HEXAPNEUMINE NOURRISSONS sirop

Donnez-nous votre avis

HEXAPNEUMINE NOURRISSONS sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : DOMS RECORDATI

    Produit(s) : HEXAPNEUMINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/9/1971
    2. mise sur le marché 28/1/1972
    3. validation de l’AMM 4/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 313003-9

    1
    flacon(s)
    100
    ml
    PVC

    Evénements :

    1. inscription SS 11/1/1971


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    2.5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 8
    jour(s)

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 6.73 F

    Prix public TTC : 12.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-B30.
      Association de chlorphénamine et de biclotymol dont l’intérêt thérapeutique n’est pas justifié.
      Chlorphénamine : antihistaminique H 1 , à structure propylamine (alkylamine substituée), qui se caractérise par :
      – un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
      – un effet anticholinergique, à l’origine d’effets indésirables périphériques,
      – un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine, notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
      Ils possèdent, pour la plupart, une activité antitussive, qui est modeste par elle-même, mais qui potentialise les effets des antitussifs centraux morphiniques ainsi que ceux d’autres bronchodilatateurs comme les amines sympathomimétiques auxquelles ils sont souvent associés.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Chlorphénamine :
      La biodisponibilité est comprise entre 25 et 50 %. Il existe un effet de premier passage hépatique important.
      Distribution : le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 8 heures.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 72 %.
      Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif par déméthylation.
      L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produit éliminé sous forme inchangée ou métabolisée. La demi-vie d’élimination est comprise entre 14 et 25 heures.
      Variations physiopathologiques :
      – l’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de la chlorphénamine .
      – la chlorphénamine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.


    1. Traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier à prédominance nocturne.

    1. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Lié à la chlorphénamine.

    2. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Lié à la chlorphénamine.

    3. EFFET ATROPINIQUE
      Liés au chlorphénamine : sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire.
    4. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Lié à la chlorphénamine.
    5. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Lié à la chlorphénamine
    6. VERTIGE
      Lié à la chlorphénamine
    7. TROUBLE DE LA MEMOIRE
      Lié à la chlorphénamine
    8. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
      Lié à la chlorphénamine
    9. ATAXIE
      Lié à la chlorphénamine
    10. TREMBLEMENT
      Lié à la chlorphénamine
    11. CONFUSION MENTALE
      Lié à la chlorphénamine
    12. HALLUCINATION
      Lié à la chlorphénamine
    13. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Lié à la chlorphénamine.
    14. NERVOSITE
      Lié à la chlorphénamine.
    15. INSOMNIE
      Lié à la chlorphénamine.
    16. LEUCOPENIE (RARE)
      Lié à la chlorphénamine.
    17. NEUTROPENIE (RARE)
      Lié à la chlorphénamine.
    18. ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
      Lié à la chlorphénamine.
    19. REACTION DE SENSIBILISATION
      Erythème, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante. Lié à la chlorphénamine.
    20. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Lié à la chlorphénamine.
    21. CHOC ANAPHYLACTIQUE (RARE)
      Lié à la chlorphénamine.

    1. MISE EN GARDE
      – Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      – Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.

      – Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      – Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

      ATTENTION : Ce médicament contient de l’alcool :

      Le titre alcoolique du sirop est de 2.5%, soit : 49.5 mg d’alcool par cuillère-mesure de 2.5 ml.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La chlorphénamine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère, en raison du risque d’accumulation.
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      La chlorphénamine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance rénale sévère, en raison du risque d’accumulation.
    4. ASTHME BRONCHIQUE
      Chez le nourrisson, il convient d’éliminer un asthme gastro-oesophagien avant d’utiliser la chlorphénamine comme antitussif.
    5. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
      Chez le nourrisson, il convient d’éliminer un reflux gastro-sophagien avant d’utiliser la chlorphénamine comme antitussif.
    6. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise d’autres médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    7. DIABETE
      En cas de diabète, tenir compte de la teneur en saccharose : 1.875 g par cuillère-mesure de 2.5 ml.
    8. REGIME HYPOGLUCIDIQUE
      En cas de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose : 1.875 g par cuillère-mesure de 2.5 ml.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. RISQUE DE GLAUCOME PAR FERMETURE DE L’ANGLE
      En raison de la chlorphénamine.
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      En raison de la chlorphénamine :
      – Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    3. COMA

    Traitement

    Symptômes d’un surdosage en chlorphénamine : convulsions (notamment chez le nourrisson et l’enfant), troubles de la conscience, coma.
    Traitement symptomatique en milieu spécialisé

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé au nourrisson.
    – Deux à six cuillères-mesure de deux ml cinq à répartir dans la journée.
    – Les prises devront être espacées de plus de quatre heures.
    – Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité
    aux horaires où survient la toux.
    .
    Mode d’emploi :
    – Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif de ce médicament.
    – Agiter le flacon avant l’emploi.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts