DIASTER 0.4 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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DIASTER 0.4 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – H-3625


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : DIASTER

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/2/1972
    2. mise sur le marché 18/7/1972
    3. arrêt de commercialisation 15/10/1990
    4. retrait d’AMM 23/5/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 313189-5

    1
    boîte(s)
    30
    unité(s)

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 18/11/1969
    2. arrêt de commercialisation 15/10/1990
    3. radiation SS 4/9/1991
    4. radiation collectivités 4/9/1991


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CORTIVAZOL 0.40 mg
      cortivazol (exprime en alcool correspond a)

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B20.
      Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques incluant le Diaster, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire ; à fortes doses, ils diminuent la réponse immutaire ; leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.


    1. Affections ou maladies :
      – Allergiques : états allergiques sévères, certaines urticaires, choc anaphylactique, oedème de Quincke.
      – Collagénoses et connectivités.
      – Dermatologiques: pemphigus, pemphigoïde bulleuse, lichen plan, hematodermies. Certaines formes de toxidermie, d’eczéma et d’affections bulleuses.
      – Digestives : poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn, hépatite chronique active auto-immune avec ou sans cirrhose.
      – Endocriniennes :
      . thyroïdite non suppurée : thyroïdite sub-aiguë de de Quervain . hypercalcémie para-néoplasique . hyperplasie surrénale congénitale.
      NB : l’insuffisance cortico-surrénale primitive ou secondaire nécessite hydrocortisone ou cortisone et non pas un corticoïde de synthèse dont l’effet métabolique est moindre.
      – Hématologiques : purpuras thrombopéniques idiopathiques (auto- immuns), anémies hémolytiques auto-immunes, érythroblastopénies chroniques de l’adulte et de l’enfant. En association avec diverses chimiothérapies dans de nombreux protocoles du traitement d’hémopathies malignes essentiellement lymphoïdes.
      – Infectieuses : essentiellement certains cas de thrombophlébite septique, de fièvre thyphoïde à forme viscérale grave.
      – Néoplasiques : comme traitement palliatif des leucémies et des lymphomes, du myélome multiple et de nombreux cancers et comme traitement anti-émétique au cours des traitements immunodépresseurs.
      métastases osseuses avec hypercalcémie.
      – Néphrologiques : certains syndromes néphrotiques
      – Neurologiques :
      . myasthénie . oedème cérébral, en particulier de cause tumorale ou traumatique, traitement palliatif des tumeurs cérébrales inopérables, paralysie faciale à frigore.
      . sclérose en plaques en poussée ; certaines polyradiculonévrites.
      – Ophtalmologiques :
      . uvéite antérieure et postérieure dans les cas graves (sinon un produit soluble, par voie locale, instillations ou injections sous-conjonctivales ou latéro-bulbaires, est préférable) .
      . certaines névrites et papillites optiques . les exophtalmies endocriniennes oedémateuses.
      – o.r.l. : certaines otites séreuses ou surdités brusques; certaines rhinites allergiques ; polypose nasosinusienne ; certaines sinusites aiguës ou chroniques.
      – Respiratoires:
      . sarcoïdose . certaines bronchopneumopathies chroniques obstructives et certaines formes d’asthme.
      – Rhumatologiques : certaines arthrites et polyarthrites, radiculalgies et certaines hypercalcémies non tumorales.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets secondaires sont surtout à craindre lors d’un traitement prolongé.
    2. KALIEMIE(DIMINUTION)
    3. ALCALOSE HYPOKALIEMIQUE
    4. RETENTION HYDROSODEE
    5. HYPERTENSION ARTERIELLE
    6. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
    7. SYNDROME CUSHINGOIDE
      Syndrome cushingoïde iatrogène.
    8. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
      Parfois définitive.
    9. ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
      Parfois définitive.
    10. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Réversible.
    11. DIABETE
      Manifestations d’un diabète sucre latent.
    12. RETARD DE CROISSANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
    13. IRREGULARITE MENSTRUELLE
    14. ATROPHIE MUSCULAIRE
      Précédée par une faiblesse musculaire, lentement réversible.
    15. OSTEOPOROSE
      Parfois définitive.
    16. FRACTURE PATHOLOGIQUE
    17. TASSEMENT VERTEBRAL
    18. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
      Particulièrement des têtes fémorales
    19. ULCERE GASTRODUODENAL
      Avec risque de perforation.
    20. HEMORRAGIE ULCEREUSE
    21. ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
    22. PANCREATITE AIGUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
    23. ATROPHIE CUTANEE
    24. RETARD DE CICATRISATION
    25. PURPURA
    26. ECCHYMOSE
    27. ACNE
      Surtout dorsale.
    28. HYPERTRICHOSE
    29. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    30. EUPHORIE (FREQUENT)
    31. TROUBLE DU SOMMEIL (FREQUENT)
    32. ACCES MANIAQUE (RARE)
    33. CONFUSION MENTALE (RARE)
    34. CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
    35. CRISE CONVULSIVE
    36. DEPRESSION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT
    37. GLAUCOME
    38. CATARACTE

    1. DIABETE
      Si l’indication de la corticothérapie est bien pesée, le diabète n’est pas une contre-indication ; le traitement pouvant entraîner un déséquilibre, il convient de réévaluer la prise en charge.
    2. GROSSESSE
      – Chez l’animal : l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.

      – Dans l’espèce humaine : les études rétrospectives n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes même lors du premier trimestre.

      Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra -utérin est possible.

      Une insuffisance surrénale néo – natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
    3. INFECTION
      la corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures, des parasites (anguillules…) et au bacille de Koch.

      Il importe donc, avant sa mise en route, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, voire d’instituer un traitement de principe tout en surveillant leur survenue au cours de traitement corticoïde.
    4. VACCINATION
      Ne pas vacciner par les vaccins vivants.
    5. TUBERCULOSE
      En cas de tuberculose ancienne, un traitement antituberculeux est peut être nécessaire.
    6. REGIME HYPOSODE
      Une rétention hydrosodée est habituelle, entraînant parfois une élévation de la tension artérielle. Il importe d’associer à la corticothérapie, même à doses moyennes, une restriction sodée.
    7. RECOMMANDATION
      La fuite potassique doit, de même, être prévenue par l’administration de potassium, en sachant que la kaliémie ne reflète qu’imparfaitement le pool potassique intracellulaire, dont la diminution est constante.
    8. REGIME PARTICULIER
      Le catabolisme protidique avec négativation du bilan azote, et l’effet hyperglycémiant des corticoïdes, incitent à conseiller un régime riche en protides, pauvre en sucres d’absorption rapide et limitant l’apport en sucres d’absorption lente.

      Il est de même utile de conseiller un régime riche en calcium ou associant calcium et vitamine D.
    9. ANTECEDENTS ULCEREUX
      La corticothérapie est déconseillée. Si elle est jugée indispensable, il faut adjoindre un traitement anti-ulcéreux.
    10. COLITES ULCEREUSES ESSENTIELLES
      Risque de perforation.
    11. ANASTOMOSES INTESTINALES RECENTES
    12. INSUFFISANCE RENALE
    13. HYPERTENSION ARTERIELLE
    14. OSTEOPOROSE
    15. MYASTHENIE
      Grave.
    16. ARRET DU TRAITEMENT
      un traitement prolongé (6 mois ou plus) entraîne une mise au repos des sécrétions d’acth et de cortisol, et souvent une atrophie surrénalienne durable.

      Cette notion doit rester présente à l’esprit lors d’un stress important survenant sous corticothérapie ou même plusieurs mois après l’arrêt d’une corticothérapie prolongée, car le malade peut présenter une insuffisance surrénale aiguë lors du stress, en particulier chirurgical ou traumatique.

      ne pas arrêter brutalement, mais diminuer progressivement les doses.

    1. INFECTION
      Tout état infectieux ou mycosique non contrôlé par un traitement spécifique.
    2. MYCOSE
      Tout état infectieux ou mycosique non contrôlé par un traitement spécifique.
    3. VIROSES EN EVOLUTION
    4. HERPES
    5. ZONA
      A manifestations oculaires.
    6. GOUTTE
    7. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    8. ETAT PSYCHOTIQUE
    9. CIRRHOSE ALCOOLIQUE AVEC ASCITE
    10. HEPATITES VIRALES AIGUES
      Hépatique aiguë à virus A, B ou non A, non A.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes :
    . dose initiale : un milligramme six à trois milligrammes deux par jour : soit quatre à huit comprimés par jour.
    . dose d’entretien : zéro milligramme quatre (0.4) à un milligramme deux par jour : soit un à trois
    comprimés par jour.
    – Enfants :
    . dose initiale : zéro milligramme zéro quatre (0.04) à zéro milligramme zéro huit (0.08) par kilogramme et par jour, soit, un à deux comprimés par dix kilogrammes de poids et par jour.
    . dose d’entretien : zéro
    milligramme zéro deux (0.02) à zéro milligramme zéro quatre (0.04) par kilogramme et par jour , soit : un demi à un comprimé par dix kilogrammes de poids et par jour.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – pharmacologiquement, un comprimé de Diaster à zéro milligramme
    quatre (0.4) équivaut à cinq milligrammes de prédnisone. En raison des susceptibilités individuelles, cette équivalence ne peut que servir de base à l’établissement d’une posologie. Celle-ci sera fonction de chaque cas particulier.
    Traitement d’attaque
    : à forte dose. Traitement d’entretien : à la dose minimale efficace qui doit être recherchée par paliers dégressifs en surveillant la biologie ou la clinique selon l’affection traitée.
    – Diaster peut être administré en une ou deux prises par jour au
    moment des repas ou en cures discontinues un jour sur deux.


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