EUSAPRIM ADULTES comprimés

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EUSAPRIM ADULTES comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – PA 602157


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : EUSAPRIM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/3/1970
    2. publication JO de l’AMM 29/7/1970
    3. mise sur le marché 15/3/1971
    4. rectificatif d’AMM 18/5/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 318343-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 9/3/1970
    2. agrément collectivités 8/2/1971
    3. inscription SS 8/2/1971


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 13.52 F

    Prix public TTC : 22.10 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552757-4

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    200
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/2/1971


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 129 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. SULFAMIDE VOIE GENERALE ASSOCIE A LA TRIMETHOPRIME (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01E-E01.
      Association d’un sulfamide (le sulfaméthoxazole) à une diaminopyrimidine (le triméthoprime) dans la proportion de cinq/un.
      Le sulfaméthoxazole et le triméthoprime agissent en synergie dans les proportions incluses entre cent/un et dix/un.
      Le spectre est le suivant :
      – Espèces habituellement sensibles :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (S).
      Staphylococcus aureus y compris méti-R, streptocoques A, C, G, listeria ; Proteus mirabilis, salmonella, shigella ; Stenotrophomonas maltophilia, alcaligenes sp ; haemophilus sp, nocardia.
      – Espèces résistantes :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Entérocoques, pseudomonas sp, acinetobacter sp ; campylobacter, brucella ; bactéries anaérobies, mycobactéries, y compris le BK ; légionella, chlamydia, mycoplasmes, spirochètes.
      – Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Streptocoques non groupables, staphylocoques coagulase négative ; Streptococcus pneumoniae ; Neisseria meningitidis, Neisseria gonorrhoeae; Escherichia coli, klebsiella sp, enterobacter sp, Proteus vulgaris ; Morganella morganii, providencia sp, serratia sp, citrobacter sp ; Vibrio cholerae.
      L’association triméthoprime-sulfaméthoxazole possède une activité antiparasitaire sur Pneumocystis carinii et Toxoplasma gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      Administrés par voie orale, le sulfaméthoxazole et le triméthoprime sont rapidement absorbés à 90 %. Les concentrations plasmatiques sont atteintes en 2 à 4 heures.
      – Distribution :
      Après administration orale d’une seule dose de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole comprimés adultes ou comprimés à dosage fort (800 mg de sulfaméthoxazole et 160 mg de triméthoprime), les concentrations plasmatiques maximales sont de 40 et 60 microg/ml pour le sulfaméthoxazole et 1 à 2 microg/ml pour le triméthoprime. Après administration orale d’une seule prise de 10 mg/kg de sulfaméthoxazole et de 2 mg/kg de triméthoprime, les concentrations plasmatiques maximales sont comprises entre 35 et 40 microg/ml pour le sulfaméthoxazole et entre 0,5 microg/ml et 1 microg/ml pour le triméthoprime.
      La demi-vie du sulfaméthoxazole est de 9 à 11 heures et celle du triméthoprime de 10 à 12 heures. Par rapport à l’adulte, la demi-vie plasmatique est plus courte chez l’enfant.
      Ce médicament diffuse rapidement dans les tissus et les sécrétions : le liquide céphalorachidien, l’oreille moyenne, les amygdales et la salive, les poumons et les sécrétions bronchiques, la prostate et le liquide séminal, les sécrétions vaginales, l’os.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 66 % pour le sulfaméthoxazole et de 45 % pour le triméthoprime.

      situations cliniques particulières:
      chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (15 ml/mn
      <30ml/mn, les demi-vies d'élimination du triméthoprime et du sulfaméthoxazole sont augmentées et nécessitent un ajustement de la dose administrée;
      – Biotransformation :
      Dans le sang et l’urine, on retrouve le sulfaméthoxazole sous sa forme initiale et sous forme métabolisée (environ 85 %) ; les métabolites seraient bactériologiquement inactifs. On retrouve le triméthoprime principalement sous forme non métabolisée ainsi que métabolisée (25 % environ) ; certains métabolites seraient bactériologiquement actifs.
      – Excrétion :
      L’élimination de ce médicament est essentiellement urinaire (80 % de la dose administrée en 72 heures) sous forme métabolisée et sous forme inchangée (20 % pour le sulfaméthoxazole et 50 % pour le triméthoprime). Une partie est excrétée par la bile où les concentrations sont proches des concentrations plasmatiques mais, étant donné la réabsorption intestinale, seule une faible fraction de triméthoprime (4 %) est éliminée dans les fècès. Le sulfaméthoxazole et le triméthoprime sont hémodialysables.
      * Données de sécurité précliniques :
      A des doses supérieures aux doses thérapeutiques recommandées chez l’homme, sont observés chez le rat, avec le triméthoprime et le sulfaméthoxazole, des fents palatines et d’autres anomalies foetales typiques des antagonistes des folates. Ces effets, lorsqu’ils sont induits par le triméthoprime peuvent être prévenus par la prise de folates. Chez le lapin, des pertes foetales ont été observées à des doses de triméthoprime supérieures aux doses thérapeutiques chez l’homme.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et antiparasitaire du produit, des caractéristiques pharmacocinétiques du sulfaméthoxazole et du triméthoprime, du risque d’effets indésirables (hématologiques et cutanés en particulier) et doivent tenir compte, dans un pays donné, de l’évolution de la sensibilité des germes vis-à-vis du produit et des autres antibiotiques disponibles. Selon les indications et les germes en cause, il convient d’utiliser en première intention l’antibiotique présentant le meilleur rapport bénéfice/risque.
      Elles sont limitées aux infections de l’adulte dues aux germes sensibles.
      Tout particulièrement :
      – Traitement curatif :
      – des infections à Pneumocystis carinii ;
      – de la toxoplasmose non cérébrale de l’immunocompétent ;
      – des infections urogénitales de l’homme, notamment les prostatites ;
      – Prévention des infections à Pneumocystis carinii, chez l’immunodéprimé, et notamment,
      – chez les patients infectés par le VIH et à risque de pneumocystose. Dans ces cas, l’incidence de la toxoplasmose cérébrale semble également diminuée au cours d’études menées chez les patients qui reçoivent l’association triméthoprime sulfaméthoxazole et le tolèrent pendant de longues périodes,
      – en cas de greffe de moelle osseuse ou de transplantation d’organe.
      D’autre part :
      En tenant compte du rapport bénéfice/risque par rapport à d’autres produits, de l’épidémiologie et des résistances bactériennes observées dans ces pathologies :
      Traitement :
      – des infections urinaires hautes et basses de la femme ; notamment traitement monodose de la cystite aiguë non compliquée de la femme de moins de 65 ans ;
      – des otites et sinusites, mais uniquement après documentation bactériologique ;
      – de certaines infections bronchopulmonaires ;
      – des infections digestives et de la fièvre typhoïde.

      il convient de tenir compte des recommandations officielles concernat l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
    2. FIEVRE
    3. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
    4. CHOC ANAPHYLACTIQUE (RARE)
    5. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    6. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
    7. ERUPTION CUTANEE (FREQUENT)
      Prurigineuse.
    8. ERYTHEME POLYMORPHE (RARE)
    9. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (RARE)
    10. SYNDROME DE LYELL (RARE)
    11. ERYTHEME PIGMENTE FIXE
    12. NAUSEE (FREQUENT)
    13. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    14. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    15. DIARRHEE
    16. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (RARE)
    17. PANCREATITE
      des cas de pancreatite ont été rapportés avec l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole, dont un tiers chez des patients immunodéprimés (greffe, VIH, SIDA)
    18. HEPATITE
      .
    19. THROMBOPENIE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
    20. LEUCOPENIE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
    21. NEUTROPENIE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
    22. AGRANULOCYTOSE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
    23. APLASIE MEDULLAIRE (RARE)
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
    24. ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
    25. ACCIDENT HEMATOLOGIQUE (RARE)
      chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    26. TROUBLE RENAL
      Des cas d’altération de la fonction rénale , de néphropathie interstitielle, d’augmentation isolée de la créatinine sérique, et de cristallurie ont été signalés.
    27. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
    28. PARESTHESIE
    29. MENINGITE ASEPTIQUE (RARE)
    30. SYNDROME MENINGE
    31. ATAXIE
    32. CRISE CONVULSIVE
    33. VERTIGE
    34. TREMBLEMENT
    35. UVEITE (EXCEPTIONNEL)
    36. DOULEUR ARTICULAIRE (RARE)
    37. DOULEUR MUSCULAIRE
    38. RHABDOMYOLYSE
      -cas isolés.
    39. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Des cas d’hyperkaliémie ont été rapportés sous l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole:
      -soit aux doses habituelles en cas de trouble sous-jacent du métabolisme potassique, d’insuffisance rénale, ou de prise de médicaments hyperkaliémiants;Une surveillance étroite de la kaliémie est alors justifiée,
      -soit à fortes doses, telles qu’utilisées dans le traitement des pneumopathies à Pneumocystis carinii.
      Dans ces cas, l’augmentaion de la kaliémie a été progressive et réversible à l’arrêt du traitement.
    40. NATREMIE(DIMINUTION)
    41. ACIDOSE METABOLIQUE
    42. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      Des cas d’hypoglycémie ont été observés chez des patients non diabétiques. Ils apparaissent habituellement après quelques jours de traitement.
    43. REMARQUE
      Chez les patients atteints d’infection par le VIH/SIDA, la fréquence des effets indésirables, en particulier cutanés, hyperthermie, leucopénie, augmentation des transaminases et hyperkaliémie à dose élevée, est plus importante.
      Des cas de pancréatite et de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients recevant par ailleurs des traitements susceptibles d’entraîner de tels effets.

    1. MISE EN GARDE
      – La gravité éventuelle des accidents doit faire pondérer le bénéfice thérapeutique attendu par le risque encouru.

      – Les manifestations cutanées ou hématologiques imposent l’arrêt immédiat et définitif du traitement.

      Les accidents hématologiques sont plus fréquents:
      -chez les sujets agés,
      -chez les sujets ayant une carence prééxistante en folates (sujet agé, grossesse, alcoolisme, insuffisance hépatique chronique, dénutrition, malabsorption chronique). Ces modifications hématologiques sont réversibles après traitement par acide folinique.

      Chez ces patients il est recommandé de ne pas dépasser dix jours de traitement par l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole.
      – Un contrôle hématologique périodique est nécessaire en cas de :

      . traitement prolongé ou itératif ;

      -sujet de plus de 65 ans
      – sujets carencés en folates

      L’utilisation de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole n’est pas recommandée en cas d’anémie macrocytaire.
      Des cas de pancytopénie ont été rapportés chez des patients ayant pris de façon concomitante l’association triméthoprime-sulafméthoxazole et méthotrexate.

    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Clairance de la créatinine inférieure à trente ml/mn, la posologie doit être réduite.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Une surveillance biologique particulière doit être effectuée.
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Une surveillance biologique particulière doit être effectuée en cas d’insuffisance hépatique (transaminases), d’antécédents hématologiques (hémogramme, plaquettes, réticulocytes), et d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine).
    5. ANTECEDENTS HEMATOLOGIQUES
      Une surveillance biologique particulière doit être effectuée ( hémogramme, plaquettes, réticulocytes).
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Une surveillance biologique particulière doit être effectuée (clairance de la créatinine).
    7. SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
      Une surveillance de la kaliémie est nécessaire chez certains patients à risque (insuffisants rénaux, patients infectés par le VIH, patients recevant de fortes doses de triméthoprime, sujets âgés), ce d’autant qu’ils reçoivent d’autres médicaments hyperkaliémiants.
    8. HYDRATATION CORRECTE
      Pendant le traitement, assurer un apport hydrique suffisant (au moins 2 litres par jour) afin de prévenir d’éventuelles cristalluries.
    9. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène à fortes doses.
      En clinique , l’utilisation de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif particulier à ce jour.
      Toutefois, des études complémentaires sont nécessaire pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse
      . Aucun ictère néonatal n’a été rapporté à ce jour avec cette association.
      En cas de déficit congénital en G6PD,la survenue d’une hémolyse néonatale est possible.
      Compte tenu du bénéfice attendu, l’utilisation de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
      Une surveillance néonatale hématologique s’impose, en particulier en cas de traitement prolongé en fin de grossesse.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
      Antécédents d’intolérance à l’un des composants (en particulier, intolérance aux sulfamides).
    2. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES (absolue)
    3. DEFICIT EN G6PD (absolue)
      y compris chez l’enfant allaité: risque de déclenchement d’une hémolyse.
    4. PREMATURE (absolue)
      Immaturité de leurs systèmes enzymatiques.
    5. NOUVEAU-NE
      Immaturité de leurs systèmes enzymatiques.
    6. ALLAITEMENT
      L’association triméthoprime-sulfaméthoxazole passe dans le lait maternel.
      L’allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l’enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d’hémolyses.
      Avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont été rapportés chez le nouveau-né à terme.
      – Contre – indication absolue :
      En conséquence, l’allaitement est contre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d’un mois.
      – Contre – indication relative :
      Au-delà de ce âge, l’allaitement est déconseilé en cas de traitement par un sulfamide.
    7. ASSOCIATION AU METHOTREXATE
      Augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par déplacement de sa liaison aux protéines plasmatiques et diminution de son excrétion rénale ainsi que par l’ inhibition additive de la dihydrofolate réductase.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Phénytoïne : augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu’à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme). Utiliser de préférence une autre classe d’anti-infectieux, sinon surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par les sulfamides anti-infectieux et après son arrêt.
      – Hyperkaliémiants : certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime. La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs de risque associés. Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments sus-cités. En conséquence, leur coprescription est déconseillée.
    9. ATTEINTE HEPATIQUE
      en cas d’atteinte sévère du parenchyme hépatique.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Triméthoprime peut interférer avec le dosage de la créatinine plasmatique quand la réaction à l’acide picrique est utilisée.
      Il en résulte une surestimation de l’ordre de 10%.
      L’association triméthoprime-sulfaméthoxazole, et plus spécifiquement le triméthoprime, peut interférer avec le dosage du méthotrexate qui utilise la méthode compétitive de liaison protéique, lorsque la dihydrofolate
      réductase bactérienne est utilisée comme protéine de liaison. Cependant, il n’y a pas d’inteférence si le méthotrexate est dosé par une méthode radioimmunologique.

    Signes de l’intoxication :

    1. THROMBOPENIE
    2. LEUCOPENIE
    3. DYSCRASIE SANGUINE

    Traitement

    Les syptômes de surdosage ne sont pas différents des efets indésirables décrits précédemment. Dans le cas d’un surdosage chronique, une dépresssion médullaire se manifestant par une thrombopénie ou une leucopénie ou une autre dyschrasie sanguine due à
    la carenve en acide folique, peut survenir.
    Traitement:
    en fonction des symptômes, les mesures thérapeutiques suivantes peuvent être considérées: lavage gastrique, traitement émétique, induction de l’excrétion rénale par diurèse forcée, hémodialyse (la
    dialyse péritonéale n’est pas efficace), surveillance hématologiqe et electrolytique. Si une dyscrasie sanguine significative survient ou si un ictère apparaît, un traitement spécifique deva être institué pour ces complications. Des injections
    intramusculaires d’acide folinique peuvent être indiquées.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Sujet adulte normo-rénal :
    La posologie habituelle est de deux comprimés toutes les douze heures. Elle peut atteindre six comprimés par jour en deux ou trois prises en cas d’infections sévères.
    * Cas particuliers :
    – Traitement
    monodose de la cystite aiguë non compliquée de la femme de moins de 65 ans : six comprimés en prise unique.
    – Traitement des infections à Pneumocystis carinii : quatre vingt à cent milligrammes par kilo et par jour de sulfaméthoxazole et seize à vingt
    milligrammes par kilo et par jour de triméthoprime en trois à quatre prises.
    – Prévention des infections à Pneumocystis carinii : d’une façon générale, notamment chez les sujets infectés par le VIH, un comprimé par jour ;
    – chez les greffés de moelle
    osseuse : deux comprimés deux fois par jour, deux jours consécutifs par semaine pendant au moins six mois après la greffe ;
    – chez les receveurs de greffe d’organe : de deux comprimés par jour à deux comprimés 3 fois par semaine..
    * Sujet insuffisant
    rénal :
    – Clairance de la créatinine > 30 ml/min : posologie normale.
    – 15 ml/min < clairance de la créatinine < 30 ml/min : demi-dose (même posologie unitaire, mais en une seule prise par jour).
    – Clairance de la créatinine < 15 ml/min : n'utiliser le produit qu'en cas d'hémodialyse. La posologie usuelle est alors réduite de moitié, administrée après dialyse ; une vérification régulière des concentrations plasmatiques est recommandée.
    .
    Mode d’Emploi :
    administration de préférence au cours des
    repas.


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