KLIOGEST comprimés pelliculés

Donnez-nous votre avis

KLIOGEST comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVO NORDISK PHARMACEUTIQUE

    Produit(s) : KLIOGEST

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/11/1988
    2. publication JO de l’AMM 14/3/1989
    3. mise sur le marché 3/5/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331455-5

    1
    dispensateur(s)
    28
    unité(s)
    polystyrène/polypropylène
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 27/8/1995
    2. agrément collectivités 1/10/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    EVITER L’HUMIDITE
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 38.65 F

    Prix public TTC : 53.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PROGESTATIF ET ESTROGENE (ASSOCIATION) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03F-A01.
      Le 17 bêta estradiol est de structure identique à celle de l’hormone humaine. La micronisation permet d’améliorer sa biodisponibilité. L’adjonction d’un progestatif permet de compenser les effets potentiellement nocifs des estrogènes, notamment au niveau de la prolifération endométriale.
      Le 17 bêta estradiol assure une estrogénothérapie de substitution pour pallier la carence estrogénique de la ménopause : troubles vasomoteurs, atrophies cutanées ou muqueuses, troubles de l’humeur.
      Administré par voie orale, l’estradiol entraîne une augmentation des triglycérides, des VLDL, une augmentation du HDL, une diminution du LDL, ainsi qu’une augmentation de l’angiotensinogène. Dans certaines études, une diminution de l’antithrombine III est notée. L’association d’un progestatif peut limiter ou inverser l’effet de l’estrogène. Ainsi, sous estradiol associé à la noréthistérone, le HDL peut diminuer.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’estradiol micronisé de Novo Nordisk, administré par voie orale est absorbé rapidement et efficacement par le tractus gastro-intestinal avec une concentration plasmatique maximale dans les 4-6 heures. Après administration de Kliogest, le niveau plasmatique de 17 bêta-estradiol se stabilise entre 70-100 pg/ml. Le 17 bêta-estradiol a une demi-vie d’environ 14-16 heures. Dans le sang, plus de 90% du 17 bêta-estradiol est lié aux protéines plasmatiques. Le 17 bêta-estradiol est oxydé en estrone, qui à son tour est transformé en estriol; ces deux transformations étant essentiellement hépatiques. Les estrogènes sont excrétés dans la bile puis sont réabsorbés par l’intestin. La dégradation des estrogènes se déroule lors de cette circulation entéro-hépatique. Ils sont excrétés dans l’urine (90-95%) en conjugués glucuronides et sulfates biologiquement inactifs ou dans les selles (5-10 %) surtout en non conjugués.
      L’acétate de noréthistérone est rapidement absorbé et transformé en noréthistérone puis métabolisé et excrété en conjugués glucuronide et sulfates. Environ la moitié de la dose est retrouvée dans l’urine en 24 h, le reste étant réduit à moins de 1% en 5-6 jours. La demi-vie plasmatique moyenne est de 3-6 heures.

    1. ***
      – Troubles de la ménopause chirurgicale ou naturelle liés à la carence estrogénique :
      * troubles vasomoteurs, en particulier bouffées de chaleur.
      * troubles trophiques et muqueux.
      * troubles génito-urinaires d’origine atrophique.
      * troubles de l’humeur.
      – Prévention de la perte de la masse osseuse post-ménopausique chez les femmes à haut risque (tel que : ménopause précoce, aménorrhées prolongées avec hypo-estrogénie) et sous réserve d’une surveillance étroite.
    2. TROUBLE DE LA MENOPAUSE
    3. OSTEOPOROSE(PREVENTION)

    1. HEMORRAGIE VAGINALE
      Peuvent apparaître dans les premiers mois de traitement, même sur un endomètre atrophique. Les raisons de ces saignements sont encore inconnues. Durant les 3-4 premiers mois du traitement, on constate normalement une diminution progressive des saignements.
      Les saignements peuvent continuer chez certaines patientes post-ménopausées, et il faut alors envisager un changement de traitement.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    3. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    4. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    5. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    6. DIABETE (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    7. LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
      Hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie.
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    8. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne ou maligne.
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    9. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    10. CEPHALEE (RARE)
      – Importantes et inhabituelles : effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
      – Banales : effet fréquent mais mineur, n’empêchant pas habituellement la poursuite du traitement.
    11. MIGRAINE (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    12. VERTIGE (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    13. MODIFICATIONS DE LA VISION (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    14. COMITIALITE(AGGRAVATION) (RARE)
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    15. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    16. GALACTORRHEE (RARE)
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire.
      Effet rare mais sévère devant faire interrompre le traitement.
    17. LITHIASE BILIAIRE
      Augmentation éventuelle du risque.
    18. NAUSEE (FREQUENT)
      Effet fréquent mais mineur.
    19. POIDS(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Effet fréquent mais mineur.
    20. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      Effet fréquent mais mineur.
    21. IRRITABILITE (FREQUENT)
      Effet fréquent mais mineur.
    22. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      Effet fréquent mais mineur.
    23. METRORRAGIE (FREQUENT)
      Doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente.
      Effet fréquent mais mineur.
    24. INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT (FREQUENT)
      Effet fréquent mais mineur.
    25. SECRETION DE LA GLAIRE CERVICALE(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Effet fréquent mais mineur.

    1. MISE EN GARDE
      – Contraception :

      Attention Kliogest n’est pas un contraceptif.

      – Etat préménopausique :

      Eviter la prescription en cas d’état préménopausique. En cas de doute, recourir à une confirmation biologique.

      – Maladies thrombo-emboliques :

      Le risque de malad thrombo-emboliques, lié à la prise d’estroprogestatifs s’accentue avec l’âge et l’usage du tabac.

      – Survenue de céphalées, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle :

      La survenue de symptômes tels que : céphalees importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle peut faire craindre l’imminence d’une complication et impose l’arrêt du traitement .

      – Surveillance de l’endomètre :

      L’administration en continu d’estroprogestatifs peut faire craindre une hyperplasie endométriale et incite donc à une surveillance particulière de l’endomètre (avec frottis endométriaux annuels) et exploration particulière de tout saignement intercurrent.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement ; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, sein, utérus, frottis vaginaux, triglycéridémie et cholestérolémie, glycémie.
    3. EPILEPSIE
      Surveillance attentive chez ces patientes.
    4. MIGRAINE
      Surveillance attentive chez ces patientes.
    5. ASTHME
      Surveillance attentive chez ces patientes.
    6. DEPRESSION
      Surveillance attentive chez ces patientes.
    7. ANTECEDENT VASCULAIRE FAMILIAL
      Surveillance attentive chez ces patientes.
    8. DIABETE
      Surveillance attentive chez ces patientes.
    9. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention chirurgicale prévue, il y a lieu d’interrompre l’estroprogestatif un mois à l’avance.
    10. IMMOBILISATION PROLONGEE
      Le traitement sera interrompu.
    11. SURVEILLANCE MAMMAIRE
      En cours de traitement, il y a lieu de surveiller l’éventuelle apparition d’une tension mammaire reflétant généralement un surdosage en estrogènes.
    12. GROSSESSE
      Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des estroprogestatifs administrés en début de grossesse alors que celle-ci n’est pas connue.

      Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d’anciens progestatifs très androgénomimétiques, n’ont pas lieu d’être extrapolés aux progestatifs récents nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité).

    1. FEMME EN AGE DE PROCREER (absolue)
    2. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (absolue)
      Artérielles ou veineuses ou antécédents thrombo-emboliques.
    3. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES (absolue)
    4. CORONAROPATHIE (absolue)
    5. VALVULOPATHIE (absolue)
    6. ATTEINTES CEREBRO-VASCULAIRES (absolue)
    7. ACCIDENTS OCULAIRES D’ORIGINE VASCULAIRE (absolue)
    8. SEIN(TUMEUR MALIGNE) (absolue)
    9. UTERUS(TUMEUR MALIGNE) (absolue)
    10. AFFECTIONS HEPATIQUES (absolue)
      Sévères ou récentes.
    11. TUMEUR HYPOPHYSAIRE (absolue)
    12. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES (absolue)
    13. CONNECTIVITE (absolue)
    14. PORPHYRIE (absolue)
    15. OTOSCLEROSE (absolue)
    16. DIABETE (relative)
    17. HYPERLIPIDEMIE (relative)
      Hypertriglycéridémies, hypercholestérolémies.
    18. OBESITE (relative)
    19. TUMEUR BENIGNE DU SEIN (relative)
    20. HYPERPLASIE UTERINE (relative)
    21. FIBROME UTERIN (relative)
    22. GALACTORRHEE (relative)
    23. PROLACTINE(AUGMENTATION) (relative)
    24. INSUFFISANCE RENALE (relative)
    25. ALLAITEMENT (relative)
    26. HYPERTENSION ARTERIELLE (relative)

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT

    Traitement

    Le surdosage peut se manifester par des nausées et des vomissements.
    Il n’existe pas d’antidote et le traitement doit être symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Un comprimé par jour sans interruption.
    Le traitement doit être instauré, de préférence, au plus tôt un an après la ménopause.
    Le traitement peut débuter n’importe quel jour. Cependant, en cas de passage d’un traitement hormonal
    substitutif séquentiel à Kliogest, il est recommandé de commencer le traitement après les saignements, c’est-à-dire le jour auquel était programmé le début d’un nouveau cycle de traitement avec une hormonothérapie substitutive séquentielle.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts