SULFATE D’ATROPINE BIOSEDRA 0.50 mg/1ml sol inj (Hôp)
SULFATE D’ATROPINE BIOSEDRA 0.50 mg/1ml sol inj (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – VNL5517
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte, enfant et nourrisson
Etat : commercialisé
Laboratoire : FRESENIUS FranceProduit(s) : ATROPINE SULFATE BIOSEDRA
Evénements :
- mise sur le marché 1/1/1973
- octroi d’AMM 26/7/1973
- validation de l’AMM 10/11/1988
- rectificatif d’AMM 5/2/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 315132-0
100
ampoule(s)
1
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 11/1/1984
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 1
ml- ATROPINE SULFATE 0.50 mg
Sulfate neutre.
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- SULFURIQUE ACIDE excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANTISPASMODIQUE ALCALOIDE DE LA BELLADONE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A03B-A01.
L’atropine s’oppose de facon compétitive aux effets muscariniques de l’Acétylcholine.
C’est un spasmolytique et un antidote des anticholinestérasiques.
-
– Bloc auriculo – ventriculaire ou atrio – ventriculaire.
– Pré – anesthésie : protection des manifestations vagales ( bradycardie à l’induction ) .
– Dans l’infarctus : prévention et traitement des blocs auriculo- ventriculaires et des bradycardies sinusales.
– Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
– Antispasmodique utilisé dans les coliques néphrétiques et les anuries spasmodiques.
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - SECHERESSE DE LA BOUCHE
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - CONSTIPATION
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - SECHERESSE DE L’OEIL
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - RETENTION D’URINE
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - TACHYCARDIE
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - PALPITATION
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - IRRITABILITE
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - CONFUSION MENTALE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJETS AGESIl est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie.
- HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE
Prudence. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Prudence. - INSUFFISANCE RENALE
Prudence. - INSUFFISANCE CORONARIENNE
Prudence. - TROUBLES DU RYTHME
Prudence. - HYPERTHYROIDIE
Prudence. - MEGACOLON TOXIQUE
Prudence. - BRONCHITE CHRONIQUE
Prudence en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques. - ATONIE INTESTINALE
Chez le vieillard.
Prudence. - GROSSESSE
Des études prospectives n’ont pas mis en évidence dans l’espèce humaine d’embryotoxicité ni de foetotoxicité.
En fin de grossesse : l’administration doit être prudente en raison du risque d’effets atropiniques chez l’enfant ( ileus méconiaux ) . - ALLAITEMENT
A éviter : du fait du passage de l’atropine dans le lait, il existe des effets atropiniques chez l’enfant, aux doses thérapeutiques. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Eventuels troubles de l’accomodation. - UTILISATEUR DE MACHINE
Eventuels troubles de l’accomodation.
- GLAUCOME
Par fermeture de l’angle. - TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
Risque de rétention urinaire. - ILEUS PARALYTIQUE
Traitement
Signes cliniques :
Ce sont ceux des atropiniques avec sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l’accomodation, tarissement des sécrétions et surtout : tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu’au délire, dépression
respiratoire.
Traitement :
Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.
Voies d’administration
– 1 – SOUS-CUTANEE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Spasmes :
Chez l’ adulte : zéro vingt cinq ( 0.25 ) à un milligramme toutes les six heures par voie Sous Cutanée.
Posologie maximum : deux miiligrammes par vingt quatre heures.
Chez l’ enfant :
entre deux et six ans : zéro
vingt cinq ( 0.25 ) milligramme en dose unique.
au dessus de six ans : zéro cinquante ( 0.50 ) milligramme en dose unique.
– Médication pré – anesthésique :
Chez l’enfant :
d’un mois à trente mois : zéro un ( 0.1 ) à zéro trois ( 0.3 )
milligramme par voie Sous Cutanée.
de trente mois à quinze ans : zéro un ( 0.1 ) à zéro cinq ( 0.5 ) milligramme par voie Sous Cutanée.
Chez l’adulte : un milligramme par voie Sous Cutanée.
– Bloc atrio – ventriculaire :
Chez l’adulte : zéro
cinq à un milligramme en Intra – Veineuse lente.
.
.
Mode d’emploi :
Doit être administré sous contrôle médical.