Les tests in vitro et in vivo n’ont pas mis en évidence d’effet mutagène avec la vincristine. De même, il n’a pas été mis en évidence d’effet cancérigène chez le rat et la souris après administration IV.

    1. ***
      * Monochimiothérapie :
      – Leucémies aiguës lymphoblastiques (en association avec des corticoïdes).
      – Purpura thrombopénique idiopathique résistant aux traitements usuels.
      La vincristine ne doit jamais être utilisée comme traitement de première intention et, en l’absence de réponse après 3 à 6 semaines, il est inutile de poursuivre le traitement.
      * Polychimiothérapies :
      – Leucémies aiguës lymphoblastiques.
      – Maladie de Hodgkin.
      – Lymphomes non Hodgkiniens.
      – Cancer du poumon.
      – Cancer du sein.
      – Cancer du col utérin.
      – Myélome.
      – Rhabdomyosarcomes.
      – Neuroblastomes.
      – Néphroblastomes.
      – Tumeurs embryonnaires de l’enfant.
      – Sarcomes d’Ewing.
      – Ostéosarcomes.
    2. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
    3. PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE
    4. MALADIE DE HODGKIN
    5. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    6. CANCER DU POUMON
    7. CANCER DU SEIN
    8. CANCER DU COL DE L’UTERUS
    9. MYELOME MULTIPLE
    10. RHABDOMYOSARCOME
    11. NEUROBLASTOME
    12. NEPHROBLASTOME
    13. SARCOME D’EWING
    14. OSTEOSARCOME

    1. ALOPECIE (FREQUENT)
      Toujours transitoire (la réversibilité pouvant parfois être observée avant la fin du traitement), est un effet couramment observé.
    2. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVOMOTRICE
      La neurotoxicité est l’effet secondaire majeur de la vincristine et le facteur dose-limitant. Elle est liée à la dose totale et au rythme d’administration. Une injection unique une fois par semaine est le mode d’administration recommandé pour une meilleure tolérance. La diminution de la posologie réduit la toxicité, par contre le fractionnement des doses n’est pas conseillé, la sévérité des effets secondaires semblant plutôt être majorée dans ce cas.
      D’apparition progressive, elle débute par une atteinte sensitive avec paresthésies.
      En injection unique hebdomadaire, l’atteinte sensitive, les paresthésies et l’aréflexie tendineuse peuvent persister et même s’aggraver pendant toute la durée du traitement.
      Dans la plupart des cas, ces effets sont réversibles en six semaines après l’arrêt du traitement mais des troubles neurologiques à type d’ataxie, paralysie, aréflexie ou pied équin ont persisté longtemps après des administrations prolongées.
    3. CONSTIPATION
      Elle peut être précoce et d’intensité variable allant jusqu’à des aspects pseudo-occlusifs.
    4. DOULEUR ABDOMINALE
      Associée à la constipation.
    5. ILEUS PARALYTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      JEUNE ENFANT

      Un iléus paralytique (simulant un abdomen chirurgical) peut survenir, particulièrement chez le jeune enfant. Il est réversible à l’arrêt provisoire du traitement sous traitement symptomatique.

    6. POLYURIE
    7. DYSURIE
    8. RETENTION D’URINE
      Par atonie vésicale.
      Les médicaments connus pour favoriser une rétention urinaire doivent être arrêtés, dans la mesure du possible, pendant quelques jours après l’administration de la vincristine.
    9. CRISE CONVULSIVE
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
    11. ATTEINTE COCHLEAIRE
    12. SYNDROME VESTIBULAIRE
    13. CECITE CORTICALE
      Transitoire.
      Effet dû à des atteintes de certaines paires crâniennes.
    14. ATROPHIE DU NERF OPTIQUE
      Effet dû à des atteintes de certaines paires crâniennes.
    15. NAUSEE
    16. VOMISSEMENT
    17. POIDS(DIMINUTION)
    18. ANOREXIE
    19. INFLAMMATION MUQUEUSE
    20. DIARRHEE
    21. ENTEROCOLITE NECROSANTE
    22. PERFORATION COLIQUE
    23. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    24. RASH (RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    25. OEDEME (RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    26. ANEMIE
      En particulier chez les patients ayant une atteinte médullaire.
    27. LEUCOPENIE
      En particulier chez les patients ayant une atteinte médullaire.
    28. THROMBOPENIE
      En particulier chez les patients ayant une atteinte médullaire.
    29. HYPONATREMIE (RARE)
      Liée à une sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH) ont été décrits. Le traitement est une restriction hydrique.
    30. ANGOR (RARE)
      Lié à un spasme coronarien. Le traitement doit alors être arrêté.
    31. INFARCTUS DU MYOCARDE (RARE)
      Lié à un spasme coronarien. Le traitement doit alors être arrêté.
    32. DYSPNEE
      Des cas de dyspnée sévère ont été rapportés avec les vinca-alcaloïdes, dont certains en association avec la mitomycine C.
    33. BRONCHOSPASME
      Des cas de bronchospasme sévère ont été rapportés avec les vinca-alcaloïdes, dont certains en association avec la mitomycine C.
    34. CEPHALEE
    35. FIEVRE
    36. TROUBLE TENSIONNEL
    37. DOULEUR MUSCULAIRE
    38. AZOOSPERMIE

    1. MISE EN GARDE
      – Voie IV stricte :

      Administration par voie intraveineuse stricte.

      – Contact à éviter :

      Tout contact de la solution avec l’oeil doit être évité (risque d’irritation importante, voire d’ulcération de la cornée si le produit est projeté sous pression). E cas de contact accidentel, laver l’oeil immédiatement et abondamment avec de l’eau et prendre un avis ophtalmologique.

      En cas de projection accidentelle sur la peau, laver abondamment avec de l’eau puis au savon doux et rincer abondamment.
    2. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Prudence chez les patients atteints de neuropathie préexistante ou en cas d’association à des médicaments potentiellement neurotoxiques. Une surveillance plus étroite du risque neurotoxique et une éventuelle adaptation posologique sont recommandées chez de tels patients.
    3. DYSFONCTIONNEMENT HEPATIQUE
      Un dysfonctionnement hépatique peut augmenter les taux sanguins et la demi-vie plasmatique de la vincristine avec majoration des effets indésirables. La posologie devra être adaptée chez ces patients.
    4. SURVEILLANCE DE LA FORMULE SANGUINE
      Un contrôle de la numération formule sanguine doit être réalisé avant chaque injection. En présence d’une neutropénie ou d’une infection, la poursuite du traitement doit être discutée.
    5. APLASIE MEDULLAIRE
      Surveillance plus étroite des patients présentant une dépression médullaire due à un traitement antérieur ou bien à la maladie elle-même, en raison du risque accru de leucopénie et de thrombocytopénie.
    6. SURVEILLANCE DE L’URICEMIE
      La vincristine pouvant entraîner une néphropathie urique lors de la lyse tumorale des leucémies aiguës, il est recommandé d’alcaliniser les urines, de contrôler l’uricémie et d’administrer un inhibiteur de l’uricosynthèse.
    7. CONSTIPATION
      Un régime préventif de la constipation est recommandé chez les patients traités.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      La prudence s’impose chez les patients sous vincristine compte tenu des effets indésirables du produit.

    1. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Sévère.
    2. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage de la vincristine dans le lait maternel, l’allaitement est contre-indiqué.
    3. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.
      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la vincristine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    Traitement

    Le surdosage se traduit par une exacerbation des effets indésirables habituellement rencontrés, avec risque d’atteinte sévère à des doses supérieures ou égales à 3 mg/m2.
    – Conduite à tenir :
    Surveiller et traiter une éventuelle sécrétion inappropriée
    en hormone antidiurétique (SIADH).
    Administration prophylactique d’anticonvulsivant.
    Prévention et traitement de l’iléus paralytique.
    Surveillance cardiovasculaire.
    Surveillance hématologique quotidienne.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Il est recommandé une extrême prudence dans le calcul et l’administration de la dose à injecter. En monothérapie, l’administration est hebdomadaire. En association à d’autres antinéoplasiques, le rythme des injections est fonction du
    protocole, il est le plus souvent mensuel.
    – Enfant : la dose usuelle est d’un à deux milligrammes par mètre carré de surface corporelle.
    Enfant de dix kilogrammes ou moins : la dose de départ doit être de cinquante microgrammes par kilogramme une fois
    par semaine.
    – Adulte : la dose usuelle est d’un milligramme quatre par mètre carré de surface corporelle.
    En cas d’insuffisance hépatocellulaire ou d’élévation de la bilirubine conjuguée d’une valeur supérieure ou égale à dix fois la normale, la dose
    de vincristine doit être diminuée de cinquante pour cent.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Ce médicament ne s’utilise que par voie intraveineuse stricte.
    La solution peut être injectée soit par voie intraveineuse directe, soit dans la tubulure d’une perfusion, en
    une minute. La vincristine doit être administrée par des personnes expérimentées.
    Attention : l’administration intrathécale peut être fatale.
    Attention : il est extrêmement important de s’assurer que l’aiguille est correctement introduite dans la veine
    avant de commencer l’injection. En cas d’extravasation peut survenir une cellulite, voire une nécrose.
    Il convient alors d’interrompre immédiatement l’injection et d’aspirer le maximum de produit extravasé, la quantité restante doit être administrée par
    une autre veine. L’injection locale de hyaluronidase deux cent cinquante Unités Internationales par millilitre (un millilitre en sous-cutanée autour de la lésion) et l’application de chaleur modérée facilitent la diffusion du produit et semblent réduire
    le risque de cellulite.
    * Instructions concernant la manipulation :
    En cas de contact du produit avec l’oeil, faire immédiatement un lavage abondant et prolongé. En cas de projection cutanée accidentelle, procéder à un lavage abondant à l’eau puis au
    savon doux suivi d’un rinçage abondant et prolongé.
    Avant d’être administrées, les solutions injectables doivent faire l’objet d’une inspection visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules ou d’une décoloration.
    Comme tout cytostatique,
    la vincristine doit être manipulée avec prudence. Les produits non utilisés doivent être détruits conformément aux procédures hospitalières de traitement des déchets cytostatiques.


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