ERYTHROCINE 1 g IV lyophilisat pr us parentéral (Hôp)

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ERYTHROCINE 1 g IV lyophilisat pr us parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ABBOTT FRANCE

    Produit(s) : ERYTHROCINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/3/1981
    2. publication JO de l’AMM 19/4/1981
    3. mise sur le marché 1/1/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 552805-9

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 65 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      Le spectre antibactérien de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 1 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (S).
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes (CMI > 4 mg/l) :
      Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40% des Pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Ce produit est indiqué lorsque des taux sériques élevés doivent être rapidement atteints ou lorsque l’état du malade ne permet pas l’administration orale.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles, notamment dans les manifestations suivantes :
      – bronchopulmonaires :
      * pneumopathies aiguës et notamment la maladie des légionnaires,
      * surinfection des broncho-pneumopathies chroniques,
      – cutanées,
      – ostéoarticulaires,
      – urogénitales (en particulier prostatiques),
      – septicémiques (notamment en cas d’intolérance aux bêta-lactamines).

    1. QT(ALLONGEMENT) (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    2. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    3. TORSADE DE POINTES (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    4. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    5. TROUBLE DIGESTIF
    6. NAUSEE
    7. VOMISSEMENT
    8. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    9. DIARRHEE
    10. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    11. VEINITE
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      augmentation transitoire possible des asat-alat pouvant aboutir a une hepatite cholestatique.

    13. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    14. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    15. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      – Conditions d’utilisation du produit :

      Eviter l’injection en bolus.

      – Maladies cardiovasculaires :

      Des troubles du rythme cardiaque (allongement de l’espace QT, extasystoles ventriculaires, torsades de pointes, blocs auriculo- ventriculaires) ont été décrits chez des porteurs de maladies cardio- vasculaires, le plus souvent après administration rapide du médicament.

      En raison de cette toxicité cardio-vasculaire potentielle, il est recommandé d’administrer le lactobionate d’érythromycine en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionnée en 4 prises par 24 heures. La durée d’administration de chaque prise doit être au minimum de 60 minutes. La surveillance de l’électro- cardiogramme est recommandée pendant toute la durée de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardio-vasculaires; l’allongement de l’espace QT doit conduire à l’arrêt de la perfusion.

      – Nourrissons :

      Des troubles du rythme cardiaque d’évolution fatale ont ete signalés après plusieurs jours de traitement à dose élevée (50 mg/kg/j). Avant l’âge de deux mois son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit être réservée aux situations pour lesquelles il n’existe pas d’alternative thérapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d’information sur les posologies adaptées, il est impératif de tenir compte de l’immaturité hépatique observée dans les premières semaines de la vie pour déterminer la dose et le rythme d’administration.
    2. RECOMMANDATION
      Ne pas injecter d’autre produit dans la veine recevant la perfusion IV.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Si l’administration de l’érythromycine IV est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction des posologies.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Le risque d’hypoacousie transitoire due à l’augmentation de la demi-vie d’élimination doit faire envisager une réduction des posologies, notamment en cas de traitement prolongé.
    5. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce mais pas d’effet foetotoxique de l’érythromycine.

      En clinique, il existe un recul important (sauf avec l’estolate), avec un nombre suffisant de grossesses exposées, qui n’a pas révélé d’effet malformatif ou foetotoxique de l’érythromycine.

      En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
    6. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observés; en conséquence, l’allaitement est déconseillé.

    1. ESPACE QT(ALLONGEMENT)
      Sur l’éléctrocardiogramme.
    2. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Absolue :
      Association avec les vasoconstricteurs de l’ergot de seigle, les médicaments donnant des torsades de pointes, l’ébastine et le cisapride.
      Ebastine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par le macrolide).
      Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
      – Relative :
      Association avec la bromocriptine, la carbamazépine, la ciclosporine, les théophyllines et l’aminophylline, le triazolam.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires des catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Chez l’adulte :
    La posologie usuelle est de deux grammes par jour. Elle peut être augmentée lorsque la sévérité de l’infection le justifie. Des posologies de trois à quatre grammes par jour peuvent être administrées lors
    d’infections sévères.
    – Chez l’enfant :
    La posologie moyenne est de trente à quarante milligrammes par kilogramme de poids corporel, par vingt quatre heures.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Erythrocine 1 g IV peut être administrée en perfusion continue ou
    discontinue.
    – Perfusion discontinue : injecter le quart de la dose quotidienne en soixante minutes minimum, toutes les six heures.
    – Perfusion continue : ne pas administrer d’autres produits dans la veine recevant la perfusion IV.
    * Modalités de
    manipulation :
    Préparation de la solution à administrer : une double dilution est nécessaire.
    – une solution initiale correspondant à cinquante milligrammes par millilitre d’érythromycine base est préparée en ajoutant vingt milliltres d’eau pour
    préparations injectables au contenu du flacon d’Erythrocyne 1 g IV (agiter longuement jusqu’à dissolution complète). Cette solution initiale peut être conservée au réfrigérateur pendant deux semaines, ou à la température ambiante pendant vingt heures.

    la solution finale à administrer, est obtenue en mélangeant la solution initiale (vingt millilitres) au contenu d’un flacon de deux cent cinquante millilitres de solution salée isotonique ou de solution glucosée à cinq pour cent. Cette solution finale
    est stable pendant douze heures.
    – la solution finale sera administrée sans adjonction d’aucune autre substance quelle qu’elle soit.
    – chez l’enfant, adapter la quantité de solution initiale à diluer et le volume de perfusion à la posologie choisie en
    fonction du poids de l’enfant.


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