TAMOXIFENE CITRATE

TAMOXIFENE CITRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    N,N-dimthyl [ (diphnyl-1,2 butne-1 yle-1)-4 phnoxy ]-2 thylamine-( Z)citrate

    Ensemble des dénominations

    BANM : TAMOXIFEN CITRATE

    CAS : 54965-24-1

    DCIMr : CITRATE DE TAMOXIFENE

    USAN : TAMOXIFEN CITRATE

    autre dnomination : CITRATE DE TAMOXIFENE

    code exprimentation : ICI-46474

    dcim : citrate de tamoxifne

    rINNM : TAMOXIFEN CITRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : TAMOXIFENE

    Regime : liste I

    1. ANTI-ESTROGENE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Bloque le rcepteur estrognique. Le complexe form inhiberait la synthse du RNA dans la cellule tumorale.
      Inhibe la scrtion des facteurs de croissance TGF et EGF mdie par les estrognes :
      – Endocr Rev 1987;8:29-43.
      Inhibe la protine kinase C :
      – Cancer Res 1985;45:2462-2465.
      – J Natl Cancer Inst 1986;76:1243-1246.
      – Biochem Pharmacol 1985;34:3649-3653.
      Possde forte dose une activit inhibitrice de la protine kinase C qui permettrait de rduire la prolifration des gliomes malins :
      – Neurosurgery 1996;38:587-591.
      Interagit avec la Ca++ calmodaline kinase dpendante :
      – Ann Oncol 1993;4:195-197.
      Se lie une protine microsomale : antiestrogene binding site ou AEBS.
      Bloque les cellules tumorales en phase G1.
      Les effets protecteurs cardiovasculaires observs chez la femme pourraient tre en partie lis une stimulation de la production de NO par les cellules endothliales, et en partie d un effet vasorelaxant direct :
      – J Pharmacol Exp Ther 2000;295:519-523.
      Un traitement de six mois diminuerait les concentrations de cholestrol, de fibrinogne et de protine C-ractive qui contribuerait une baisse du risque cardiovasculaire:
      – Arterioscler Thromb Vasc Biol 2001;21:255-261
    2. secondaire
      Diminution de la cholestrolmie :
      – Br Med J 1992;305:225-226.
      Augmente les HDL cholestrol (HDL2-HDL3) :
      – Proc Am Soc Clin Oncol 1988;7:10.
      Inhibe les prostaglandines D, F, E :
      – Drugs 1978;16:1-24.

    1. ANTIOESTROGENE (principal)
    2. ANTICANCEREUX (principal)

    1. CANCER DU SEIN (principale)
      Efficacit certaine lorsque la concentration en rcepteurs oestrogniques est leve :
      – Lancet 1985;1:16.
      – Ann Intern Med 1987;106:649-654.
      Revue gnrale :
      – Ann Intern Med 1988;09:219-228.
      Mta-analyse portant sur 61 essais, 28000 femmes :
      – N Engl J Med 1988;319:1681-1691.
      – N Engl J Med 1989;320:479-484.
      Mta-analyse :
      – Lancet 1992;339:1-15, 27-29 et 71-85.
      N’aggraverait pas l’ostoporose en traitement au long cours (essai randomis positif) :
      – N Engl J Med 1992;326:852-856.
      Autre rfrence :
      – BMJ 1996;312:389-390.
      Efficacit confirme par un plus grand recul en cas de tumeurs contenant des rcepteurs aux estrognes (revue de 55 essais):
      – Lancet 1998;351:1451-1567.
      Nette diminution de la mortalit malgr la plus grande frquence du cancer de l’endomtre et des accidents thrombo-emboliques :
      – J Clin Oncol 1998;2018-2024.
      Essai randomis: l’adjonction de tamoxifne aprs chirurgie conservatrice et radiothrapie, rduit l’incidence des rcidives:
      – Cancer 1998;82:2204-2211.
      Revue gnrale dans cette indication:
      N Engl J Med 1998;339:1609-1618.
      En association avec la tumorectomie et la radiothrapie; dans les cancers in situ , prvient les rcidives plus efficacement que la chirurgie et la radiothrapie seules; tude randomise de 1800 malades:
      – Lancet 1999;353:1993-2000.
      Associe la castration mdicale ou chirugicale, a une efficacit comparable celle de la chimiothrapie chez les femmes ayant des tumeurs avec rcepteurs des estrognes +. Prs de 250 femmes femmes suivies pendant 6 ans :
      – J Clin Oncol 2000;18:2718-2727.
    2. CANCER DU SEIN(PREVENTION) (principale)
      Utilis en prvention chez les femmes haut risque; utilisation discute en raison des effets secondaires, notamment cancer de l’endomtre:
      – Med Hyg 1998;56:877.
      Autre rfrence :
      – BMJ 1998;316:1181-1182.
      Efficace dans un essai randomis chez 13388 femmes haut risque malgr le cancer de l’endomtre :
      – Can Med Assoc J 1998;158:1613-1614 Et 1615-1617.
      Pas d’efficacit dcele dans une tude randomise chez 2471 femmes risque :
      – Lancet 1998;352:98-101.
      Autre rfrence :
      – Prescrire 1999;19:775-778.
      Rduit le risque de cancer controlatral chez les femmes haut risque (prsentant une mutation sur les gnes BCRA 1 et BCRA 2) :
      – Lancet 2000;356:1876-1881.
    3. CANCER DU SEIN METASTASE (principale)
      Revue gnrale dans cette indication:
      N Engl J Med 1998;339:1609-1618.
    4. MELANOME (principale)
      Rmission prolonge :
      – Lancet 1981;1368.
      Mlanome malin mtastas, en association avec la dacarbazine :
      – N Engl J Med 1992;327:516-523.
      Mlanome malin mtastas, en association au cisplatine (tude pilote) :
      – Cancer 1997;79:1037-1043.
      Essai randomis versus placebo en cas de formes mtastases traites par dacarbazine et carboplatine : pas d’effet additif du tamoxifne :
      – Cancer 1999;85:1979-1984.
      Dans une tude pilote chez 30 malades, l’association tamoxifne-vinorelbine donne 25% de rponse et une tolrance satisfaisante :
      – Cancer 2000;88:584-588.
    5. CANCER DU FOIE ( confirmer)
      Essai randomis positif :
      – J Hepatol 1990;11:297-301.
      Essai randomis positif dans les formes non oprables des carcinomes hpatocellulaires :
      – Hepatology 1995;21:1535-1542.
      Indication controverse dans les carcinomes hpatocellulaires (essai randomis ngatif) :
      – Gastroenterology 1995;109:917-922.
      Essai randomis ngatif (496 patients) :
      – Lancet 1998;352:17-20.
      Essai randomis ngatif dans le carcinome hpatocellulaire:
      – J Clin Gastroenterol 1998;26:200-203.
      Etude randomise chez 477 sujets: pas d’effet bnfique:
      – Lancet 1998;352:17-20.
      Revue de cette indication :
      – J Gastroenterol Hepatol 2000;15:725-729.
    6. HEPATOCARCINOME ( confirmer)
    7. CANCER DU PANCREAS ( confirmer)
      Prolongerait la survie aprs chirurgie :
      – Hepatogastroenterology 1996;43:1225-1229.
    8. TUMEUR CARCINOIDE ( confirmer)
      – N Engl J Med 1981;305:52.
    9. MASTODYNIE ( confirmer)
      – Br J Surg 1980;75:845-846.
      – Lancet 1986;1:287-288. (essai randomis)
    10. GYNECOMASTIE ( confirmer)
      Efficace et bien tolre chez 16 hommes cirrhotiques atteints de gyncomastie douloureuse due la spironolactone. Etude randomise en cross-over :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:1051-1055.
    11. FIBROSE RETROPERITONEALE ( confirmer)
      – Lancet 1993;341:382.
    12. CANCER DE LA PROSTATE (secondaire)
      Dans les formes mtastases:
      – Cancer 1982;49:1367-1372.
      – Am J Clin Oncol 1982;5:149-153.
      – Pharmacol Ther 1984;25:127-205.
    13. OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE ( confirmer)
      En prvention :
      – Arch Intern Med 1994;154:2585-2588.
      Etude retrospective chez 93 000 femmes de plus de 65 ans traites par le tamoxifene: rduction de 2/3 de la frquence des fractures avec une dose de 10 mg/jour:
      – J Am Geriatr Soc 1998;46:968-972.
    14. CHOLANGITE SCLEROSANTE PRIMITIVE ( confirmer)
      Quatre cas dcrits :
      – Int Hepatol Communic 1995;4:149-152.
    15. GLIOME MALIN ( confirmer)
      Possde forte dose une activit inhibitrice de la protine kinase C qui pourrait constituer un traitement adjuvant des gliomes malins :
      – Neurosurgery 1996;38:587-591.
    16. TUMEUR DESMOIDE ( confirmer)
      Dans les formes non rscables de l’enfant. Deux cas de rgression aprs traitement par l’association tamoxifne-diclofnac :
      – Cancer 1997;80:334-340.
      Un nouveau cas trait avec rmission prolonge :
      – Presse Med 1997;26:1520-1522.

    1. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
    2. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    3. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    4. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    5. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    6. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Principalement chez les malades avec des mtastases osseuses :
      – Am J Med 1990;88:440-441.
      Un cas chez un sujet g :
      – Br J Clin Pract 1992;46:80.
    7. TROUBLE DE L’HUMEUR (CERTAIN TRES RARE)
      Labilit motionnelle
    8. DOULEUR AU SIEGE DE LA TUMEUR (CERTAIN TRES RARE)
    9. PRURIT VULVAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    10. CANDIDOSE VULVOVAGINALE (A CONFIRMER )
      Trois cas rcidivants chez des femmes mnopauses traites depuis plusieurs annes par le tamoxifne :
      – Obstet Gynecol 1996;88:704-706.
    11. THROMBOPHLEBITE (CERTAIN TRES RARE)
      Le tamoxifne augmenterait le risque thromboembolique, enqute sur des femmes traites pendant des dures allant jusqu’ 14 ans :
      – BMJ 1995;311:977-980.
      Autres rfrences :
      – J Clin Oncol 1990;8:559.
      – Presse Med 1991;20:1948-1949.
      – Cancer Treat Rep 1993;68:887-889.
    12. EMBOLIE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Le tamoxifne augmenterait le risque thromboembolique, enqute sur des femmes traites pendant des dures allant jusqu’ 14 ans :
      – BMJ 1995;311:977-980.
      Autres rfrences :
      – Lancet 1986;1:83-86.
      – Presse Med 1986;15:1243.
      – Presse Med 1991;20:1948-1949.
    13. THROMBOSE ARTERIELLE (A CONFIRMER )
      Un cas au niveau de l’artre tibiale :
      – Cancer 1995;76:1006-1008.
    14. HEMORRAGIE VAGINALE (CERTAIN TRES RARE)
    15. INSUFFISANCE CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
    16. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    17. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas aprs 6 mois de traitement. Rversible l’arrt et positif lors d’une rintroduction :
      – Am J Clin Oncol 1999;22:529-532.
    18. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas fatal dcrit (premier cas), associant agranulocytose et hpatite :
      – Lancet 1992;339:940.
      Un cas mortel dcrit :
      – Lancet 1994;344:541-542.
    19. LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    20. HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN TRES RARE)
      – J Natl Cancer Inst 1990;82:1327-1332.
    21. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN TRES RARE)
      – J Natl Cancer Inst 1990;82:1327-1332.
      Sept cas (dont 2 associs une pancratite aigu) aprs 5 mois 5 ans de traitement :
      – Oncol Rep 1997;4:625-628.
      Un cas d’hypertriglycridmie svre dcrit, 3 cas cits dont un mortel :
      – N Engl J Med 1997;337:281.
      Parfois majeure, jusqu’ 61 g/l, exposant au risque de pancratite aigu:
      – Prescrire 1998;18:281.
      Elvation des triglycrides chez 16 femmes aprs 2 mois de traitement :
      – J Clin Endocrinol Metab 1998;83:1633-1635.
      Un cas svre associ une pancratite aprs 8 mois de traitement :
      – Ann Oncol 2000;11:1067-1069.
    22. PANCREATITE (A CONFIRMER )
      Un cas svre associ une hypertriglycridmie aprs 8 mois de traitement :
      – Ann Oncol 2000;11:1067-1069.
    23. TOXICITE OCULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Des modifications cornennes et maculaires ont t dcrites chez quelques patientes traites de faon continue pendant 17 mois des doses suprieures 250 mg/j.
      Vingt-et-un cas rapports entre 1978 et 1994, consistant en de dpts rtiniens, une diminution de l’acuit visuelle, un oedme maculaire, une kratopathie ou une nvrite optique; un contrle ophtalmique annuel serait souhaitable :
      – J Clin Oncol 1996;14:1018-1026.

    24. CATARACTE (CERTAIN )
      Ces manifestations pourraient tre dues un blocage des canaux chlore du cristallin :
      – J Clin Invest 1994;94:1690-1694.
    25. RETINOPATHIE (CERTAIN )
      – Cancer 1992;69:296.
      – Ophtalmology 1981;88:89-93.
      – Cancer 1988;61:31-35.
      – Br J Ophtalmol 1981;65:177-179.
      Associe une atteinte du nerf optique (revue de la littrature); la frquence reste prciser; elle pourrait ne pas toujours tre rversible et ne semble pas li la dose :
      – Ann Pharmacother 1994;28:740-741.
    26. NEVRITE OPTIQUE (CERTAIN )
      – Acta Ophtalmol 1983;61:45-50.
    27. CANCER DU COLON (CERTAIN )
      Le tamoxifne augmenterait la frquence des cancers colorectaux d’un facteur 1,9 selon une tude scandinave :
      – J Natl Cancer Inst 1995;87:645-651.
      Rfrence :
      – Drug Saf 1997;16:104-117.
    28. CANCER DU RECTUM (CERTAIN )
      Le tamoxifne augmenterait la frquence des cancers colorectaux d’un facteur 1,9 selon une tude scandinave :
      – J Natl Cancer Inst 1995;87:645-651.
    29. CANCER DE L’ESTOMAC (CERTAIN )
      Le tamoxifne augmenterait la frquence des cancers de l’estomac d’un facteur 3,2 selon une tude scandinave :
      – J Natl Cancer Inst 1995;87:645-651.
      Rfrence :
      – Drug Saf 1997;16:104-117.
    30. CANCER DU FOIE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas rapports :
      – Lancet 1989;1:117.
    31. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas aprs 23 et 15 mois de traitement :
      – Med Oncol 1997;14:61-62.
    32. PELIOSE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
      – Am J Clin Pathol 1983;80:881-883.
    33. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1984;289:288.
    34. HEPATITE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas fatal dcrit, associant agranulocytose et hpatite (trois autres cas d’hpatite connus) :
      – Lancet 1992;339:940.
    35. STEATOSE HEPATIQUE NON ALCOOLIQUE (CERTAIN )
      Un cas de statose hpatique non alcoolique, aprs 2 ans de traitement, rversible 4 mois aprs l’arrt du traitement :
      – Ann Intern Med 1995;123:236.
      Trois cas dcrits :
      – J Hepatol 1995;23:95-97.
      Un cas, aprs 16 mois de traitement, chez une femme ge, l’auteur prconise un suivi de la fonction hpatique au cours du traitement; un autre cas a dj t dcrit :
      – Ann Intern Med 1996;124:855-856.
      Aprs examen du foie en tomodensitomtrie :24 cas sur 66 femmes traites pendant 3 5 ans; rversible :
      – Lancet 1998;351:725.
      Deux cas traits avec succs par le bzafibrate :
      – Lancet 1999;353:1802.
      Six cas rapports chez 40 malades traites au long cours :
      – Oncol Rep 2000;7:1299-1304.
    36. TOXICITE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
      Pourrait exacerber l’atteinte hpatique chez les sujets cirrhotiques (un cas dcrit):
      – Ann Oncol 1998;9:1123-1126.
    37. SECHERESSE DU VAGIN (CERTAIN FREQUENT)
      Comparaison de 161 femmes traites un groupe tmoin :
      – BMJ 1996;313:1484.
      Chez 54 % des 41 femmes traites pendant 2 24 mois :
      – J Clin Oncol 1999; 17 : 1488-1492.
    38. BRULURE VULVAIRE (A CONFIRMER )
      Chez 54 % des 41 femmes traites pendant 2 24 mois :
      – J Clin Oncol 1999; 17 : 1488-1492.
    39. TROUBLE SEXUEL (A CONFIRMER )
      Chez 54 % des 41 femmes traites pendant 2 24 mois :
      – J Clin Oncol 1999; 17 : 1488-1492.
    40. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Lancet 1989;1:436.
    41. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      Deux cas chez des hommes traits pour cancer du sein :
      – Breast 1993;2:48-49.
    42. LIBIDO(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un homme trait depuis 10 mois :
      – Breast 1996;5:53-54.
    43. FIBROME UTERIN (CERTAIN )
      Aggravation dans la plupart des cas d’un fibrome utrin prexistant, par stimulation de sa croissance et pouvant justifier une exrse chirurgicale (11 cas dcrits) :
      – Presse Med 1995;24:1694-1696.
    44. CANCER DE L’ENDOMETRE (CERTAIN )
      Pour des traitements de longue dure :
      – Presse Med 1990;19:380-381.
      La frquence du cancer de l’endomtre pourrait tre accrue chez les femmes traites par le tamoxifne par rapport celles non traites :
      – J Clin Oncol 1993;11:485-490.
      Autres publications :
      – Lancet 1991;1:1414.
      – J Natl Cancer Inst 1991;83:1450.
      Six cas au cours d’un traitement du cancer du sein :
      – Obstet Gynecol 1993;82:165-169.
      Une mta-analyse portant sur 30000 femmes a montr un risque augment mais de faon non significative :
      – Lancet 1992;339:1-15 et 71-84.
      – Lancet 1994;343:1318-1321.
      Le tamoxifne pourrait augmenter d’autant plus le risque de cancer de l’endomtre que le traitement est prolong (tude nerlandaise sur 383 femmes) :
      – Lancet 1994:343:448-452.
      Le tamoxifne augmenterait la frquence des cancers de l’endomtre d’un facteur 4 selon une tude scandinave :
      – J Natl Cancer Inst 1995;87:645-651.
      L’augmentation du risque semble certaine mais insuffisante pour faire interrompre le traitement des femmes atteintes de cancer du sein :
      – BMJ 1996;312:529.
      Le risque serait faible :
      – Cancer 1996;77:2058-2063.
      Deux cas :
      – Br J Obstet Gynaecol 1997;104:748-750.
      Rfrence :
      – Drug Saf 1997;16:104-117.
      L’utilisation du tamoxifne dans le cancer du sein ne serait pas associe une augmentation du risque de cancer de l’endomtre (tude japonaise sur 825 femmes suivies pendant 8 ans) :
      – Cancer 1998;82:1698-1703.
      Augmente le risque de cancer de mauvais pronostic (risque relatif 1,5). Le risque est d’autant plus important que la dure de traitement par le tamoxifne est longue. Le risque persisterait aprs l’arrt du traitement. Le risque est cependant infrieur au bnfice obtenu dans la survie des femmes atteintes de cancer du sein. Son emploi devrait tre raisonn :
      – Lancet 2000;356:881-887 et 868-869 (ditorial).
      – Lancet 2001;357:65-68: (discussion de l’article prcdent)
    45. KYSTE DE L’OVAIRE (CERTAIN )
      Peuvent survenir en cours de traitement.
    46. CANCER DE L’OVAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas, probablement secondaire une localisation ovarienne d’une endomtriose :
      – Gynecol Oncol 1994;55:443-447.
    47. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas, dbutant aprs 9 jours de traitement :
      – Aust N Z J Med 1995;25:375-376.
    48. ANEMIE APLASTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas fatal aprs 18 mois de traitement :
      – Int J Hematol 1991;54:263-264.
    49. ANTITHROMBINE III(DIMINUTION) (CERTAIN )
      – Cancer Res 1987;47:4517-4519.
      – Cancer 1984;53:2607-2609.
    50. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      Mcanisme inconnu :
      – N Engl J Med 1991;324:1865-1875.
    51. ASTHME(AGGRAVATION) (CERTAIN )
      – Lancet 1993;341:772.
    52. OEDEME (CERTAIN RARE)
      – N Engl J Med 1981;304:16-21.
      – J Clin Oncol 1986;4:1326-1330.
      – J Clin Oncol 1986a;4:958-964.
      – J Clin Oncol 1986b;4:178-185.
      – J Clin Oncol 1988;45:350-353.
    53. GANGRENE DES EXTREMITES (A CONFIRMER )
      Grangrne digitale: un cas aprs 9 mois de traitement :
      – Am J Med 1994;96:571.
    54. SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, aprs deux mois de traitement :
      – Anticancer Res 1994;14:2171-2172.
    55. BOUFFEE DE CHALEUR (CERTAIN FREQUENT)
      Comparaison de 161 femmes traites un groupe tmoin :
      – BMJ 1996;313:1484.
      La clonidine rduit leur incidence et leur svrit. Essai randomis chez des femmes mnopauses:
      – Ann Intern Med 2000;132:788-793
    56. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Comparaison de 161 femmes traites un groupe tmoin :
      – BMJ 1996;313:1484.
    57. LEIOMYOSARCOME (A CONFIRMER )
      Un cas de leiomyosarcome utrin chez une femme ayant t traite 4 ans, suivi d’un arrt de 3 ans puis retraite depuis un mois :
      – Breast 1996;5:429-431.
    58. QT(ALLONGEMENT) (A CONFIRMER )
      Le blocage d’un courant potassique sortant pourrait tre l’origine d’un retard de repolarisation et augmenter le risque de survenue de torsades de pointes:
      – J Pharmacol Exp Ther 1998;287:877-883.

    1. MALFORMATIONS GENITALES
      Ambiguit gnitale chez les enfants exposs in utero:
      Un cas chez un enfant expos in utero pendant 20 semaines (dose: 20 mg/jr):
      – Lancet 1997;350:183.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    3. HYPERTRIGLYCERIDEMIE
    4. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.

    1. GROSSESSE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adultes : Vingt quarante milligrammes par jour en deux prises.
    Pas d’utilisation chez l’enfant.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    7
    à 14
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    7
    jour(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    Absorption
    Pic plasmatique 4 7 heures aprs ingestion.

    Répartition
    Se lie 99 % l’albumine :
    – Mol Pharmacol 1979;16:767-777.

    Demi-Vie
    Demie-vie biphasique de 7 14 heures et de 7 jours :
    – Xenobiotica 1973b;3:711-714.
    La demi-vie du N dmthyl est de 14 jours.
    La demi-vie du 4 hydroxy tamoxifne est plus courte que celle du tamoxifne.

    Métabolisme
    Mtabolis principalement en N dmthyl tamoxifne (mtabolite X) :
    – Biochem Pharmacol 1978;28,1:145.
    Puis aprs dmthylation en N ddimthyl mtabolite (mtabolite Z) puis mtabolite Y. Deux autres mtabolites : 4 hydroxytamoxifne et le 3-4
    dihydroxy tamoxifne :
    – Pharmacol Ther 1988;36:41-103.

    Elimination
    (VOIE BILIAIRE)
    Principalement :
    – Pharmacol Ther 1984;25:127-205.

    Bibliographie

    – Br Med J 1973;5844:13.
    – J Endocrinol 1975;65:7-17.
    – Inpharma 1979;196:19. (Rfrences gnrales)
    – Reactions 1982;46:11. (Rfrences gnrales)
    – Pharmacol Ther 1984;25:127-206.
    – Inpharma 1986,539:19 . (Rfrences gnrales)
    – Drugs
    1989;37:451:490. (Rfrences gnrales)
    – Inpharma 1989,705,19. (Rfrences gnrales)
    – Gynecol Oncol 1992;45:118-128. (Effets secondaires lors du traitement au long cours)
    – Drug Saf 1994;10:1-4.
    – Semin Oncol 1997;24:S65-S70. (Revue gnrale sur les
    indications)
    – The Medical Letter (ed franaise) 1999;21:11-12.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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