GARDENAL 10 mg comprimés

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GARDENAL 10 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 5515 RP


    Forme : COMPRIMES

    Usage : enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : GARDENAL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1920
    2. octroi d’AMM 8/1/1974
    3. publication JO de l’AMM 18/2/1976
    4. validation de l’AMM 15/11/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 304250-7

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    80
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/12/1960
    2. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.86 F

    Prix public TTC : 15.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (BARBITURIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-A02.
      Barbiturique, anticonvulsivant, sédatif.


    1. – Epilepsie à l’exception du petit mal. Cependant dans le petit mal il peut être prescrit en association avec le médicament spécifique.
      – Ce traitement est réservé à l’enfant.

    1. SOMNOLENCE
      en début de journée.
    2. REVEIL DIFFICILE
      avec parfois difficultés pour articuler.
    3. ATAXIE
    4. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
    5. VERTIGE (RARE)
    6. CEPHALEE (RARE)
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    8. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
      scarlatiniformes, chez 1 à 3% des sujets (plus fréquentes chez l’adolescent que chez l’adulte).
    9. DOULEUR ARTICULAIRE
    10. SYNDROME EPAULE-MAIN
    11. TROUBLE DE L’HUMEUR
    12. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE
      par carence en acide folique.

    1. DEPENDANCE
      Mise en garde :

      La prise prolongée de phénobarbital peut entrainer l’apparition d’un syndrome de dépendance qui impose en cas d’interruption de traitement un sevrage progressif.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Mise en garde :

      L’arrêt brutal d’un traitement peut entrainer des crises convulsives et un état de mal.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      diminuer la posologie.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      – diminuer la posologie

      – surveillance biologique, car risque d’encéphalopathie hépatique.
    5. SUJET AGE
      Diminuer la posologie
    6. ETHYLISME
      Diminuer la posologie
    7. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’absorption est formellement déconseillée pendant le traitement (potentialisation réciproque).
    8. TRAITEMENT PROLONGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT

      Chez l’enfant soumis au traitement par le phénobarbital au long cours, adjonction d’un traitement prophylactique du rachitisme : vitamine D2 (1200 à 2000 UI/jour) ou 25 OH-vit D3.

    9. GROSSESSE
      Risque lié aux antiépileptiques :

      tous les antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de deux à trois fois supérieur à celui (3% environ) de la posologie générale; bien que l’on ait observé une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement établie.

      Les malformations les plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardio-vasculaires.

      L’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entrainer pour la mère une aggravation de la maladie préjudiciable au foetus.

      Risque lié au phénobarbital

      – chez l’animal : l’expérimentation m en évidence un effet tératogène.

      – dans l’espèce humaine : les résultats des différentes études sont contradictoires. Cependant, le risque tératogène pour une exposition au premier trimestre s’il existe, apparait faible.

      Compte tenu de ces données :

      – chez une femme épileptique traitée par le phénobarbital, il ne semble par légitime de déconseiller une conception.

      – si une grossesse est envisagée, c’est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement.

      – pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par le phénobarbital ne doit pas être interrompu.
    10. NOUVEAU-NE DE MERE TRAITEE
      Les antiépileptiques, particulièrement le phénobarbital, ont pu provoquer :

      – parfois, un syndrome hémorragique dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 (10 à 20 mg par 24 heures) chez la mère dans le mois précèdant l’accouchement, et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né (1 à 10 mg en une injection IV) semblent efficaces.

      – rarement :

      . un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace).
      des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de minéralisation osseuse.
    11. ALLAITEMENT
      Déconseillée car, possibilité d’une mauvaise courbe pondérale, de sédation et de difficultés de succion dans la période immédiatement néo-natale.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      risques de somnolence diurne attachés à l’emploi de ce médicament.
    13. UTILISATEUR DE MACHINE
      risques de somnolence diurne attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. PORPHYRIE
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    3. HYPERSENSIBILITE AUX BARBITURIQUES

    Traitement

    Dans l’heure suivant la prise massive, surviennent : nausées, vomissements, céphalées, obnubilation, confusion mentale, voire coma accompagné d’un syndrome neurovégétatif caractéristique (bradypnée irrégulière, encombrement trachéobronchique, hypotension
    artérielle).
    Traitement : diurèse forcée, alcalinisation, assistance respiratoire, antibiothérapie, apport potassique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Enfants : selon le poids :
    * inférieur à vingt kilos : cinq milligrammes par kilo et par jour
    * entre vingt et trente kilos : trois à quatre milligrammes par kilo et par jour
    * au-delà : deux à trois milligrammes par kilo et par
    jour
    en une ou deux prises.
    – L’efficacité du médicament ne peut être jugée qu’après 15 jours de traitement. Il en sera de même pour toute modification de la posologie. Lorsque la clinique le justifie, contrôler la barbitémie en effectuant le
    prélèvement de préférence le matin (en général 85 mmol/l, soit 20 mg/l chez l’enfant).


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