DILATRANE 350 mg suppositoires

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DILATRANE 350 mg suppositoires

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/4/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LABOMED

    Produit(s) : DILATRANE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1948
    2. publication JO de l’AMM 1/1/1948
    3. octroi d’AMM 19/6/1948
    4. validation de l’AMM 3/2/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 303179-7

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    5
    unité(s)
    PVC

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/1/1961
    2. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 11.08 F

    Prix public TTC : 18.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 3
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIASTHMATIQUE V. GENER. (XANTHINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R03D-A74.
      La théophylline est une base xanthique, elle exerce une action bronchodilatatrice par relaxation des muscles lisses bronchiques.
      Par ailleurs, elle exerce d’autres actions :
      – relaxation des muscles lisses des voies urinaires et biliaires et du sphincter inférieur de l’oesophage;
      – stimulation centrale, analeptique respiratoire, psychostimulant, agent convulsivant à hautes doses;
      – vasodilatation coronarienne, stimulation cardiaque avec augmentation des besoins en oxygène du coeur (coronarodilatateur dit malin);
      – action diurétique.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’absorption de la théophylline par voie rectale est plus lente et plus erratique que par voie orale. Elle est en moyenne de 80% par rapport à la voie orale.
      La théophylline franchit la barrière foetoplacentaire.
      La théophylline passe dans le lait, où elle est retrouvée à des taux d’environ 75% des taux plasmatiques.
      Le métabolisme de la théophylline est essentiellement hépatique (90% de la dose absorbée), l’élimination est ensuite rénale, 10% à 13% sont excrétés sous forme inchangée.
      La demi-vie plasmatique de la théophylline fait l’objet de variations importantes selon l’individu. Elle varie en fonction de l’âge. Elle est augmentée en cas d’insuffisance hépatocellulaire sévère, de défaillance cardiaque aiguë, d’insuffisance respiratoire, d’obésité, d’infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou d’obstruction bronchique sévère, de fièvre, lors d’un régime alimentaire riche en hydrates de carbone et lors de la prise d’alcool. Elle est diminuée chez le fumeur, et en cas de régime riche en protides.

    1. ***
      Traitement symptomatique des formes mineures d’asthme.
    2. ASTHME

    1. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    2. VOMISSEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    4. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    6. INSOMNIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    7. TACHYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    8. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      L’apparition de convulsions est le signe d’une intoxication confirmée, mais peut être le premier signe d’un surdosage.

    9. ULCERATION DIGESTIVE (RARE)
    10. HEMORRAGIE DIGESTIVE (RARE)
    11. OCCLUSION INTESTINALE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      – Crise d’asthme :

      Ce médicament ne constitue pas le traitement de la crise d’asthme.

      En l’absence d’amélioration rapide, la conduite du traitement devra être réenvisagée.

      – Surdosage :

      Un surdosage peut résulter de doses inappropriées, de prises répétées à intervalles trop courts, ou d’une potentialisation par des médicaments associés, ou encore d’une diminution du métabolisme.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie en cas d’insuffisance cardiaque aiguë (diminuer les doses en raison du risque de surdosage).
    3. INSUFFISANCE CORONAIRE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
    4. OBESITE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie : adapter la posologie par rapport au poids idéal.
    5. HYPERTHYROIDIE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie : diminuer les doses en raison du risque de surdosage.
    7. ANTECEDENTS COMITIAUX
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie en cas d’ association avec la cimétidine, l’allopurinol, le fluconazole, la ciprofloxacine, la norfloxacine, la péfloxacine, la fluvoxamine, la méxilitine, la ticlopidine, et avec un inducteur enzymatique.
    9. FIEVRE
      Prolongée de plus de 24 heures, au-dessus de 38 degrés C : utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
    10. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce.

      En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la théophylline. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque. Par ailleurs, en fin de grossesse, la théophylline est métabolisée en caféine par déméthylation, ce qui peut être à l’origine de tachycardie et d’hyperexcitabilité chez le nouveau-né.

      En conséquence, l’utilisation de la théophylline ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Dans le cas d’un traitement en fin de grossesse, une surveillance néonatale de quelques jours s’impose.
    11. ALLAITEMENT
      La théophylline passe dans le lait maternel, ce qui peut être à l’origine d’une hyperexcitabilité chez le nouveau-né. En conséquence, l’allaitement est déconseillé.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    3. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Associations contre-indiquées :
      – Enoxacine, troléandomycine : risque de surdosage en théophylline (diminution importante du catabolisme de la théophylline).
      * Associations déconseillées :
      – Erythromycine : risque de surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l’enfant. Il est possible d’utiliser les autres macrolides (à l’exception de la troléandomycine), actuellement considérés comme sans interaction. En cas d’utilisation impérative d’érythromycine, la théophylline peut être utilisée conjointement sous surveillance clinique étroite et sous contrôle de la théophyllinémie.
      – Viloxazine : risque de surdosage en théophylline (diminution du catabolisme de la théophylline). Il est possible d’utiliser un autre antidépresseur. Cependant, si le traitement par la viloxazine ne peut être arrêté, elle peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle des taux plasmatiques de théophylline.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. TACHYCARDIE
    5. CEPHALEE
    6. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    7. DELIRE
    8. CRISE CONVULSIVE
    9. FIEVRE
    10. ARRET CARDIAQUE

    Traitement

    Conduite à tenir : lavage gastrique, réanimation en milieu spécialisé, charbon activé par voie orale.
    La théophylline est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Posologie habituelle : un suppositoire par jour, le soir au coucher.
    Remarque : les concentrations plasmatiques de théophylline efficaces sur la bronchodilatation se situent entre huit et vingt microgrammes par
    millilitre.
    Le seuil de toxicité de la théophyllinémie est de vingt microgrammes par millilitre.
    Les suppositoires trouvent leur principal intérêt en utilisation le soir, de façon ponctuelle, pour des raisons de commodité.


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