ESTRADERM TTS 25 microgrammes/24 h dispositif transdermique

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ESTRADERM TTS 25 microgrammes/24 h dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : ESTRADERM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/7/1987
    2. publication JO de l’AMM 3/10/1987
    3. mise sur le marché 18/1/1988
    4. rectificatif d’AMM 17/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329726-5

    8
    sachet(s)
    alu/surlyn
    5 cm2

    Evénements :

    1. inscription SS 23/10/1994
    2. agrément collectivités 27/11/1994


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 36.46 F

    Prix public TTC : 51.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      Estrogène naturel.
      Estraderm TTS 25 mcg libère de l’estradiol, sous forme inchangée dans la circulation sanguine et en quantité physiologique.
      Estraderm TTS 25 mcg élève la concentration d’estradiol à un niveau similaire à celui obtenu dans les phases folliculaires précoce et moyenne.
      L’utilisation de la voie transcutanée évite le premier passage hépatique. Contrairement aux estrogènes per os, il n’y a donc pas de stimulation enzymatique hépatique avec Estraderm TTS 25 mcg : celui-ci n’entraîne pas de modifications lipidiques (triglycérides, cholestérol total, HDL, LDL, VLDL cholestérol) ni des protéines de la coagulation (fibrinopeptide A, fibrinogène de haut poids moléculaire, anti-thrombine III).
      Il n’y a pas d’effet sur les taux circulants du substrat de la rénine (angiotensinogène), de la TEGB, de la TBG, de la cortisol-binding-globulin.
      Il a été montré au cours de traitement à court terme (3 à 4 semaines) que Estraderm TTS 25 mcg diminuait la calciurie chez les femmes menopausées.
      Ainsi Estraderm TTS 25 mcg, fournit une substitution estrogénique physiologique.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Des concentrations physiologiques d’estradiol proportionnelles à la quantité administrée sont atteintes 4 heures après l’application des systèmes Estraderm TTS 25mcg , 50 mcg ou 100 mcg.
      Huit heures après l’application, les concentrations d’estradiol dans le sérum atteignent des pics moyens respectivement de 28, 67 et 130 pg/ml, et se maintiennent ensuite pendant toute la durée de l’application à 23, 40 et 75 pg/ml environ. Ces taux correspondent à une augmentation de 16, 30 et 70 pg/ml par rapport à la valeur de base (5 à 10 pg/ml) observée à la ménopause.
      Les rapports moyens E2/E1 sont respectivement de 0.9, 1 et 1.35, c’est-à-dire ceux observés chez la femme avant la ménopause.
      24 heures après le retrait du système, la concentration d’estradiol dans le sérum revient à la valeur de base; de même, les conjugués urinaires d’estradiol retrouvent leur taux initial au cours du 2è jour.
      La quantité libérée par le système correspond à celle absorbée par l’organisme.
      Avant traitement, la concentration moyenne d’estradiol dans le sérum est de 7.4 pg/ml.
      A titre d’exemple, après l’application de 2 systèmes d’Estraderm TTS 50 mcg/24h par semaine pendant 3 semaines (soit 6 applications), la concentration moyenne d’estradiol dans le sérum s’élève de 30 pg/ml et celle de l’estrone de 12 pg/ml. Le rapport moyen E2/E1 passe de 0.2 à 0.9.
      La demi-vie d’élimination de l’estradiol dans le plasma est d’environ 1 heure. La clairance plasmatique varie de 650 à 900 l/j/m 2 . L’estradiol est principalement métabolisé dans le foie. Les métabolites les plus importants sont l’estriol, l’estrone et l’estradiol. La plupart des métabolites sont excrétés dans l’urine sous forme de glucuronates et de sulfates. Les métabolites estrogéniques subissent également un cycle entérohépatique.

    1. ***
      Corrections des carences estrogéniques et des symptômes de déficit en estrogènes notamment liés à la ménopause naturelle ou artificielle : troubles vasomoteurs (bouffées vasomotrices), troubles trophiques génito-urinaires (atrophie vulvo-vaginale, dyspareunie, incontinence d’urine) et troubles psychiques (troubles du sommeil, asthénie…).
    2. CARENCE EN ESTROGENES
    3. TROUBLE DE LA MENOPAUSE
    4. BOUFFEE DE CHALEUR DE LA MENOPAUSE
    5. TROUBLE TROPHIQUE VULVOVAGINAL

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne.
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. GALACTORRHEE (RARE)
      -Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
      -Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire;
    8. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
      -bouffées de chaleur persistantes.
    9. CEPHALEE (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    10. MIGRAINE (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    11. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Sécheresse vaginale persistante
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    12. IRRITATION OCULAIRE (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Par les lentilles de contact
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    13. NAUSEE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    14. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    15. CRAMPE ABDOMINALE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    16. FLATULENCE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    17. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    18. IRRITABILITE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    19. OEDEME (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    20. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    21. METRORRAGIE
      Doit faire rechercher une pathologie sous-jacente, en particulier de l’endomètre.
    22. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    23. HYPERSECRETION DE LA GLAIRE CERVICALE
    24. VARICOSITES(AUGMENTATION)
      Exacerbation de varicosités existantes.
    25. DERMATITE DE CONTACT
      Allergique.
    26. PRURIT
      Possibilité de démangeaisons pendant le port du dispositif.
    27. ERYTHEME CUTANE
      Erythème modéré et transitoire après le retrait du dispositif.
    28. COLORATION DE LA PEAU
      Pigmentation cutanée post-inflammatoire réversible au site d’application.
    29. EXANTHEME
      Des cas isolés d’exanthèmes généralisés ont été décrits.

    1. MISE EN GARDE
      – Chez certaines patientes, l’absorption de l’estradiol étant insuffisante lors de l’administration transcutanée, il est recommandé, si les symptômes liés à la carence estrogénique persistent, de passer à une posologie plus forte, ou de passer à une autre forme ou une autre voie d’administration.
      – Les risques de cancer de l’endomètre augmentent lors d’administrations isolées et prolongées d’estrogènes ; il est donc hautement recommandé d’y associer un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      – Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complets (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi.
      Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
      Les résultats d’une métanalyse de 51 études épidémiologiques montrent que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez des femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cette augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement et revient à la normale de manière progressive au cours des 5 années qui suivent l’arrêt du THS.
      Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent plus localisé et donc de meilleur pronostic que celui de femmes non traitées par THS.
      Entre 50 et 70 ans, environ 45 femmes pour 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge. Dans cette tranche d’âge, chez les femmes traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      Des études cas/témoins ont montré que le traitement hormonal substitutif (THS) est associé avec un risque accru d’accident thromboembolique veineux, de 1 cas par an pour 10 000 femmes dans la population générale à 2-3 cas par an pour 10 000 patientes sous traitement hormonal substitutif.
    2. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, seins, utérus.
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
      Lié à l’athérosclérose.
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    5. RETINOPATHIE
      -occlusion veineuse rétinienne
      – Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    6. OBESITE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
      -obésité en raison du risque thrombotique veineux.
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      – Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
      – en cas d’intervention chirurgicale programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant.
    9. DIABETE SEVERE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
      -en particulier compliqué par une microangiopathie.
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    11. ENDOMETRIOSE
      -Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    12. HYPERPLASIE UTERINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie(hyperplasie de l’endomètre).
    13. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    14. TUMEUR BENIGNE DU SEIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    15. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    16. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      à prolactine.
      -Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    17. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    18. LITHIASE DES VOIES BILIAIRES
      – Un risque augmenté de lithiase biliaire a été rapporté chez les femmes ménopausées recevant des estrogènes.
    19. CHOLESTASE
      Récurrente.
      Une surveillance attentive doit être exercée.
    20. PRURIT GRAVIDIQUE(ANTECEDENTS)
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    21. INSUFFISANCE RENALE
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    22. EPILEPSIE
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    23. ASTHME
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    24. CANCER DU SEIN (ANTECEDENTS FAMILIAUX)
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    25. TROUBLES HEPATIQUES
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    26. OTOSPONGIOSE
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.

    1. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (absolue)
      accident thromboembolique veineux ou artériel( notamment coronarien ou cérébral) en évolution.
    2. TUMEURS MALIGNES (absolue)
      estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    3. TUMEUR DU SEIN (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    4. TUMEUR DE L’UTERUS (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    5. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES (absolue)
    6. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE (absolue)
    7. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    8. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)
      Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes).
    9. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES (relative)
      -antécédent personnel thrombo-embolique veineux et documenté.
      Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes).
    10. GROSSESSE
      Ce médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
      En clinique, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
      En conséquence, la découverte d’une grossesse exposée par mégarde aux estrogènes (ou aux estroprogestatifs) ne justifie pas l’interruption de celle-ci.

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. OEDEME
    3. ANXIETE
    4. IRRITABILITE

    Traitement

    Les effets d’un surdosage sont généralement : sensation de tension mammaire, gonflement abdominopelvien, anxiété, irritabilité. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Appliquer Estraderm TTS 25 microgrammes deux fois par semaine, c’est-à-dire renouveler le système tous les trois ou quatre jours.
    Le traitement commence en général avec Estraderm TTS 50 microgrammes mais l’analyse de la sévérité de la
    symptomatologie présentée par la patiente peut orienter le choix initial quant à la quantité d’estradiol à prescrire.
    En fonction de l’évolution clinique, la posologie doit être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de tension
    des seins, de métrorragies, d’une irritabilité indique en général que la dose est trop élevée.
    Si la dose choisie n’a pas corrigé les symptômes de déficit estrogénique (persistance de bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sécheresse vaginale…), il
    faut l’augmenter. Le traitement d’entretien doit toujours se faire avec la plus petite dose efficace.

    Estraderm TTS 25 microgrammes peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    – Discontinu (de façon cyclique), pendant vingt quatre à vingt huit
    jours, suivis d’un intervalle libre de deux à sept jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître.
    – Continu, sans aucune période d’arrêt du traitement.
    Le traitement continu, non cyclique, peut être indiqué chez les
    femmes hystérectomisées ou dans le cas où des symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins douze jours par cycle pour
    s’opposer au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
    Le traitement séquentiel par les progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    – si le traitement estrogénique est administré de façon discontinue, le progestatif
    sera administré durant au moins les douze derniers jours du traitement par l’estradiol. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle ;
    – si le traitement estrogénique est administré de façon continue, il
    est recommandé de prendre le progestatif durant au moins douze jours chaque mois.
    Dans les deux cas, des saignements peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
    Le rapport bénéfice/risque devra être réévalué à intervalles
    réguliers (tous les six mois) pour adapter ou arrêter le traitement si nécessaire :
    – pendant toute la durée du traitement par Estraderm TTS 25 microgrammes ou
    – s’il s’agit d’un passage (switch) d’un autre traitement hormonal substitutif au traitement
    par Estraderm TTS 25 microgrammes.
    .
    Mode d’emploi :
    Une fois la feuille de protection détachée, Estraderm TTS vingt cinq microgrammes doit immédiatement être appliqué sur la peau qui doit être propre, sèche et indemne. Choisir un emplacement où les
    mouvements ne déterminent pas d’importants plis (abdomen, fesses ou région lombaire). La peau ne doit pas être irritée ou traitée par des produits huileux. L’estradiol étant dégradé par les rayons ultraviolets, le dispositif ne doit pas être exposé
    directement aux rayons du soleil.
    Estraderm TTS vingt cinq microgrammes ne doit pas être appliqué sur les seins. Il ne doit pas non plus être appliqué 2 fois de suite au même endroit.


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