OPTALIDON A LA NORAMIDOPYRINE Comprimés enrobés

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OPTALIDON A LA NORAMIDOPYRINE Comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/11/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : OPTALIDON A LA NORAMIDOPYRINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 30/9/1951
    2. octroi d’AMM 25/3/1958
    3. publication JO de l’AMM 21/8/1970

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 324832-1

    1
    boîte(s)
    25
    unité(s)
    rose

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 4.31 F

    Prix public TTC : 8 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (PYRAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-B52.
      Antalgique périphérique par la présence de noramidopyrine.
      Stimulant central par la caféine.


    1. Traitement des manifestations douloureuses aiguës L’utilisation de ce médicament se justifie lorsque son activité lui confère un avantage réel face à d’autres antalgiques.

    1. AGRANULOCYTOSE
      Cf . Mise en garde dans Précautions d’emploi.
    2. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Comme pour tous les pyrazolés des réactions allergiques cutanées peuvent être constatées.
    3. CRISE D’ASTHME
      Sa survenue a été observée chez le sujet polysensibilisé, notamment allergique à l’aspirine.
    4. COLORATION DE L’URINE
      Coloration rouge
      Elle peut apparaître dans les urines de pH acide; elle peut être due à un métaolite présent en trés faible quantité (3% de la dose administrée) : l’acide rubazonique.
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Dûe à la présence de caféine.
    6. INSOMNIE
      Dûe à la présence de caféine.
    7. PALPITATION
      Dûe à la présence de caféine.

    1. MISE EN GARDE
      Accidents immuno-allergiques.

      – Attention ce médicament contient de la noramidopyrine et peut donc être responsable d’une agranulocytose.

      – a) Conditions d’apparition :

      – Tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno-allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine.

      Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologique actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liees à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime – par exemple un demi comprimé – elles sont imprévisibles.

      – b) Précautions :

      – Chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescription de ce médicament doit être murement pesée. Rien ne permet en effet actuellement de dépister les sujets sensibles, rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose; celle-ci peut apparaître apres la première prise (apparente) ou apres plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une readministration. La surveillance systématique de la numération globulaire est donc illusoire. Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre et/ou d’une angine et/ou d’ulcérations buccales impose :

      – l’arrêt immédiat du médicament,

      – le contrôle d’urgence de l’hémogramme,

      – La poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. La constatation d’une agranulocytose nécessite le transfert d’urgence en milieu hospitalier.
    2. GROSSESSE
      En l’absence d’études experimentales et de données cliniques humaines le risque n’est pas connu : Ne pas administrer pendant la grossesse.
    3. ALLAITEMENT
      A éviter en raison du passage dans le lait maternel.
    4. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (caféine) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
      Allergie ou intolérance aux pyrazolés (noramidopyrine ou amidopyrine en particulier).
    2. HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
    3. AGRANULOCYTOSE
      Ce médicament est formellement proscrit à quelque dose que ce soit chez tout sujet ayant déjà présenté une agranulocytose, que celle-ci ait été dûe ou non à l’amidopyrine ou la noramidopyrine. Contre-indication dûe à la présence de normamidopyrine.
    4. ENFANT

    Traitement

    Intoxication aiguë :
    – La marge thérapeutique de la noramidopyrine est particulièrement grande, des doses journalières de l’ordre de quinze grammes ayant été utilisées en milieu hospitalier. – Les signes de surdosage sont en fait liés à la cafeine.
    – La
    dose létale de caféine se situe aux alentours de dix g mais des signes de surdosage peuvent être observés aprés ingestion de un g de caféine.
    – Symptomatologie :
    – vomissements, excitation, ataxie, incoordination motrice, hyper-réflexe, confusion,
    tachycardie et extra-systoles sont fréquemment observés; possibilité de troubles respiratoires.
    – Conduite à tenir :
    – Si le malade est conscient et vu moins de deux heures apres l’intoxication : lavage gastrique ou lavement evacuateur, surveillance
    médicale.
    – Si le malade est vu plus tard : traitement symptomatique et réanimation en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Chez l’adulte :
    – Deux à quatre comprimés par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    – L’Optalidon ne doit pas être absorbé de façon prolongée et continue sans contrôle médical, et doit être réservé aux manifestations aiguës de la douleur.


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