GENOTONORM 4 UI lyoph et sol pr usage parent (Hôp)

Donnez-nous votre avis

GENOTONORM 4 UI lyoph et sol pr usage parent (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : GENOTONORM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/8/1988
    2. mise sur le marché 15/10/1988
    3. publication JO de l’AMM 23/10/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556354-1

    1
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 13/12/1990


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    NE PAS CONGELER

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 7
    jour(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • SOMATROPINE 4 U.I.
      Recombinante (r-hGH) : exprimé en somatropine humaine

    Principes non-actifs

    1. HORMONE ANTEHYPOPHYSAIRE (SOMATROPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H01A-C01.
      Genotonorm stimule la croissance et augmente la vitesse de croissance des enfants présentant un déficit somatotrope. Chez l’adulte ayant un déficit en hormone de croissance, Genotonorm diminue la masse grasse, augmente la masse maigre et améliore le tonus, la vitalité et la sensation de bien-être.
      Le traitement par Genotonorm des patients ayant un déficit somatotrope normalise la concentration sérique d’IGF-I (Insulin-like Growth Factor-I/somatomedin-C).
      Les propriétés de Genotonorm sont similaires à celles de l’hormone de croissance humaine extractive.
      D’autre part, certains effets ont été démontrés pour Genotonorm et/ou l’hormone de croissance sur :
      – la croissance tissulaire : stimulation de la croissance du muscle squelettique, et augmentation du nombre et de la taille des fibres musculaires chez les patients ayant un déficit en hormone de croissance ;
      – le métabolisme protidique : rétention azotée par diminution de l’excrétion urinaire d’azote et diminution du taux sérique d’urée ;
      – le métabolisme glucidique : les enfants ayant un hypopituitarisme et qui font des hypoglycémies à jeun peuvent obtenir une amélioration de leur état par le traitement. Des doses importantes d’hormone de croissance peuvent être à l’origine d’une intolérance au glucose ;
      – le métabolisme lipidique : chez les patients ayant un déficit en hormone de croissance, l’administration de somatropine modifie la répartition des lipides, en réduisant les masses graisseuses et en augmentant les acides gras plasmatiques ;
      – le métabolisme des sels minéraux : rétention sodée, potassique et du phosphore ; augmentation des concentrations sériques des phosphates minéraux, le calcium sérique n’étant pas significativement modifié.
      Propriétés Pharmacocinétiques
      Environ 80 % de Genotonorm sont absorbés après injection sous-cutanée. La concentration maximale plasmatique est obtenue après 3 à 4 heures.
      * Sécurité préclinique
      Les études concernant la toxicité générale, la tolérance locale et la génotoxicité de Genotonorm ont été réalisées en comparaison avec l’hormone de croissance humaine utilisée comme référence. Elles ont montré un profil toxicologique de Genotonorm similaire à celui de l’hormone de croissance hypophysaire. Les données de ces études expérimentales établissent une grande marge de sécurité pour le traitement du retard de croissance. Les études précliniques de mutation et d’induction d’aberrations chromosomiques ont été négatives.

    1. ***
      – Retard de croissance lié à un déficit somatotrope ou associé à une dysgénésie gonadique (syndrome de Turner).
      – Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique chez l’enfant prépubère.
      Adulte :
      – Traitement substitutif par l’hormone de croissance chez les patients présentant un déficit somatotrope confirmé par deux tests dynamiques.
      Les patients doivent aussi répondre aux critères suivants :
      – déficit acquis pendant l’enfance : les patients dont le déficit somatotrope a été diagnostiqué pendant l’enfance doivent être réévalués et leur déficit en hormone de croissance doit être confirmé avant que le traitement substitutif par l’hormone de croissance ne soit instauré ;
      – déficit acquis à l’âge adulte : les patients doivent avoir un déficit somatotrope secondaire à une pathologie hypothalamique ou hypophysaire et au moins un autre déficit hormonal diagnostiqué (excepté la prolactine) et substitué, avant que le traitement substitutif par l’hormone de croissance ne soit instauré.

    1. RETENTION HYDROSODEE
      Des effets indésirables ont été signalés chez environ 10 % des enfants traités dans les études cliniques pour retard de croissance.
      Dans les études chez l’adulte, des symptômes liés à la rétention hydrosodée ont été rapportés chez 30 à 40 % des patients. Ceux-ci apparaissent précocement après l’initiation du traitement, avec une incidence et une prévalence qui diminuent avec le temps ; ils influencent rarement les activités journalières.
      Effets dont la fréquence est supérieure à 1 % :
      Symptômes de rétention hydrosodée (oedème périphérique, arthralgie, myalgie).
    2. REACTION AU POINT D’INJECTION
      Transitoire : effet dont la fréquence est supérieure à 1 %.
    3. ANTICORPS ANTIHORMONE DE CROISSANCE
      Un nombre très faible de patients traités par Genotonorm développe des anticorps. Les capacités de liaison de ces anticorps sont faibles.
    4. HYPOTHYROIDIE
      Son apparition au décours du traitement doit être surveillée.
    5. ABERRATION CHROMOSOMIQUE
      In vitro, des aberrations chromosomiques ont été rapportées au cours du traitement par l’hormone de croissance ; leur signification clinique n’est pas connue.
    6. LEUCEMIE
      Certains cas de leucémies ont été rapportés chez les enfants atteints d’un déficit en hormone de croissance, traités ou non par l’hormone de croissance ; la fréquence de survenue pourrait être légèrement supérieure chez les enfants ayant un déficit en hormone de croissance. Une relation de causalité avec le traitement par l’hormone de croissance n’a pas été établie.
    7. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (RARE)
      Bénigne.

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Le diagnostic et le traitement par Genotorm doivent être réalisés et suivis par un médecin spécialisé et expérimenté dans le diagnostic et le traitement de patients atteints d’un déficit en hormone de croissance.
    2. DIABETE INSULINODEPENDANT
      On pourra être amené à modifier la posologie de l’insuline au début d’un traitement par Genotonorm.
    3. HYPOTHYROIDIE
      Une hypothyroïdie peut se révéler au décours du traitement par l’hormone de croissance.Des contrôles de la fonction thyroïdienne devront être pratiqués régulièrement et une éventuelle hypothyroïdie devra être traitée afin d’obtenir une réponse adéquate au traitement par l’hormone de croissance.
    4. SURVEILLANCE CLINIQUE
      – En cas de déficit somatotrope secondaire à un traitement antitumoral, il est recommandé de surveiller les signes éventuels de récidive du processus tumoral.

      – Chez les patients atteints de troubles endocriniens y compris ceux relatif à un déficit en hormone de croissance, la survenue d’une épiphysiolyse de la hanche peut être plus fréquente. Tout enfant présentant une claudication au cours du traitement par l’hormone de croissance devra être examiné.

      – Chez les patients ayant un hypopituitarisme, les traitements substitutifs devront être controlés régulièrement.
    5. CEPHALEES
      En cas de céphalées sévères ou répétées, il est recommandé d’effectuer un fond d’oeil afin de dépister un éventuel oedème papillaire. Si celui-ci est confirmé, un diagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne devra être considéré et, s’il y a lieu, le traitement par Genotonorm devra être interrompu.
    6. TROUBLES VISUELS
      Il est recommandé d’effectuer un fond d’oeil afin de dépister un éventuel oedème papillaire. Si celui-ci est confirmé, un diagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne devra être considéré et, s’il y a lieu, le traitement par Genotonorm devra être interrompu.
    7. NAUSEES
      Il est recommandé d’effectuer un fond d’oeil afin de dépister un éventuel oedème papillaire. Si celui-ci est confirmé, un diagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne devra être considéré et, s’il y a lieu, le traitement par Genotonorm devra être interrompu.
    8. VOMISSEMENTS
      Il est recommandé d’effectuer un fond d’oeil afin de dépister un éventuel oedème papillaire. Si celui-ci est confirmé, un diagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne devra être considéré et, s’il y a lieu, le traitement par Genotonorm devra être interrompu.
    9. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      L’état actuel des connaissances ne permet pas aujourd’hui de définir la conduite à tenir chez des patients ayant une hypertension intracrânienne résolue.

      Si le traitement par l’hormone de croissance est réinstauré, une surveillance attentive de la survenue de symptômes d’hypertension intracrânienne est nécessaire.
    10. REMARQUE
      Il n’y a pas de données disponibles sur la taille définitive des patientes traitées dans le cadre d’un syndrome de Turner.
    11. SUJET AGE
      Il n’existe pas de données cliniques chez les patients âgés de plus de 60 ans.
    12. TRAITEMENT PROLONGE
      Il n’y a pas de recul suffisant pour un traitement au long cours par l’hormone de croissance chez l’adulte.
    13. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      Dans l’indication de l’insuffisance rénale chronique, la fonction rénale devra être diminuée d’au moins 50 % par rapport à la normale et le retard statural aura dû être suivi préalablement pendant un an avant de mettre en route un traitement par Genotonorm.

      Le traitement de l’insuffisance rénale chronique devra avoir été instauré au préalable et devra être maintenu pendant toute la durée du traitement par Genotonorm.

      Le traitement par Genotonorm devra être interrompu en cas de transplantation rénale.
    14. GROSSESSE
      En raison de l’absence d’expérience clinique chez la femme enceinte et de données expérimentales incomplètes chez l’animal, le traitement par Genotonorm devra être interrompu en cas de grossesse.
    15. ALLAITEMENT
      L’information concernant le passage des hormones peptidiques dans le lait maternel n’est pas connue ; cependant, l’absorption gastro-intestinale de la protéine chez l’enfant est très improbable.
    16. SPORTIFS

    1. TUMEUR
      Processus tumoral évolutif.
      Les lésions intracrâniennes devront être stabilisées et tout traitement antitumoral devra être terminé avant de commencer le traitement par l’hormone de croissance.
    2. CALCIFICATION DES CARTILAGES DE CONJUGAISON
      Genotorm ne doit pas être utilisé pour améliorer la croissance des enfants dont les épiphyses sont soudées.

    Traitement

    Aucun surdosage ni intoxication par Genotonorm n’est connu à ce jour. Le surdosage aigu peut conduire initialement à une hypoglycémie, puis secondairement à une hyperglycémie.
    Un surdosage peut, au long cours, conduire à des signes et symptômes
    similaires aux effets connus de l’excès d’hormone de croissance chez l’homme.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie doit être adaptée à chaque patient, en fonction du poids ou de la surface corporelle.
    * Enfant :
    – Retard de croissance lié à un déficit somatotrope: la posologie recommandée est de vingt cinq à trente cinq microgrammes
    par kilo (0.07 à 0.10 UI/kg) de poids corporel et par jour ou de sept cents à mille microgrammes par mètre carré (2.1 à 3 UI/m2) de surface corporelle et par jour. Des doses plus élevées peuvent être utilisées.
    – Petite taille dans le syndrome de
    Turner : la posologie recommandée est de quarante cinq – cinquante microgrammes par kilo (0.14 UI/kg) de poids corporel et par jour, soit mille quatre cents microgrammes par mètre carré (4,3 UI/m2) de surface corporelle et par jour.
    – Retard de
    croissance lié à une insuffisance rénale chronique : la posologie recommandée est de quarante cinq – cinquante microgrammes par kilo (0.14 UI/kg) de poids corporel et par jour ou de mille quatre cents microgrammes par mètre carré (4,3 UI/m2) de surface
    corporelle et par jour. Des doses plus élevées peuvent être utilisées si la vitesse de croissance est trop faible. Il est possible qu’un ajustement de la posologie soit nécessaire après six mois de traitement.
    * Adulte :
    – Déficit en hormone de
    croissance :
    La posologie recommandée pour débuter le traitement est de six microgrammes par kilo (0.018 UI/kg) et par jour. La dose peut être augmentée progressivement en fonction des besoins du patient jusqu’à un maximum de douze microgrammes par
    kilo (0.036 UI/kg) et par jour.
    Les effets secondaires, de même que la détermination du taux d’IGF-I sérique, devront guider l’adaptation de la posologie. La dose minimale efficace devra être utilisée ; les besoins peuvent diminuer avec l’âge.
    .
    Mode
    d’emploi
    – Les points d’injection devront varier pour éviter l’apparition de lipoatrophies.
    – La solution est préparée en ajoutant un ml d’eau pour préparations injectables dans le flacon de poudre.
    Ne pas agiter vigoureusement car ceci peut dénaturer
    le principe actif.
    Avant et après administration, le bouchon devra être essuyé avec de l’alcool ou une solution antiseptique alcoolique, afin de prévenir une contamination de la solution par prélèvement répétés.
    Des seringues et aiguilles stériles à
    usage unique devront être utilisées pour l’administration de Genotonorm. Le volume de la seringue sera adapté à la dose prescrite et permettra un prélèvement précis de cette dose.
    .
    Incompatibilités
    Genotonorm ne doit être reconstitué qu’avec le solvant
    fourni par le laboratoire.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts